isiblement, sa démonstration avait fait son petit effet, et Peter n'en était pas peu fier, en témoignait le large sourire qu'il afficha quand Alex daigna admettre qu'il devait, au moins sur certains aspects, dire la vérité. Et pour cause, le trésor de technologie qu'il venait de lui montrer (oui, Star-Lord était très fier de son casque, tout à fait) dépassait ce qui avait pour le moment été fait en terme de technologie terrienne, du moins à sa connaissance. Bon, peut-être qu'elle n'était pas encore convaincue, pour ce qui concernait l'arbre et le raton laveur, mais il avait réussi à capter pour de bon son attention et à lui faire reconnaître que s'il s'avérait qu'il mentait, il ne le faisait qu'à moitié, et que la majeure partie de son propos était vrai. Comme quoi cela pouvait servir, par moments de dire la vérité. Elle l'avait même invité à entrer chez elle, et ça, c'était une vraie victoire (à son échelle). Plus besoin de se poser de questions concernant l'endroit où il allait passer la nuit, et dès le lendemain, il serait toujours temps de faire chemin jusqu'à New-York pour retrouver Gamora. Pour l'heure, il avait au final une première nuit intéressante en perspective, pour célébrer comme il se doit son retour sur sa terre natale. Les raisons de sa venue, qui même à lui avaient quelque chose d'un rien obscur, pourraient bien attendre qu'il s'y attarde le lendemain. Il suivit donc la belle jeune femme jusque chez elle, sitôt qu'il eût mis un pied à l'intérieur, il examina l'appartement de fond en comble, par curiosité, bien sûr, et parce que son instinct de cambrioleur ne pouvait s'empêcher de le rattraper. Cela étant, il n'y avait pas grand chose qui ait à ses yeux la valeur adéquate, alors il allait se contenter de l'hébergement qui lui était offert, c'était déjà bien assez. Alex lui proposa de boire quelque chose, visiblement, elle avait besoin d'un rafraichissement. Toutes ces révélations d'un coup, c'est sûr, il fallait réussir à les encaisser, et ce n'était pas forcément simple. Pour sa part, il n'était pas contre boire quelque chose non plus.
-Tu as du coca ?
Oui, quand elle lui proposait à boire, il se doutait qu'elle pensait à quelque chose de bien plus alcoolisé, mais il venait à peine de retrouver la terre, alors quitte à invoquer un peu de nostalgie, et de boire un verre bien terrien, il avait bien envie de se remémorer quelques souvenirs d'époque. Il se souvenait qu'il adorait ce truc, quand il était petit. Mais il serait bien incapable de se rappeler à présent le goût que ça pouvait bien avoir. Sans vraiment de politesse ou de gêne, Peter vint s'affaler sur un canapé, les bras croisés derrière la tête. Ah, ça c'était du confort ! Bon, leur vaisseau avait tout ce qu'il fallait là où il allait, mais passer la nuit dans un appartement qui méritait ce nom, c'était tout de même bien mieux.
Il semblait bien qu’Alex venait de faire entrer chez elle, quelqu’un qui venait de l’espace. La jeune femme ne savait pas trop quoi en penser, elle était quand même bien septique concernant les histoires qu’il avait pu lui raconter. Elle ne pouvait pas sincèrement croire qu’un raton laveur avait déposé Peter sur Terre, mais elle voulait bien concevoir l’idée qu’il venait bien et bien d’un endroit loin de la planète Terre. Cependant, c’était une révélation qui fallait quand même encaisser. La mutante avait entendu des rumeurs concernant des personnes venues de l’espace, mais elle n’avait jamais eu l’occasion d’en rencontrer, de réellement se montrer confronter à cette situation. Elle avait besoin d’un verre donc et elle proposa à son hôte quelque chose à boire. Elle avait quand même un sens de l’hospitalité. Quand il lui demanda un coca, la mutante ne s’attendait pas à ça. Honnêtement, elle avait vraiment cru qu’il allait lui demander quelque chose d’alcoolisé, ce qu’elle avait l’intention de prendre de son côté.
« Je dois avoir ça oui. »
Ce n’était pas le genre de consommation qu’elle avait, du moins elle ne prenait que rarement des sodas. Mais elle devait en avoir quelque part au fond de ce qui lui servait de réfrigérateur. Elle se rendit d’ailleurs dans la cuisine et sortit une canette de coca, avant de se servir de son côté un verre alcoolisé. Ce n’était pas parce que le jeune homme qu’elle allait devoir héberger pour une nuit (et une nuit seulement, il ne fallait pas exagérer dans sa générosité) se montrait sage, qu’elle allait devoir le faire aussi. Quand elle revint dans le salon, elle constata que Peter ne s’était pas gêné pour s’installer sur son canapé.
« Tiens attrape ! »
Dit-elle avant de lancer la canette en direction de Peter, avant de s’assoir dans un de ses fauteuils. Elle ne tarda pas à prendre une grande gorgée de son verre, sans lâcher du regard l’homme qui se trouvait assit sur son canapé. Il l’intriguait, elle ne savait vraiment pas quoi penser de ce type. Il venait de l’espace en plus, on ne tombait pas souvent sur quelqu’un qui se trouvait être un extra-terrestre. Quoi que Peter n’avait pas vraiment l’air d’un Alien, physiquement il ressemblait vraiment à un humain normal. En même temps, la jeune femme ne pouvait pas deviner que la personne qu’elle avait sous les yeux n’était autre qu’un humain enlevé par des extra-terrestres.
« Et donc… tu fais quoi ici ? »
Ici, sous-entendu la planète entière. S’il était venu sur Terre, c’était bien qu’il avait une raison. Du moins, Alex ne pouvait que croire qu’il avait une bonne raison pour se poser. A moins qu’il ne soit là qu’en touriste. Dans tous les cas, Alex était plus que curieuse. Elle ne pouvait pas s’empêcher d’avoir envie de connaitre plus de chose sur cet inconnu, même si ce n’était pas forcément une bonne chose. Parce qu’évidemment, elle n’avait aucune envie de parler d’elle.
est drôle, ce n'était vraiment pas là le goût qu'il avait gardé de cette boisson dans ses souvenirs, mais ma foi, ce n'était pas désagréable. La Terre était peut-être à la ramasse dans bien des domaines, qu'il s'agisse de sciences, de technologie ou d'armureries, n'empêche que ses habitants s'y entendaient à merveille pour dépenser temps et énergie à offrir à tout un chacun un échantillon absolument hallucinant de boissons gazeuses différentes. Bon, n'empêche que quand même, le coca, c'était super bon (il faudrait peut-être qu'il songe à s'en faire une réserve pour ces longs moments de flottement dans l'espace à bord du vaisseau spatial des gardiens de la galaxie), et tant pis si logiquement, il devrait lui préférait un bon verre de scotch il-ne-savait-combien-d'années d'âge, rien à battre, il était venu ici pour avoir un toit sur la tête, et pour pouvoir parler plus longuement avec la séduisante jeune femme devenue son hôtesse par la force des choses, pas pour se mettre une mine. Il savourait donc son millésime bien particulier, quand Alex reprit la parole. À présent convaincue qu'il ne lui mentait pas, elle voulait en savoir plus, et c'était au fond bien normal, Peter imaginait bien quelle curiosité pouvait accompagner cette révélation qu'il lui avait faite avec un je m'en foutisme totalement absolu. Et il aimait ça. Certaines personnes n'appréciaient pas qu'on leur pose des questions sur eux, n'aimaient pas être au centre du dialogue, ce n'était pas le cas de Star-Lord, qui adorait fanfaronner et toutes circonstances. C'est avec un sourire énigmatique au coin des lèvres, puisqu'il ne comptait ni ne pouvait trop en dire, en vérité, qu'il s'appliqua à fournir à son interlocutrice une réponse qui ne lui donnerait sans doute pas entière satisfaction.
-Je dois rejoindre l'une de mes acolytes, qui a dû atterrir quelques part dans le coin... Dans le coin restant quelque chose de très vagues, puisque même en se concentrant sur les seuls État-Unis, retrouver Gamora était comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Vous l'aurez vu passer, peut-être ? Une beauté fatale complètement verte.
À nouveau, il employait ce ton plaisantin qui rendait plus que complexe la perspective même de le prendre au sérieux. Et pourtant, il était bel et bien honnête. Bon, il se doutait bien que les chances pour que les deux se soient croisées à un moment ou à un autre étaient infinitésimales, mais ceci dit, il était peut-être moins improbable qu'elle en ait entendu parler. Comme dit, Gamora était verte. Ça ne passait pas forcément inaperçu, même s'il imaginait bien qu'elle avait dû se montrer extrêmement prudente. Bien plus qu'il ne l'aurait été lui-même (preuve en était faite de son attitude à ce moment précis). Il ne pensait pas franchement qu'Alex aurait eu vent de la présence de Gamora sur Terre, ou le moindre indice qui facilite la tâche de Star-Lord afin de retrouver plus rapidement celle qu'il était venu chercher. Il risquait fort de mettre plus de temps à retrouver sa trace qu'à l'aider à la mission qu'elle avait déjà peut-être achevé d'accomplir à l'heure qu'il est.
