Je suis un vrai danger public, quand je ne me contrôle pas [P.V : Charles Xavier]

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 Je suis un vrai danger public, quand je ne me contrôle pas [P.V : Charles Xavier]

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MessageSujet: Je suis un vrai danger public, quand je ne me contrôle pas [P.V : Charles Xavier]   Je suis un vrai danger public, quand je ne me contrôle pas [P.V : Charles Xavier] Clock10Jeu 1 Juin - 17:40

 
Je suis un vrai danger public,

quand je ne me contrôle pas

Nous sommes en semaine, c'est assez calme au boulot, pas beaucoup de clients. Les clients viennent beaucoup plus le week-end surtout le vendredi soir, pour oublier un peu leur dure semaine au boulot. Alors, il arrive qu'en semaine, quand les clients se font rare, que l'on puisse rentrer plus tôt et ce soir, c'est le cas. Je ne me suis pas laissé prier quand le patron m'a proposé de partir avant l'heure prévue. J'ai presque couru vers mon vestiaire, j'ai enfilé mon jean, mon débardeur noir mit ma veste en cuir noir par-dessus et enfiler mes bottes en à peine quelques minutes seulement, plus rapide ce n'est pas possible. Je dis au revoir à tout le monde, puis je sors par la porte de derrière en sifflotant. Je regarde ma montre pour voir quelle heure il est : 3H35. Je vais rentrer chez moi tranquillement et faire un bon gros dodo, comme ça demain matin, quand j'irais voir ma mère, je ne serais pas trop fatigué.

Alors que j'ai à peine fait quelques pas, je sens soudainement, je sens mon téléphone vibrer au fond de ma poche de jean. Je l'attrape immédiatement me demandant qui cela peut-il bien être, à une heure aussi tardive. Mon regard se fige quand je vois le numéro afficher, je le connais, je le reconnais. Je commence à trembler de tout mon long, j'appuie difficilement sur le bouton pour décrocher. Ma voix tremble, j'essaye de retenir mes larmes comme je peux.


- Allô ?

- Mademoiselle Johnson ? Je suis désolé de vous appeler à une telle heure, c'est le St Elizabeth’s Hospital à l'appareil.

Bien sûr, je sais qui vous êtes, je connais votre numéro par cœur, c'est pour cela que je tremble et que je me retiens de pleurer au téléphone. Je sais aussi que si vous appelez à une telle heure, c'est parce que vous avez une mauvaise nouvelle pour moi... Je n'ose vous poser la question, j'ai bien trop peur de la réponse, de plus ma gorge commence à se serrer, j'ai du mal à parler. J'arrive difficilement à vous répondre :

- Oui... Qu'est qu'il y a ?

- Eh bien, vous avez tenu à être informés de tout, qu'importe l'heure de la journée, vous nous aviez dit travailler la nuit, donc cela ne vous...

- Abrégez, je vous en prie !

- Je suis désolé... Votre mère vient de faire une crise cardiaque, son état stable pour l'instant, mais... Elle est malheureusement tombée dans le coma... Je suis sincèrement désolé...


- ....

- Mademoiselle Johnson ?

- Merci de m'en avoir informé...

- Mademoiselle Johnson, si l'on peut faire quoi que....


Je ne lui laisse même pas le temps de finir sa phrase, j'ai déjà raccroché. Je déambule dans une petite ruelle, je suis à peine à quelques pas de mon boulot. Je ne pourrai pas me contenir jusque chez-moi... Il faut que j'explose, que je hurle, que je pleure, que je... Oh et puis merd* ! Je tape de toutes mes forces dans une poubelle vide, je l'envoie valser à l'autre bout de la ruelle. De la glace s'est formé là ou mon pied à taper dans la poubelle. Je n'ai pas besoin de me regarder dans une glace, je sais que ma peau est bleue et que mes cheveux sont blancs, comme de la neige. Je hurle dans cette ruelle toute ma colère, je tape dans tout ce que je trouve, laissant de la glace apparaître tout autour de moi. Je finis même par taper du poing contre le mur, le recouvrant peu à peu de glace. Au bout de quelques minutes, je me laisse tomber par terre, contre ce mur en larmes. Je n'arrive pas à m'arrêter, mes larmes coulent toutes seules le long de mes deux joues avant de tomber par terre. Par ailleurs, ces larmes se transforment en petit glaçon lorsqu'elles coulent sur mes joues. L'air est devenu glacé dans cette ruelle, on sent tout de suite une différence de températures. Je sais que je ne devrais pas laisser mes émotions m'envahir, car je prends le risque que quelqu'un me découvre ici et qu'il découvre surtout que je suis différente. Mais comment ne pas s'effondrer en larmes après avoir appris une telle nouvelle ? Je me mets en boule, je rapproche mes genoux de mon visage, comme cherchant à me cacher... Avec un peu de chance et vue l'heure qu'il est, personne ne me remarquera moi et surtout la glace un peu présente partout dans cette ruelle.