Alex voulait en savoir plus et elle trouvait normal de questionner Peter. Elle avait accepté que l’homme dorme chez elle pour la nuit, afin qu’il ne prenne pas la route de suite pour New-York. Il était donc tout à fait normal qu’elle se permette d’en apprendre plus sur l’homme qui allait dormir chez elle, même si elle continuait surtout d’avoir du mal à le croire. Elle ne pouvait pas nier le fait qu’il venait de l’espace, elle avait bien vu son genre de casque. Concernant le raton laveur, elle continuait sérieusement à avoir des doutes. En tout cas, elle avait envie de savoir ce qui pouvait amener un type comme lui, à venir ici. Précisément chez elle, ce n’était pas vraiment la question, mais sur Terre. Même si en posant la question et en attendant la réponse, Alex parvenait quand même à douter. Elle avait du mal à croire qu’un homme venu de l’espace se trouvait assit sur le canapé. Alex attendit donc la réponse de Peter, qui ne tarda pas à arriver. Il devait donc rejoindre une acolyte et il ne manqua pas de la décrire. Encore une fois, la mutante ne pouvait pas s’empêcher de douter de la sincérité de l’homme, surtout au vu de la manière où il parlait. C’était comme s’il plaisantait constamment, c’était impossible de le prendre vraiment au sérieux. Alex soupira avant de répondre.
« Je suppose que si j’avais vu une femme verte, je n’aurais pas douté du raton laveur pilote de vaisseau. »
Elle ironisait, elle se demandait encore si elle n’était pas tombée sur un fou furieux. Peut-être que ce casque n’était qu’une illusion, ou même quelque chose fabriqué par un terrien. Elle pouvait difficilement pencher pour cette solution, mais elle avait vraiment du mal à croire Peter sur parole. Mais elle pouvait quand même lui laisser le bénéfice du doute. Concernant la verdure de sa camarade, certain mutant ressemblait vraiment à des choses étranges. Alors, elle voulait bien considérer que l’amie de Peter puisse être une beauté fatale verte, même si elle aimerait pouvoir en juger par elle-même. Vraiment, l’homme avait le don d’attiser sa curiosité.
« Un raton laveur, une femme verte et je ne sais quoi encore… T’as l’air vachement normal toi. »
Quand elle le regardait, Alex avait l’impression de voir un humain tout simplement. Même pas un mutant, il semblait plus normal qu’eux. Et pourtant, il disait venir de l’espace. Comme quoi, il ne fallait vraiment pas se fier aux apparences. Si la femme avait croisé Peter dans la rue, comme ça, elle n’aurait jamais pensé qu’il venait d’ailleurs (quoi qu’elle ait eu du mal à le concevoir maintenant). Mais de ce que la mutante avait entendu parler avec l’Hydra et même les journaux, les extra-terrestres n’étaient vraiment pas de petit être avec une grosse tête comme dans les films. Quoi que, peut-être que ce qu’elle voyait de Peter n’était qu’un simple camouflage. Au point où elle en était, Alex pouvait se mettre à imaginer n’importe quoi.
e toute évidence, et même si Alex avait accepté qu'il passe la nuit sous son toit, ce non sans réticence, tout de même, elle doutait encore de la sincérité de ses propos. Il lui avait fourni une preuve, c'est vrai, mais une photo de toute son équipe de bras cassés aurait sûrement été plus concluante... Sauf que même s'ils se tournaient beaucoup les pouces, dans leur vaisseau spatial, ils n'avaient pas immortalisé leur glande intergalactique grâce à un appareil photo spatial. Ils n'avaient pas d'appareil photo spatial... Il faut dire que Peter en rajoutait beaucoup. Il rentrait immédiatement dans les détails absurdes, comme s'il cherchait à embrouiller l'esprit de son interlocutrice... peut-être parce que c'était ce qu'il cherchait à faire, effectivement. Et il s'en amusait d'ailleurs. Bon, à trop tirer sur la corde, il risquait fort de se retrouver à la porte, il allait falloir qu'il calme un peu le jeu, mais ce n'était pas de sa faute, tout de même, si la vérité, de part son caractère absurde, avait des allures de mensonges. Au fond, il ne disait rien qui ne soit pas sincère. Il était bien à la recherche de Gamora, et, aux dernières nouvelles, elle était complètement verte (au sens propre, hein... quoi que souvent aussi, au figuré). D'ailleurs, mieux valait qu'elle le soit encore, car c'était son meilleur critère de recherche pour la retrouver rapidement. En faisant l'inventaire des membres de son équipages, de cette assemblée de branques qui se laissait appeler en toute humilité les gardiens de la galaxie (et encore, elle n'avait pas mentionné l'arbre qui parle et l'armoire à glace surtatouée), elle en vint à la conclusion qu'il avait l'air bizarrement normal... Par "normal", il fallait sans doute entendre humain. Ce qui était tout relatif... Par bien des aspects, les habitants de la Terre semblaient bien plus anormaux à Peter que d'autres individus.
-Tu sais, les Terriens sont pas les seuls de la galaxie à nous ressembler. Quoi qu'ils rassemblaient un bon quota de sex appeal à eux-deux (toujours en toute humilité, bien sûr). Il but une nouvelle gorgée de son coca, ah, les terriens et leurs moeurs ! Mais je suis né dans le Colorado, je suppose que ça doit aider. ajouta-t-il du même ton léger.
Étrangement, il éprouvait plus de réticences à parler de ses origines qu'à évoquer l'existence d'un raton laveur doté de conscience humaine. Mais il sentait bien que son interlocutrice risquait fort de l'interroger sur son enfance et le peu de temps qu'il avait pu passer dans sa planète natale. Il trouvait cela autrement moins amusant... et autrement plus désagréable. S'il bassinait tout son vaisseau avec ses bons vieux tubes terriens des années 80, il ne rattachait quand même pas forcément la Terre à des souvenirs très heureux. Il avait passé plus de temps à errer de planètes en planètes, au service des ravageurs qu'à fouler cette terre dont il gardé surtout le souvenir de sa mère, de ses soucis de santé, de cette lumière éblouissante qui l'avait substitué à une vie qui aurait sans doute été bien moins palpitante.
Alex laissait le bénéfice du doute à Peter, mais elle devait quand même bien avouer qu’elle trouvait son histoire plus qu’étrange. Il parlait d’un raton laveur qui pilotait un vaisseau spatial, avant de mentionner une femme verte. Mais si l’homme venait vraiment de l’espace, il y avait de forte chance pour que cela soit vrai. En même temps, même sans quitter la Terre, on pouvait croiser des personnes étranges. Il y avait les mutants sur la Terre et Alex savait bien que certains mutants avaient un physique particulier. Ils n’avaient pas tous les chances de passer inaperçu comme elle. Mais même en sachant cela, elle n’avait pas pu faire autrement que de douter des paroles de l’homme qu’elle avait sous les yeux. Parce qu’il avait une manière bien à lui de parler de ces choses-là. Il ne se rendait pas compte qu’on pouvait aisément le prendre pour un dingue s’il racontait ce genre de chose. Alex l’imaginait bien finir dans un hôpital psychiatrique pour les histoires qu’il racontait, ou alors dans un laboratoire pour des expériences si quelqu’un le croyait. Malheureusement, dans ce monde, il valait mieux garder ses différences pour soit. Même si pour le coup, Peter n’était pas si différent finalement.
« Alors comme ça t’es Terrien ? »
Oui, clairement, la mutante se montrait curieuse. Elle ne pouvait pas s’empêcher d’avoir envie d’en savoir plus sur ce qu’était Peter. Au fond, cela n’allait sans doute pas changer grand-chose qu’elle le sache ou non, mais elle ne pouvait pas s’en empêcher. Et puisqu’elle avait accepté de l’héberger pour la nuit, elle considérait qu’il lui devait bien ça. Peut-être qu’elle parviendrait à le cerner un peu plus, parce que clairement elle peinait à le faire maintenant.
« Si tu es né dans le Colorado, comment tu t’es retrouvé là-haut ? »
Et en plus, elle ne prenait même pas la peine de mettre des formes dans ses questions. En même temps, Alex n’aimait pas prendre trop de forme quand elle n’en voyait pas l’intérêt. On ne pouvait pas vraiment dire que Peter en avait pris avec elle, c’était de bonne guerre. Même s’il y avait de forte chance pour que la mutante dérange « l’extra-terrestre » avec ses questions, mais elle prenait le risque. Au pire, si elle le mettait en colère, ça n’allait pas changer grand-chose. Ils allaient passer une nuit dans le même appartement, parce qu’elle avait accepté de l’héberger, mais sans doute pas plus. Il y avait de forte chance pour qu’une fois que Peter aurait repris sa route vers New-York, ils ne se recroisent plus jamais. Même si Alex avait l’occasion de souvent s’y rendre dans la grande ville, il y avait bien trop de monde dans cet endroit pour y croiser une connaissance quand on ne l’a cherchait pas. Alex n’en avait donc que faire de ce que Peter pouvait bien penser d’elle. Quoi que d’une manière générale, elle n’en avait que faire de ce que les autres pouvaient bien penser d’elle, en dehors de celui pour qui elle travaillait bien sûr.
l se doutait qu'avec son discours confus, fragmenté, où il lui disait certes la vérité, mais de façon totalement diffuse, en isolant en plus les éléments les plus absurdes, pou être bien convaincu de ne savoir persuader personne, allait embrouiller son interlocutrice plus qu'autre chose. Mais, bien évidemment, il le faisait entièrement exprès. Il aimait agacer autrui, c'était même l'un de ses passe-temps favoris, surtout auprès de ceux qui ne le connaissaient pas très bien. Alex devait payer le prix de son immaturité patente, et Peter était bien obligé de lui reconnaître une patience d'ange, en tant qu'hébergeuse, pour ainsi tolérer son attitude, bien qu'il se soit un peu assagi pour ne pas avoir à dormir à la belle étoile. S'il savait ! La jeune femme qu'il avait en face de lui était tout sauf un ange, et son passif l'aurait certainement poussé à se trouver une autre "âme charitable"... Enfin, à présent, il était là, et il ne savait rien, alors il se contentait de répondre docilement à toutes les questions de son interlocutrice, à elle de rassembler les morceaux du puzzle et d'y trouver un semblant de cohérence... Ou pas, d'ailleurs. C'était ainsi qu'était son histoire, et voilà qui avait sans l'ombre d'un doute forgé son caractère, son caractère de chieur, oui, mais cela restait un caractère malgré tout, et qu'il cultivait avec grand soin... Surtout depuis qu'il avait été "enlevé" par les ravageurs alors qu'il n'avait que onze ans. C'était là un épisode de sa vie qu'il évoquait rarement, car c'était le plus sensible de tous, puisqu'il était question de sa mère. Pour autant, il ne comptait pas éluder le sujet, et répondit bel et bien à la question de son interlocutrice, qui se montrait de plus en plus curieuse, pour son grand plaisir.
-Pourquoi ? Il faudrait le demander aux types qui m'ont enlevé. J'avais rien demandé, moi.
Et en effet, la raison qui avait poussé les ravageurs à venir l'enlever cette nuit-là restait obscure à ses yeux, aucun d'eux ne lui avait jamais expliqué les raisons qui l'avaient poussé à le choisir lui, mais il ne trouvait pas de raisons de s'en plaindre. Il n'avait certes rien demandé, mais il l'avait peut-être voulu, au fond. Parce qu'après le décès de sa mère, il n'y avait rien pour le retenir sur Terre, et au vu de tout ce qu'il avait découvert une fois avoir déserté la planète bleue, il ne pouvait vraiment pas regretter la situation comme elle était. S'il pouvait revenir en arrière, il ne changerait sans doute rien. Même le "pourquoi" ne le taraudait pas tant que cela, finalement... Quoi qu'il aurait sûrement trouvé plus s'il savait que le tout concernait son père. Un père qui, contrairement à ce qu'il pouvait rien penser, n'avait rien d'humain. Il n'avait jamais été très tatillon sur la recherche de ses origines. Il ne s'était jamais demandé qui pouvait bien être son père, et à moins qu'on lui pointe les faits sous le nez, il ne se le demanderait jamais.
-J'avais onze ans quand ils m'ont emmené dans leur vaisseau spatial, j'ai jamais su pourquoi.
Alex se demandait comment elle pouvait faire à ce point preuve de patience avec Peter. Il l’agaçait clairement, mais elle ne pouvait pas s’empêcher d’être curieuse à son sujet. Il l’intriguait énormément, même si elle se demandait ce qui pouvait bien être vrai dans son histoire. Elle avait bien envie de croire en ce raton laveur pilote de vaisseau, en cette femme verte qui se trouvait sur Terre, mais elle ne pouvait pas s’empêcher de trouver cela gros. Cependant, ça ne l’empêchait pas de poser encore des questions et de vouloir en savoir plus. Comme une enfant qui découvrait la folle histoire d’un grand-père un peu trop porté sur l’imagination. Une fois sur deux elle avait envie de le gifler, mais elle n’avait pas pour autant envie de l’empêcher de parler. Et elle continuait dans ses interrogations, lui posant même des questions plus personnes. Comme la manière dont il avait quitté la planète où il était né, celle-là même qu’ils côtoyaient. Il lui répondit et elle pouvait difficilement mettre sa parole en doute pour le coup (plus en doute, si elle partait du principe qu’il venait bien de l’espace en fait). Il avait été enlevé par des types qui l’avaient pris dans leur vaisseau spatial et voilà. Pour le coup, ce n’était pas aussi grandiose que la femme aurait pu imaginer. Quoi que le vaisseau spatial et l’espace étaient grandioses à eux tout seul.
La mutante n’arrivait pas à croire qu’elle avalait clairement les paroles de l’homme se trouvant dans son salon, qu’elle se mettait vraiment à croire qu’il venait de l’espace. Si jamais elle découvrait qu’il se contentait de raconter des mensonges depuis le début de leur conversation, elle allait plus qu’être déçue c’était évident. Le fait qu’elle ne soit pas une humaine normale devait l’aider à croire cette histoire sans doute. Elle savait parfaitement qu’il y avait des choses étranges dans le monde (dans l’univers). Un humain normal ne connaissait rien des spécificités du monde penserait sans doute à un mensonge s’il se retrouvait devant un mutant. Alors oui, elle se mettait clairement à le croire et elle buvait ses paroles. Au point de ne pas avoir envie de s’arrêter là.
« C’est comment là-haut ? Il y a beaucoup de planète ? » Elle s’apprêtait à demander s’il y avait des personnes étranges dans l’espace, mais elle repensa à ce raton laveur et cette femme verte, elle avait sa réponse. « Pourquoi on en voit pas plus ici ? »
Tant de question, et pour le coup la femme se sentait un peu bête de les poser. Elle ne parvenait pas à taire cette curiosité qu’elle ressentait pour l’histoire de Peter. Elle devait vraiment sembler idiote, mais elle peinait à supporter l’ignorance. Toutes ces années en hôpital l’avait poussé à vouloir découvrir le monde ensuite, pour rattraper son retard mais visiblement, elle en avait bien plus que ce qu’elle pensait. L’espace, c’était en train de complètement la fasciner. Peut-être qu’en dehors de cette Terre, elle semblerait plus normale.
n sourire flatté, fier... et un rien vantard (parce qu'il adorait flagorner, et il ne cachait pas son plaisir quand il savait être au centre de toutes les attentions) ornait son visage alors qu'il découvrait son interlocutrice, qui avait tout d'abord été des plus réticentes, faire tout à coup preuve d'une curiosité qui en disait long. Manifestement, elle avait finalement décidé de le croire, et sans la moindre réserve. Alors, bien évidemment, elle s'interrogeait comme pouvait s'interroger n'importe qui qui se trouverait face à un individu affirmant avoir été enlevé par des extra-terrestres et avoir passé la majeure partie de sa vie dans l'espace. Oh, comme il aimait susciter l'intérêt de la sorte ! Nul doute qu'il comptait très largement profiter de sa position. Son regard ne lâchait pas sa belle hébergeuse, et le ton de sa voix s'était teinté d'un rien de séduction. Comment parler de l'immensité de l'univers, de la beauté de l'espace, les planètes, les étoiles, les constellations... sans jouer un peu les crooners ? D'autres, qui étaient peut-être un peu idiots, n'en profiteraient peut-être pas, mais ça, tant pis pour eux, ce n'était pas son problème, après tout.
-Les planètes ? Elles sont indénombrables. Là-haut, vous avez l'infini à portée de main, une multitude de mondes qui ne demandent qu'à être explorés. Il laissa doucement cette phrase en suspens, laissant à Alex le soin d'imaginer quelle sensation cela pouvait bien prodiguer que de se trouver à bord de son vaisseau spatial et que de naviguer au milieu d'une marée de nébuleuses. Je t'y conduirais, un jour, si tu veux. Une méthode de drague complètement désuète ? Bah ! C'était efficace. Et non, il n'avait aucun scrupule à faire ce genre de choses. Certes, aucune demoiselle, même aussi charmante que son interlocutrice, ne savait valoir Gamora, quelque part... mais d'un autre côté, s'il devait attendre que la belle verte baisse un peu sa garde, il n'en aurait pas fini. Il n'y avait pas de mal à s'intéresser à d'autres belles plantes. Même si elles n'étaient pas vertes. Ahem. Puis, finalement, il répondit à la question un peu moins romanesque de son interlocutrice. La Terre n'est jamais qu'un fragment de poussière dans l'univers, les aliens n'ont pas vraiment de raisons de s'y rendre... à moins d'y chercher quelque chose en particulier. ajouta-t-il dans un léger haussement d'épaules.
Le fait est que la Terre était une planète dont la plupart se désintéressait complètement. Elle avait son intérêt et ses spécificités, mais n'en restait pas moins moins avancée technologiquement, et aussi... de manière générale, Peter ne voyait pas quel intérêt l'on pouvait trouver à se rendre quelque part si l'on avait pas une idée bien précise à l'esprit. L'éducation qu'avaient contribué à lui faire les ravageurs avait certainement influé sur ce mode de pensée. Il était plaisant de vaquer d'une planète à l'autre, encore fallait-il qu'il y ait un intérêt bien spécifique à le faire. Et la Terre n'avait pas grand chose pour elle. À part sa floppée de super-héros, ses mutants, et The five Stairstep.