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MessageSujet: Re: Je suis un vrai danger public, quand je ne me contrôle pas [P.V : Charles Xavier]   Je suis un vrai danger public, quand je ne me contrôle pas [P.V : Charles Xavier] Clock10Mer 2 Aoû - 22:13

Je suis un vrai danger public, quand je ne me contrôle pas.
Charles savait qu’il devait se rendre à l’institut afin de prévenir ses élèves, ses amis, mais il ne s’y était pas encore résigné. Parce qu’il devait se montrer prudent, à cause de l’homme qui l’avait tué quand même, mais aussi parce qu’il ne savait pas encore exactement comment s’y prendre. Avec ses pouvoirs, Charles se doutait qu’il allait parvenir à convaincre ses camarades qu’il était bien lui, mais ça n’allait pas vraiment être facile à avaler. Et comment les choses allaient se passer une fois qu’il serait de retour. Charles se posait la question. Pour le moment, donc, il se contentait simplement d’errer ici et là, sans encore de réel but. Mais le professeur X préparait son retour quand même, parce qu’il se doutait qu’il n’allait pas pouvoir rester dans l’ombre indéfiniment. Il attendait simplement le bon moment, le bon timing.

Mais pour le moment, donc, il était encore dans l’ombre et ne faisait rien de particulier. Ce soir-là, Charles se promenaient dans les rues sans réel but. Il n’en avait pas non, il se contentait simplement de mettre un pied devant l’autre afin de marcher… juste parce qu’il appréciait de marcher. Pendant des années, pendant plus de la moitié de sa vie d’ailleurs (la majorité de sa vie) il avait vécu en fauteuil roulant. Il ne pouvait donc qu’appréciait de marcher… de marcher purement et simplement. C’était le genre de chose qu’il redécouvrait et qu’il aimait. Mais alors qu’il marchait dans la rue, Charles ne put s’empêcher de ressentir quelque chose. Ce n’était pas encore très puissant au début, mais à force de s’approcher de la source, il sut tout de suite ce qu’il était en train de ressentir. Une mutante, c’était une mutante, il en était sûr et certain. D’ailleurs, Charles se demandait s’il ne l’avait pas déjà ressenti avec le Cérébro. Mais en même temps, il avait ressenti énormément de mutant depuis qu’il avait commencé à scanner les mutants avec la machine. En tout cas, Charles s’approcha. Il rentra dans la ruelle, sentant tout de suite que la température avait descendu. Il ne savait pas exactement ce qu’il allait découvrir, mais de toute façon il n’avait pas l’intention de reculer. Quand il fut en face de la jeune femme en pleure, il ne put que constater en plus – malgré l’obscurité de la ruelle – les changements physiques. Se doutant que le teint de sa peau, la couleur de ses cheveux n’étaient pas comme cela d’ordinaire.

« Mademoiselle, vous allez bien ? »
La question était sans doute complètement idiote, surtout que Charles pourrait très bien entrer dans l’esprit de la jeune femme pour obtenir l’information, mais il la posa quand même. Il voyait bien qu’elle n’allait pas bien évidemment, mais sa question n’était pas réellement celle-là. « Qu’est-ce qu’il vous arrive ? »

C’était plutôt celle-là cette question en effet. Même si encore une fois, c’était peut-être un peu maladroit.
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