Alex s’en voulait de se montrer à ce point curieuse et donc faible, mais elle n’y pouvait rien. Elle pouvait difficilement penser que Peter lui mentait de A à Z, après tout il avait su lui prouver qu’il venait bien d’une autre planète. Avec un peu de chance, il ne mentait pas sur les détails que la mutante trouvait étrange. Elle était quand même la moins placé pour le juger. Même si elle trouvait cette histoire de raton laveur, pilote de vaisseau, étrange, il y avait des choses bien plus bizarres. Après tout, Alex connaissait une personne qui avait un physique de crapaud, alors pourquoi pas un raton laveur ou encore une femme verte. Elle était quand même, normalement, bien placée pour être ouverte d’esprit. Mais l’attitude de Peter était vraiment difficile à cerner. En tout cas, Alex ne put s’empêcher de se montre curieuse. Et quand Peter reprenait la parole, elle buvait complètement ses paroles. Alex se demandait vraiment à quoi l’espace pouvait bien ressembler. Elle ne connaissait que la terre, elle découvrait à peine que d’autres mondes existaient dans l’espace. Alors forcément, elle ne pouvait que rêver de ce qu’il y avait en dehors de ce monde. Peut-être que dans l’espace, ce qu’elle était serait bien plus accepté. Même si Alex tentait de se montrer forte et sûr d’elle, elle était quand même remplit de blessure intérieur. Le fait que ses parents ne l’avaient jamais accepté, qu’elle se soit retrouvée enfermée à cause de ses pouvoirs. Tout cela ne serait peut-être pas arrivé si elle vivait en dehors de cette planète. Et donc elle se mettait à rêver, jusqu’à ce que Peter ne lui parle de l’emmener avec lui.
Alex ne sut vraiment pas comment prendre cette remarque, s’il était sérieux ou non. Elle n’était pas du genre à accorder sa confiance à n’importe qui et n’importe comment, elle préférait donc largement rester sur ses gardes. Peter ne la connaissait pas, elle se contentait de l’héberger pour la nuit, il n’avait donc aucune raison de l’emmener avec lui. Alors forcément, elle se montrait suspicieuse. Surtout qu’elle entendait bien le petit côté séducteur qu’il y avait dans sa voix. Certes, Peter était loin d’être une personne désagréable à regarder (bien au contraire), mais elle n’avait pas envie qu’il s’imagine qu’elle était une vie facile. Même si elle ne se prenait que peu souvent la tête concernant ce sujet.
« Que me vaut l’honneur de cette proposition ? » Lui demanda-t-elle, ne ratant pas l’occasion de rentrer dans ce petit jeu à son tour. Pourquoi pas après tout, elle n’avait rien à perdre. « C’est sans doute mieux pour ces aliens qu’ils restent loin d’ici. »
Vu comment les humains avaient tendance à traiter les leurs doté de pouvoir étrange, ce n’était pas bon pour un extra-terrestre de se promener dans les parages. A moins d’être comme Peter et passe partout. Quoi que cela se voyait assez rapidement qu’il était perdu. De là, à imaginer qu’il venait d’une autre planète (ou plutôt qu’il avait eu la chance de quitter la Terre), il y avait un monde.
ouvait-il vraiment se permettre de proposer à son interlocutrice une virée dans l'espace et de s'y tenir ? Logiquement, ce n'était pas très avisé. Outre le fait qu'il avait laissé Drax aux commandes de son vaisseau, il était plus simple de rameuter de l'alien sexy dans son vaisseau tant qu'il était le seul à l'occuper. Il considérait, certes, que le Milano 2.0 était son vaisseau et qu'il y avait tous les droits (d'où le fait qu'il mettait sa musique à fond H24), mais il fallait prendre compte des squatteurs, malgré tout. Sans oublier que, même si cela était également dû au fait que les occasions étaient moins nombreuses, il s'était un tout petit peu calmé depuis qu'il avait rencontré Gamora... Quoi qu'il aurait trouvé amusant de présenter Alex, juste pour voir sa réaction. Oui, au final, et comme très souvent, Star-Lord jouait les crâneurs, mais en définitive, il n'était pas bien certain de ce qu'il comptait faire. À quoi bon, il serait toujours temps d'y réfléchir plus tard. En fonction de la réaction de son interlocutrice qui, visiblement, avaient décidé de rentrer dans son jeu. Il aurait d'ailleurs directement répondu à sa question d'un ton égal si elle n'avait pas ajouté une autre remarque entretemps. En effet, il valait peut-être mieux que les extra-terrestres demeurent loin de la terre natale de Peter. Sur le principe, il était d'accord, d'autant que la Terre était bien loin d'être la planète la plus intéressante de cette galaxie. Sans compter que ses habitants prenaient à peine conscience maintenant l'existence d'autres âmes vivantes ailleurs que sur leur petite planète alors que la plupart des aliens avaient largement eu le temps de se faire à l'idée. Ils n'étaient sans doute pas prêts encore à accueillir une armée de ratons laveurs parlants et de gens multicolores... Un jour, ça deviendrait peut-être monnaie courante chez eux. Mais c'était loin d'être gagné. Déjà que les Terriens n'étaient tout bonnement pas fichus de s'entendre et de s'accepter entre eux... Bon, les aliens n'étaient pas forcément mieux, ceci dit. Mais une guerre intergalactique, ça a quand même plus de gueule qu'une simple guerre civile, non ?
-Pourquoi ça ? J'ai pas souvenir que les terriens soient si terrifiants que cela. De ce que je peux en juger... ajouta-t-il en ancrant son regard dans celui de son interlocutrice. Certains sont même très accueillants en plus d'être séduisants. Il marqua une légère pause, son regard ne quittant pas celui de la belle Alex. Tu t'es montrée très généreuse avec moi, il est normal que je te rende la pareille, non ?
Et Peter, bien évidemment, au-delà de vouloir se montrer généreux, s'avérait peut-être un peu lourd, mais après tout, c'était dans son caractère. Faute d'être verte, Alex était on ne peut plus attirante. C'était un peu triste, non, que de passer la nuit avec elle et de ne rien tenter du tout. Même si tenter ne signifiait pas réussir. Il avait eu plus de fois l'occasion de le constater qu'il ne voudra bien l'admettre.
Alex n’y pouvait rien, elle s’interrogé sur la raison qui poussait Peter à « l’inviter » dans son vaisseau. On ne pouvait pas vraiment dire qu’elle s’attendait à ce genre de chose, même si elle voyait bien depuis un moment que le jeune homme avait un côté plus que séducteur. D’ailleurs, elle le lisait bien dans ses paroles actuelles et dans la manière qu’il avait de s’adresser à elle. Encore une fois, il allait dans ce sens puisqu’il ne manqua pas d’affirmer que les terriens n’étaient pas si terribles que cela. Alex ne manqua pas de montrer sa septicité quand il prononçait ces mots. Ce qu’il ne devait pas manquer puisqu’il avait ancré son regard dans le sien, alors qu’il ne se retenait pas de la complimenter. C’était bien ça qu’il faisait après tout, c’était bien d’elle qu’il parlait en affirmant que certain terrien était accueillant, ainsi que séduisant. Un léger sourire vint se poser sur le visage de la mutante quand il dit en plus ensuite qu’il lui devait bien de lui rendre l’appareil puisqu’elle s’était montrée généreuse. Effectivement, elle l’avait été oui en acceptant qu’il passe la nuit chez elle (puisqu’il était complètement perdu), mais en même temps on ne pouvait pas vraiment dire qu’il lui avait trop laissé le choix (quoi qu’elle aurait pu se contenter de l’envoyer bouler, ce qu’elle aurait sans doute fait si ce n’était pas justement lui qui lui avait demandé ça).
Mais Alex se rendait bien compte qu’il y avait bien plus que cette envie de rendre l’appareil dans ces paroles. Elle n’allait pas le lui reprocher, bien au contraire, la mutante devait bien avouer qu’elle appréciait. Même s’il était hors de question, à ses yeux, qu’elle cède (trop facilement), elle aimait bien se laisser prendre au jeu quand même. Elle ne pouvait pas nier le fait qu’elle trouvait ça amusant et que ça avait le mérite de la distraire quand même. C’était quand même mieux qu’une soirée banale qu’elle aurait passé toute seule.
« C’est normal oui, la moindre des choses même. » Reprit-elle sans lâcher Peter des yeux, ne perdant pas son sourire. Même si elle s’amusait plus qu’autre chose, Alex devait quand même bien avouer qu’encore une fois, elle était assez curieuse. Alors si elle avait la possibilité de voir des choses qu’elle n’avait jamais vu, elle était preneuse (même si elle ne se faisait quand même pas trop d’illusion). « Mais qui te dis que tu peux avoir confiance en moi ? Je ne suis peut-être pas si… accueillante que tu penses. »
Comme elle était loin d’être une terrienne comme une autre, puisqu’elle avait ces pouvoirs que sa mutation génétique lui avait offerts. Mais cela, évidemment, Peter était loin de s’en douter. Même si, en partant du principe qu’il était bien un être venant de l’espace (oui, elle ne manquait pas encore de douter légèrement quand même - d’où le fait qu’elle avait encore plus envie de voir un vaisseau spéciale), il avait dû voir bien plus spectaculaire qu’un simple mutant.
eter faisait-il confiance à Alex ? Oui et non. Sur le principe, il n’avait aucune raison de se défier d’elle. Il était impossible qu’elle le connaisse (et c’était bien dommage, d’ailleurs, Star-Lord était d’avis que son nom devrait être connu de tous dans toute la galaxie - galaxie qu’il avait sauvée, au passage, même si tout le monde l’ignorait, et donc s’en foutait - un jour, qui sait… En attendant, il ne pensait pas qu’elle puisse avoir d’hostiles intentions à son égard, sans quoi, elle l’aurait montré bien plus tôt, et ne l’aurait pas invitée à passer la nuit chez elle (quoique c’était peut-être un piège, un plan machiavélique dont il ne saisissait clairement pas la subtilité - et pour cause, la subtilité et lui, hein…). Ceci dit, il ne lui accordait pas non plus une confiance entière et aveugle. Après tout, il ne la connaissait même pas. Ils n’étaient jamais que deux individus, avec leurs singularités et leur secret, qui faisaient connaissances, et ce genre de prémices, Peter en avait connu plus qu’à son tour, quoi qu’il se soit un peu calmé au contact de sa jolie plante (pas Groot, l’autre) verte… Quoi qu’elle ne se montre pas particulièrement coopérative. Au propos que tint son interlocutrice, il ne s’alarma donc pas le moins du monde et se contenta d’esquisser un sourire. Après tout, si elle pouvait se montrer un peu sauvage ou dangereuse, ce n’était pas pour lui déplaire non plus, loin de là. Avoir la « victoire » facile, c’était quand même moins drôle. Et si Peter aimait les gentilles filles dociles, il se foutrait de Gamora comme de l’an quarante. Il l’observa, tentant de déceler dans son regard ce qu’il y avait de sincérité et ce qu’il y avait de jeu dans ses propos. Qui sait, peut-être était-elle effectivement un individu tout sauf fréquentable. Elle ne lui en donnait pas l’air, mais les apparences peuvent souvent être trompeuses.
-J’aime prendre des risques. répondit-il alors dans un léger haussement d’épaules.
En même temps, était-ce faux ? Certainement pas, la vie ne valait à ses yeux d’être vécue que si on jouait les casse-cous, juste ce qu’il faut pour ne pas en crever, mais ce qu’il faut pour se sentir en vie et s’amuser. Quelque chose lui disait que la mentalité d’Alex n’était pas si différente. Après tout, il fallait un goût du danger manifeste pour inviter chez soi un illuminé qui vous disait venir de l’espace et fréquenter des ratons-laveurs parlants.
-Je dois me méfier, selon toi ? demanda-t-il, sans crainte et avec un amusement certain, pour lui, ce n’était jamais qu’un jeu, il n’envisageait rien de conséquent. S’il savait exactement qui il avait en face de lui, peut-être pavoiserait-il moins ? Quoique non, il pavoiserait tout autant. Parce qu’il était Peter Quill. Tout de même.
Son « selon toi » impliquait un « pourquoi », bien sûr, et il devait reconnaître être impatient de savoir si Alex allait lui opposer des arguments susceptibles d’éveiller sa défiance. Et si oui, lesquels.
Alex était loin d’être une femme vraiment fréquentable, il fallait se méfier des apparences. Elle n’avait aucune intention de faire du mal à l’homme qui se trouvait dans son salon, sinon elle ne lui aurait pas permis de rentrer chez elle. Elle avait été même assez sympathique avec le jeune homme, mais ce n’était pas pour autant qu’elle était une enfant de cœur. Quand on la connaissait un peu, qu’on creusait, on se rendait bien compte qu’elle n’était pas une personne fréquentable. Si jamais elle devait tuer Peter, elle le ferait sans aucune once d’hésitation. En même temps, c’était un peu le but de sa vie sinon elle ne jouerait pas les espionnes pour le compte de Magnéto dans l’Hydra. Elle aimait le danger, du moins elle s’en satisfaisait assez. En même temps, elle savait parfaitement comment se défendre. La jeune femme ne craignait pas grand-chose de cet « extra-terrestre » dans son salon, puisqu’elle avait ses pouvoirs pour se défendre au cas où. Elle prenait des risques, comme Peter et il fallait bien qu’il s’en rende compte. Un sourire amusé s’afficha sur le visage de la mutante quand Peter lui affirma qu’il aimait prendre des risques, elle aimait bien jouer un peu avec lui en fait. Elle avait été particulièrement déroutée quand il lui avait affirmé venir de l’espace, mais elle reprenait contenance. Elle avait bien envie de se venger un peu de ces remarques qu’il lui avait fait, de la manière dont il l’avait tourné en bourrique (simplement en disant la vérité en plus, mais il fallait bien avouer qu’une femme vert et un raton laveur pilote c’était quand même étrange).
« Peut-être bien oui. »
Répondit-elle quand l’homme lui demanda s’il devait se méfier. Elle comprenait bien sûr la question sous cette remarque, le fait qu’il cherchait à savoir en quoi il devait se méfier. Mais Alex n’avait pas envie de répondre trop vite, elle aimait faire un peu planer le suspense. La mutante se contenta donc d’observer pendant quelques secondes le jeune homme assit sur son canapé, un léger sourire sur le visage. Finalement, elle reprit la parole au bout d’un moment.
« A toi d’en juger. »
Dit-elle simplement cependant, sans lâcher du regard Peter. Elle aurait très bien pu laisser la conversation comme cela sans rien ajouter, mais elle avait envie de faire quelque chose quand même. Ce n’était pas des paroles cependant qu’Alex fit. Elle continuait de l’observer, un léger sourire, avant d’activer son pouvoir. Elle augmenta donc la gravité de la pièce dans laquelle ils se trouvaient, sans que cela n’ait trop d’effet sur elle-même. Mais Peter devait sans doute le ressentir. Alex ne savait pas si ça allait avoir vraiment de l’effet sur lui (elle ne savait pas comment c’était la gravité dans l’espace en même temps), mais il allait quand même sentir la différence et c’était cela que la jeune femme cherchait. Si elle voulait lui faire du mal, elle s’en serait pris autrement, elle avait d’autre atout (il y avait des armes un peu caché partout dans son logis).
eut-être bien, oui, fut la seule réponse de la jeune femme en premier lieu, et cela avait sans doute de quoi le décourager un rien ou le mettre en garde, mais il ne comptait pas prendre les propos de la jeune femme très au sérieux tant qu'il ne lui aurait pas fourni la preuve formelle qu'il courait le moindre risque. Il ne se sentait pas en danger, quoi qu'il en soit. Il ne pouvait s'empêcher de se dire que si la jeune femme avait voulu intenter quoi que ce fût contre sa personne, elle l'aurait fait depuis un moment déjà, et n'aurait pas attendu de lui offrir gîte et couvert, des délicatesses qui n'avaient pas beaucoup de sens dans l'idée où elle pouvait directement lui en vouloir et avoir quelque intention néfaste à son encontre. Il lui en fallait plus, oui, pour être surpris faute de forcément se croire en danger, car à ce stade, il comptait bien dormir sous ce toit précis quoi qu'il advienne (déjà parce qu'il n'allait clairement pas s'amuser à s'en chercher un autre, et ensuite, parce que sur le canapé ou dans le lit de la jeune femme, il pensait avoir trouvé lieu ou dormir), il attendait donc vraiment de savoir où elle voulait en venir, d'autant que ce sourire en quoi, et ces yeux qui le fixaient intensément (pour son plus grand plaisir, inutile de le nier) lui laissaient comprendre qu'elle ne bluffait pas. Si il ne pensait pas qu'elle soit un danger pour lui (de toute façon, il était Star-Lord, gardien de la galaxie, il savait forcément se défendre), elle l'était peut-être pour d'autres, ou en tous cas, avait la capacité de frapper fort, et ses atouts séducteurs dissimulaient quelque chose d'infiniment destructeur. À lui d'en juger, donc, oui, et au moment où Alex prononça cette phrase, il se produisit quelque chose d'étrange, de clairement (s'il pouvait s'exprimer ainsi alors qu'il se trouvait sur sa planète natale) inhumain. C'était une sensation véritablement étrange, et qui ne pouvait vraiment pas échapper à Peter, la gravité de la pièce avait augmenté. Son corps était attiré au sol, plus que d'habitude, du moins. Peter chercha à se mouvoir, à se lever du fauteuil dans lequel il était installé, mais il n'en était plus capable, comme s'il était collé au sol par des centimètres d'une glue invisible et tenace. Il tourna son regard vers Alex, circonspect. C'était elle qui venait de faire ça, c'était effectivement impressionnant. Et il était évident qu'il fallait se méfier d'elle. Peter, dans l'état où il se trouvait, et tout Star-Lord et gardien de la galaxie qu'il était, aurait bien du mal à faire quoi que ce soit contre elle s'il lui prenait l'envie de s'en prendre à elle. Le simple mouvement de ses lèvres lui semblait dors et déjà être une entreprise ce qu'il y a de plus délicate, et lui demander un effort véritablement considérable.
-Impressionnant. sut-il articuler. Je retiens de ne pas te contrarier, alors.
Alex ne lâchait pas du regard l’homme qui se trouvait assit dans le fauteuil de son salon, alors qu’elle augmentait la gravité de la pièce. Elle avait douté un peu de sa capacité à l’affecter, vu qu’il était quand même logiquement venu de l’espace et donc qu’il avait l’habitude des changements de gravité, mais visiblement elle lui faisait effectivement de l’effet. Ses lèvres s’étirèrent en sourire quand elle vit dans son regard ce qu’il ressentait, alors qu’il tentait de se mouvoir sans en être capable. Il n’avait donc plus qu’à juger par lui-même s’il devait se méfier d’elle ou pas. Alex ne lui voulait aucun mal, sinon elle ne l’aurait pas invité à passer la nuit chez elle (ou plutôt accepté sa demande de dormir chez elle, parce qu’il ne voulait pas partir pour New-York de suite). Elle se serait contentée de le laisser dehors. Elle n’avait donc pas l’intention de lui faire quoi que ce soit, mais elle devait bien avouer qu’elle s’amusait quand même grandement de cette situation. Elle ne pouvait pas s’empêcher de trouver cela très amusant et elle avait bien envie de continuer encore un peu. Elle n’arrêta donc pas son effet sur la gravité et se contenta de se lever, quand Peter affirma qu’il retenait qu’il ne devait pas la contrarier.
« En effet, il vaut mieux pour toi que tu ne le fasses pas. »
Elle ne le quittait pas du regard, continuant de sourire toujours, avant de s’approcher un peu de Peter qui était donc collé au fauteuil. Si elle voulait, elle pourrait faire tout ce qu’elle voulait de ce jeune homme. Et elle avait quand même envie de s’amuser un peu, puisqu’il n’avait pas hésité à la faire tourner en bourrique un peu avant. Il s’était contenté de lui dire la vérité, mais il y avait une manière de mettre des formes quand même. On ne pouvait pas parler directement d’une femme verte, d’un raton laveur pilote à une humaine qui n’avait jamais encore visité l’espace et même encore rencontré un Alien (même si visiblement Peter était un terrien comme elle - ou presque, elle était une mutante après tout). Elle s’approcha donc de Peter, posant ses mains sure les accoudoirs du fauteuil et son visage de celui de l’homme. Elle planta son regard dans celui du jeune homme, continuant de sourire encore.
« Et ce n’est qu’une infime partie de ce que je sais faire. » Ajouta-t-elle, sans un aucun moment diminuer la gravité de la pièce. Elle n’avait aucune envie de le faire, du moins pas pour le moment. Parce qu’elle avait l’avantage pour elle et qu’elle appréciait ça, alors que Peter avait fanfaronné depuis tout à l’heure. C’était elle qui avait les cartes en main à présent et elle n’avait pas l’intention de déposer son jeu sur la table trop rapidement. « Tu devrais te méfier à l’avenir. »
Son sourire s’agrandit encore, sans qu’elle ne le lâche du regard, ses yeux complètement plongés dans les siens.
ur le moment, la situation avait été surtout impressionnante et intrigante, mais plus les minutes passaient, plus il demeurait cloué à son fauteuil, incapable de faire le moindre geste, attiré à la terre de façon incontrôlable, incapable de résister à ce phénomène de gravité, plus il devait reconnaître que la situation devenait partiellement inquiétant. Être à la merci d'une femme aussi attirante que l'était celle qui avait offert de l'héberger pour cette nuit peu de temps auparavant, ce n'était pas complètement déplaisant, et Peter envisageait bien des hypothèses ou une situation de la sorte pouvait être plus qu'engageante, mais il ne pouvait avoir la certitude qu'Alex ait les mêmes idées à l'esprit, et même s'il gardait au visage un sourire relativement confiant, pour l'instant, il n'y avait pas de raisons - encore - de paniquer, il lui était tout de même déjà arrivé d'être plus confiant que cela. Beaucoup plus confiant, même. Il soutint son regard quand elle le planta dans le sien, songeant que même et surtout quand elle se montrait à ce point menaçante, elle savait être terriblement séduisante, et s'il ne ferait pas à la jeune femme l'affront de lui parler de ce qui, dans son organisme, pourrait faire un pied de nez à la gravité pour se dresser vers les hauteurs (comme quelque chose qui appartient à Christian), il admettait qu'il était tout de même partagé entre la simple curiosité, la simple attirance, et la crainte de devoir véritablement intervenir pour se tirer d'un mauvais pas. Quand on vous dit qu'il ne faut jamais faire confiance aux inconnus, hein. Peter, à force de faire tourner tout le monde en bourrique, était habitué à ce que la situation se retourne contre lui.
-J'aime prendre des risques. répliqua-t-il, sans se départir de son sourire (tant qu'il le pouvait encore, il valait mieux, viendrait peut-être un moment où il se délogerait pour de bon de son visage).
Et c'était la plus stricte vérité que d'affirmer cela. Cela se saurait, si Peter aimait suivre les voies toutes tracées, et les voies de la sagesse, donc. Oui, Peter aimait sortir des sentiers battus, et se mettre en danger. Pas au point de risquer sa vie quand même, hein. Mais au point de ne pas faire toujours preuve de prudence, comme il n'en avait très clairement pas fait preuve en prenant la décision de s'inviter chez une mutante dont elle ne savait absolument rien. Et ce qu'il apprenait n'était pas forcément ce que l'on pourrait qualifier d'engageant. D'autant qu'il était véritablement coincé. Il avait beau tenter de s'extirper de sa place, il n'y arrivait pas, son corps lui paraissait aussi lourd qu'une enclume, et il n'arrivait pas à acquérir une telle légèreté. Voilà qu'il se retrouvait à être lourd au sens propre autant qu'au figuré. Et il préférait nettement la seconde option à la première.
Alex ne quittait toujours pas sa position et continuait de planter encore son regard dans celui de Peter. Elle avait le dessus et la jeune femme devait bien avouer qu’elle adorait ça. Elle avait eu le sentiment de se faire tourner en bourrique par « l’extra-terrestre », c’était normal qu’elle se venge un peu. Elle n’avait pas envie d’aller trop loin bien sûr, mais elle avait quand même envie de lui montrer un peu ses capacités. Il l’avait cherché après tout, ce n’était qu’un juste retour des choses. Evidemment, la mutante était loin d’être une sainte et donc n’aurait aucun scrupule à prendre la vie de son « invité », mais elle ne tuait pas quand elle n’avait pas envie de le faire (à moins qu’on l’y oblige avec un ordre, venu de l’Hydra ou de Magnéto). Elle n’avait aucune envie de le faire avec Peter en tout cas, elle se contentait simplement de l’intimider un peu. Malheureusement, elle ne parvenait pas à savoir si elle y parvenait ou pas. Peter ne semblait pas inquiet (ou alors il le cachait très bien), il continuait même de sourire d’ailleurs. Il aimait prendre des risques hein ? Elle l’aurait parié. En même temps, il ne semblait pas vraiment être le genre de jeune homme à se soucier vraiment dans sa sécurité, puisqu’il était quand même venu chez elle pour passer la nuit sans la connaitre. Et il s’était invité en plus, l’idée ne venait pas d’Alex. Elle n’avait donc aucun mal à comprendre qu’il aimait prendre des risques.
Elle l’observa encore quelques secondes, ne quittant pas ses yeux du regard, toujours en souriant, avant de finalement se reculer et d’arrêter l’effet de son pouvoir. Elle se recula d’un pas, pour laisser Peter le loisir de se lever ou non (il faisait bien ce qu’il voulait après tout), sans pour autant le quitter du regard. Alex ne pouvait pas nier que Peter lui faisait quand même de plus en plus d’effet et pourtant, on ne pouvait pas dire que les choses étaient vraiment bien partie au départ. Mais elle voulait bien ne pas être rancunière sur ce début de conversation.
« J’aime ça aussi. »
Si elle n’aimait pas prendre des risques, il était évident que la femme ne serait pas dans les groupes où elle se trouvait. Elle ne serait pas une mutante aux ordres de Magneto et encore moins un agent double chez l’Hydra pour ce dernier. Elle aimait donc prendre des risques, c’était évident et elle ne pourrait pas avoir une vie sans risque.
« Et tu aimes prendre des risques jusqu’à où ? »
Demanda-t-elle finalement, un sourire en coin sur son visage. Elle n’avait pas décalé son regard du visage de Peter, continuant de l’observer de ses grands yeux. Elle avait une petite idée en tête bien sûr, mais elle ne savait pas si cette idée pouvait se loger également dans la tête de Peter. Elle ne savait pas, pourtant cette idée avait effectivement de la place dans leurs deux esprits.
eter n'était pas certain que le regard que lui adressait la mutante, alors que ses yeux ne lâchaient pas les siens, cillant à peine, ait vraiment quelque chose d'encourageant, mais au-delà de ces considérations tout à fait normale, qui relevaient du pur instinct de survie, il ne pouvait s'empêcher de constater que ce regard en question, qui semblait sonder son âme à travers sa rétine avait quelque chose de diablement séduisant. En même temps, ce n'était pas comme si c'était à une chose qui avait échappé à Peter depuis qu'il avait croisé le chemin d'Alex : la jeune femme était plus que charmante, et ce n'était pas pour rien si Peter avait saisi sans se poser plus de questions l'occasion qui lui était donné de passer la nuit chez cette étrangère qui s'avérait aussi dangereuse que séduisante. Pendant plusieurs secondes, rien ne fut dit, leurs regards se contentaient de se soutenir, Peter tentant d'ignorer cette irrémédiable sensation d'être cloué au sol, qui n'avait définitivement rien d'agréable... Puis la sensation disparut peu à peu, et Peter en éprouva un sentiment de soulagement immédiat, comme s'il pouvait soudainement mieux respirer, comme si l'air s'était fait moins dense. Il constata peu à peu retrouver l'amplitude de ses mouvements, bougeant d'abord les bras, puis les jambes, se relevant finalement rapidement du fauteuil où il était assis, comme si ne plus s'y retrouver lui épargnerait pour de bon cette désagréable sensation.
Il s'autorisa un nouveau sourire en coin quand son interlocutrice répliqua finalement qu'elle aussi aimait prendre des risques. Bizarrement (ou pas), il l'aurait parié. Du peu qu'il connaissait d'elle, et c'était au final vraiment très peu mais qu'importe, elle lui donnait vraiment le sentiment de n'avoir pas froid aux yeux et il aimait ce trait de caractère qui ne la rendait que plus attirante. Certes, le coeur de Peter flanchait toujours pour les belles plantes vertes qui semblaient plus promptes à le castagner qu'à succomber à sa "sorcellerie pelvienne" (pour citer Gamora dans le texte), mais son corps, pour sa part, était tout à fait disponible et saurait tout à fait être à la disposition de la froide et dangereuse mutante si celle-ci se laissait séduire. Et Peter avait la prétention de l'imaginer, en vérité, entrevoyant dans ses propos un double-sens qui ne pouvait que le satisfaire et en rien lui déplaire. Il choisit en tous cas de voir une ouverture dans laquelle il avait la ferme intention de s'engouffrer et se rapprocha au plus près d'elle, sans cesser bien sûr de la fixer intensément.
-Tu veux une démonstration ? demanda-t-il avant de briser toute distance entre eux et de déposer ses lèvres sur les siennes.
Au pire, il se prendrait un vent. Autant dire que ce ne serait pas la première fois (quoique Peter avait tendance à énumérer ses exploits en la matière en omettant étrangement de mentionner son nombre équivalent d'échecs).
Alex était amusée de voir Peter se relever après qu’elle ait stoppé la manipulation de la gravité, comme pour retrouver vraiment le pouvoir sur son corps. Elle aimait bien l’effet qu’elle pouvait avoir sur les autres avec son pouvoir, même si ça ne lui servait pas toujours. Enfin dans tous les cas, ce n’était pas vraiment de cette manière que la jeune femme avait envie que les choses se passent maintenant. Elle se permettait de croire qu’il y avait des sous-entendus dans les propos de Peter, son invité pour la nuit. Il y avait cette idée qui avait germée dans son esprit et qu’elle n’avait clairement pas envie d’oublier, autant dire qu’elle espérait qu’elle avait sa place dans l’esprit du jeune homme également. Quand elle lui demanda jusqu’où il aimait prendre des risques, elle espérait qu’il répondrait à cette ouverture qu’elle lui laissait. Elle n’avait pas spécialement envie de faire le premier pas (parce qu’elle continuait d’être vexée par la manière dont il l’avait fait tourner en bourrique quand il était arrivé), mais s’il ne le faisait pas, elle le ferait à sa place. Son regard ne le quittait pas en tout cas et le sourire de son visage ne disparaissait pas non plus. Alex était le genre de femme qui aimait s’amuser de cette manière. Elle n’était pas du genre à s’attacher à autrui, se contentant simplement de prendre du plaisir sur le moment. Elle n’offrait jamais son cœur (qui était aussi dur que de la pierre), en revanche elle n’avait aucun scrupule à offrir son corps. D’ailleurs, elle s’en servait même sans aucun souci pour obtenir ce qu’elle voulait. Peter s’approcha d’elle, lui demandant alors si elle voulait une démonstration. Elle aurait pu répondre qu’elle chose, mais elle n’en eu pas le temps avant que l’homme ne brise définitivement l’espace entre eux pour s’emparer de ses lèvres.
Evidemment, la mutante ne manqua pas de répondre au baiser que Peter lui offrait, le prolongeant même sans aucune gêne. Elle passa ses bras autour du coup de l’homme, glissant ses doigts dans ses cheveux, approchant un peu plus leurs corps. Il était évident que les deux jeunes gens pensaient exactement à la même chose et Alex devait bien avouer qu’elle appréciait cette idée. Elle aurait eu beaucoup de difficulté si elle avait dû se rendre à l’évidence que Peter n’était pas intéressé par ça. Mais il l’était, alors il n’y avait aucune raison de se poser plus de question. Si on avait dit à Alex qu’un homme tomberait du ciel près de chez elle et qu’elle l’inviterait à passer la nuit avec elle (en faisant de l’exercice en prime), elle ne l’aurait sans doute pas cru. Et pourtant…
« Démontre-moi que tu es à la hauteur. »
Le défia-t-elle avant de le pousser pour qu’il se retrouve de nouveau assit sur le fauteuil qu’il avait occupé quelques secondes avant, s’installa à califourchon sur lui pour mieux retrouver le chemin de ses lèvres. Cela ne servait à rien de se montrer moins impatient.
ans des moments tels que celui-ci, il se disait que, finalement, cette bonne vieille Terre natale qui ne lui inspirait pas grand regret (sa sublime musique des années quatre-vingt mise à part), avait tout de même de sérieux attraits. Son lot de bizarreries, aussi. L'attrait que représentait à elle seule la jeune femme face à lui, qui ne faisait pas semblant d'être séduisante, et qui savait, un temps, lui faire oublier les formes inaccessibles et vertes de celle qui lui inspirait sans doute autant d'envie et plus de sentiments, mais également un agacement plus prononcé, et qu'il finissait par considérer comme inaccessible. Alex était une très belle femme et, surtout, s'il ne s'y trompait pas, elle était intéressée. Toute mutante aux pouvoirs dangereux qu'elle était, cette dangerosité ne lui ajoutait que des attraits supplémentaires. Bref, il n'était de retour que depuis moins d'une heure, et il oubliait déjà d'avoir des regrets. Difficile d'en formuler le moindre, d'ailleurs, quand on appréciait un baiser à ce point langoureux et agréable. Peter s'était préparé psychologiquement à l'éventualité de se faire rembarrer. Même s'il n'était pas de nature à s'en vanter (par contre, se vanter de tout le reste ne lui posait aucun problème), ce cas de figure s'était déjà présenté. Mais il n'en fut rien, au contraire, la jeune femme prolongea son baiser, pour son plus grand plaisir. Peter se laissa asseoir sans s'y opposer sur le fauteuil pourtant maudit duquel il n'avait pas été certain de pouvoir se relever tout à l'heure, appréciant seulement le contact de leurs lèvres, et prenant la jeune femme au mot quand elle lui demanda - non, lui ordonna, plutôt - de lui prouver qu'il était à la hauteur, à la hauteur de quoi ? D'elle, sans doute. Ok, challenge accepté, quand on provoquait Star-Lord de la façon dont elle le faisait, il fallait s'attendre à ce qu'il prenne ce défi très à coeur, plus encore quand il savait pouvoir en tirer une véritable satisfaction personnelle. Et il en était convaincu alors qu'elle venait de s'asseoir à califourchon sur lui, qui dans le même temps avait déposé ses mains sur ses hanches, retrouvant ses lèvres, dont il ne se sépara qu'après avoir laissé leurs langues s'emmêler dans une danse des plus lascives.
-Toi-même, s'amusa-t-il alors à déclarer en plongeant son regard dans le sien. Après tout, il fallait savoir être à la hauteur de Star-Lord, également, ce n'était pas une si simple affaire que cela. Enfin si. Mais bon, hein.
Les lèvres du gardien de la galaxie se déposèrent alors dans le cou de la superbe jeune femme tandis qu'il la débarrassait de son haut, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus le moindre tissus pour couvrir le haut de son corps, et c'était une excellente chose, car si la jeune femme était vraiment sublime habillée, la voir nue ne gâchait rien au spectacle c'était plutôt l'inverse. Penchant la jeune femme en arrière il laissa descendre ses lèvres jusqu'à sa poitrine, sur laquelle il s'attarda des plus longuement.
Quand Alex désirait quelque chose, elle avait l’habitude de l’obtenir. Elle était donc particulièrement satisfaite de la tournure que prenait cette soirée, alors qu’elle se retrouvait à califourchon sur Peter Quill ses lèvres collaient aux siennes. Cela n’était pas nouveau que la mutante aimait ce genre de contact avec les humains (et pas humain aussi au passage, elle n’était pas vraiment difficile à vrai dire) et Peter était quand même un très bel homme. Au vu des premiers échanges qu’ils avaient eu, ce n’était pas forcément évident qu’ils se retrouvent dans cette position. Et cela malgré que vraiment, Peter était une personne plus qu’attirante, très au goût de la mutante en tout cas. Même si elle aimait les rapprochements de ce genre et que par moment, elle utilisait son corps pour obtenir ce qu’elle vivait, elle avait quand même des goûts particuliers. Et Peter rentrait parfaitement dans ses critères et elle se disait que peu de femme pouvait vraiment résister à ses charmes. Tant mieux, ce qu’elle cherchait c’était quelque chose de non sérieux, quelque chose qui ne voulait rien dire. Ce n’était pas son genre, elle aimait simplement profiter du moment, de ce que le destin pouvait bien lui offrir. Et puisque Peter, par la force des choses, se trouvait chez elle pour la nuit, autant en profiter.
Et pour le moment, Alex devait bien avouer qu’il profitait quand même pleinement de cet instant avec Peter. L’homme ne manquait pas de savoir s’y prendre, alors qu’il posait ses mains sur ses hanches. La mutante afficha un sourire quand l’homme lui retournant son « ordre », sur le fait de se montrer à la hauteur. La jeune femme avait l’intention de l’être en effet, surtout si Peter avait l’intention de l’être. Autant qu’ils soient tous les deux à la hauteur l’un de l’autre, afin de profiter pleinement de l’instant et de passer un bon moment. Le sourire de la jeune femme s’agrandit quand elle sentit les lèvres de Peter dans son cou, il n’avait vraiment pas manqué d’être doué en plus de cela. Même s’ils ne faisaient que commencer, Alex sentait d’avance qu’elle allait passer un excellent moment. Encore plus quand retira les tissus qui recouvraient le haut de son corps et qu’il la bascula légèrement pour pouvoir déposer ses lèvres sur sa poitrine. D’accord, pour l’instant, l’homme se débrouillait à merveille, Alex ne pouvait clairement pas le nier. Evidemment, la jeune femme ne resta pas en reste. Ses mains parcouraient le corps du bel homme venu de l’espace se glissant sous les vêtements de l’homme afin de venir directement caresser sa peau.
Après s’être occupé pendant un temps de son torse, profitant de ce corps parfaitement dessiné qui ne faisait que lui donner encore plus envie, Alex déboutonna le pantalon du jeune homme avant de tout simplement venir glisser sa main à l’intérieur pour adresser des caresses expertes sur cette partie de l’anatomie de l’homme qu’elle avait bien envie de voir exprimer un désir réciproque. Après tout, l’égoïsme n’avait pas lieu d’être lors de ce genre d’échange.
eter pouvait dorénavant l'affirmer sans craindre de trop s'avancer, cette première soirée sur Terre n'était pas seulement prometteuse, elle était pleine de surprises. À peine de retour sur sa planète natale, il faisait déjà des émules, comme quoi, on ne pouvait tout simplement pas lutter contre le magnétisme dont il faisait preuve sur la gente féminine (oui, bon, il en rajoutait juste un peu). Et pour ce qui était - assez ironiquement en y réfléchissant bien, d'ailleurs - de la première Terrienne à qui il avait fait des avances au cours de son existence, il était manifeste qu'il était loin d'être tombée sur la plus laide. Ce n'était certes pas Alyssa Milano encore (son fantasme d'enfance), mais bon, il est certain qu'ils étaient nombreux, les hommes qui aimeraient se retrouver à sa place à cet instant précis, il était prêt à le parier. Sauf que c'était lui qui s'y trouvait, et il ne manquait pas d'en profiter pleinement, savourant de la surface de ses lèvres et de la pointe de sa langue les courbes généreuses de sa maîtresse du soir qui au passage - et il n'en était pas peu fier, il lui semblait qu'Alex réagissait parfaitement bien à ses traitements, qui se faisaient quand même relativement appliqués en dépit de l'empressement de son désir. C'est qu'il avait une réputation à tenir. Ou tout du moins à créer sur cette planète où il n'avait plus vraiment d'existence. Il ne savait pas combien de temps ils allaient passer ici, ou "il", puisqu'il n'avait aucune idée d'où se trouvait Gamora, pour le moment, il comptait bien en profiter. En profiter, oui, même si le nombre de ses conquêtes avait finalement prit moins d'importance que celle qu'il ne savait justement pas conquérir.
Alex n'était pas en reste non plus, et les caresses de ses doigts fins sur son torse étaient bien loin de le laisser indifférents, chaque parcelle de son corps se tendait (et un en particulier, au passage), et plus encore quand la main d'Alex glissa sous son pantalon, flattant la partie la plus intime de son anatomie, qui ne manquait pas de réagir à ce contact, de même que Peter, qui exprimait le plaisir qu'il éprouvait à grands renforts de gémissements et de râles de plaisirs, qui s'intensifiaient à mesure que les caresses expertes de la mutante faisaient leur oeuvre. Quand il se sentit au bord de succomber à ce délicieux traitement, il interrompit le geste de la jeune femme pour mieux venir déposer ses lèvres sur les siennes, dans un baiser enflammé, sa langue entamant une danse lascive avec la sienne. Il en profita en même temps pour débarrasser la jeune femme de ce qu'il y avait encore de tissu pour recouvrir son corps. Et ses lèvres abandonnèrent alors celles de sa maîtresse pour retrouver sa poitrine, plus glisser le long de son ventre avant de venir explorer le lieu le plus intime de son anatomie.
S’il y avait bien une chose qu’Alex appréciait dans l’acte physique en lui-même, c’était quand ses partenaires semblaient apprécier ses traitements. Elle avait une certaine fierté à entretenir, elle souhaitait parvenir à être une amante hors du commun. Même si son désir passait avant tout (en plus elle avait tendance à être égoïste), elle adorait vraiment sentit que les autres étaient réceptifs. Et visiblement, Peter l’était parfaitement. Elle le sentait, entre ses mains, son corps parlait pour lui. Mais elle adorait encore plus entendre ses râles sortir de sa bouche, nouvelle preuve de ce qu’il pouvait ressentir. Oh oui, la mutante adorait vraiment ça, mais elle aimait aussi beaucoup les caresses de l’homme sur son corps. Finalement, il semblait que cette rencontre soit bien plus agréable qu’elle ne l’avait cru de prime abord. Quand Peter avait commencé à lui parler de son raton laveur et de sa plante verte, elle l’avait pris pour un fou (mais c’était bien connu, c’était elle la folle), ne s’attendant pas à ce que la soirée se passe aussi bien. Et finalement, ils trouvaient assez bien leurs comptes tous les deux. Peter était un bel homme, avec un physique… très avantageux, elle ne pouvait qu’avoir envie d’en profiter un maximum. Ce qu’elle faisait donc.
Quand elle sentit l’homme proche de succomber à ses caresses, il arrêta son geste pour venir s’emparer de ses lèvres. Alex ne manqua pas de pousser un soupir de frustration, mais elle l’oublia rapidement avec le baiser enflammé que l’homme lui offrait. Leurs langues se retrouvaient pour danser ensemble, parfaitement compatible. La mutante se laissa faire quand l’homme la débarrassa des derniers tissus qui recouvraient son corps, avant que ses lèvres ne quittent les siennes pour glisser le long de sa peau, s’attardant un instant sur sa poitrine pour venir rejoindre une zone bien plus agréable. En plus d’être un bel homme, Peter était un amant formidable. Elle ne pouvait vraiment pas le nier, elle était bien incapable de ne pas succomber à ses traitements. D’ailleurs, ses gémissements reprirent de plus bel. Elle était bien incapable de les retenir et ne manqua pas de s’approcher de l’extase à son tour. Sauf qu’elle n’avait aucune envie de le laisser parvenir à ses fins de cette manière ou plus précisément, elle avait envie de bien plus que cela. Elle arrêta donc l’action de son amant d’un soir pour que leurs lèvres se rencontrent de nouveau. La jeune mutante l’entraîna avec elle, vers le lit, le faisant s’allonger dessus avant de venir sur lui à califourchon. Ses mains se refaisaient baladeuse, venant de nouveau titiller cette zone sensible du jeune homme. Ses lèvres quittèrent un instant celles de Peter pour glisser le long de sa joue et venir mordiller le lobe de son oreille.
« J’ai envie de toi monsieur l’extra-terrestre. »
Lui murmura-t-elle alors à l’oreille, d’une voix sensuelle. Elle n’avait pas vraiment besoin de l’exprimer, ça se voyait suffisamment, mais elle trouvait ça agréable et amusant quand même de le dire.
eter devait bien reconnaître que si la situation avait prit une tournure inattendue, elle était à l'inverse de lui déplaire, et que sa première nuit passée sur terre avait toutes les chances de conserver à son esprit un goût certain de "revenez-y plus souvent". D'autant que cela faisait un moment qu'il n'avait plus fréquenté d'aussi charmante créature. Peter était un coureur. C'était comme ça, c'était dans sa nature. Mais depuis la formation des gardiens de la galaxie, il devait reconnaître que ça avait été un peu la diète. Déjà parce qu'il n'était pas évident d'avoir un semblant d'intimité avec tout ce barnum... ensuite parce que... bon, il ne courait plus forcément après puisque, pour la première fois, il se contenterait bien d'une seule. Sauf que bon, quand une opportunité aussi séduisante se présentait, il n'allait pas faire la fine bouche non plus, d'autant que sa jolie plante verte, en attendant, lui paraissait parfaitement désintéressée. Peut-être était-ce ce léger temps d'abstinence qui l'invitait à d'autant plus d'application, dans tous les cas, il n'était pas peu fier de constater qu'il semblait faire un sérieux effet à la jeune femme, qui ne boudait en tous cas pas son plaisir quant au traitement qu'il adressait à son cœur. Bien qu'elle ne le laissât pas aller jusqu'au bout, il ne dit rien, présumant de la suite des festivités. Et manifestement, il avait présumé juste, puisque la jeune femme l'entraîna dans sa chambre, et l'allongea sur son lit, ce que Peter la laissa bien sûr faire dans la plus parfaite docilité. Elle se positionna à califourchon sur lui. Il ferma doucement les yeux alors qu'elle prenait à nouveau soin comme elle savait si bien le faire de la partie la plus sensible de son anatomie tout en s'emparant de ses lèvres. Il n'ouvrit finalement les yeux que lorsqu'elle vint lui souffler quelques mots à l'oreille après lui en avoir mordillé le lobe. Un sourire en coin s'afficha sur son visage. Monsieur l'extra-terrestre. Il préférait "Star-Lord", mais bon, ça faisait très bien l'affaire malgré tout. Satisfaire la belle mutante étant bien loin de lui poser problème, Peter ne se fit pas davantage prier pour faire ce dont il avait envie depuis un moment déjà. Sans répliqua de suite, il s'immisça en elle sans plus de ménagement.
-Bienvenue sur ma planète.
Punchline bien pourrie au demeurant, mais quelle importance. L'essentiel était le résultat. Et franchement, Peter considérait qu'il n'avait rien de désagréable. Moins encore quand il entama un lent mouvement de va et vient (qui ne tarderait pas ensuite à s'accélérer) qu'il accompagna de caresses déposées sur la poitrine parfaitement sculptée de la jeune femme, et d'un baiser qui ne manquait d'aucune langueur, et qu'il intensifiait, d'ailleurs, à mesure que le plaisir faisait de même.
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Mar 24 Mar - 14:59
