Un des nombreux désavantages d’agir sur un coup de tête est de ne pas toujours mesurer l’ampleur que les conséquences peuvent avoir…
J’avais eus une sublime idée pour libérer mon père. Étant enfant, il avait été engagé par l’HYDRA pour espionner le camp ennemi. Ayant une parfaite mémoire photographique, il avait retenu la formule SSS, la formule qui a fait de Steven Rogers, le Captain America qu’on connait tous aujourd’hui. Seulement, il n’a jamais révélé cette formule à l’HYDRA ! De fait, je me suis dis que si j’avais cette formule à ma disposition, je ferais alors partie des rares personnes qui connaissent le secret de cet Héros… !
Sur un coup de tête, j’étais rentrée chez ma mère sans même lui adresser un regard, traversant la maison tel un courant d’air et s’écrasant dans le bureau personnel de mon père, condamné jusqu’à ce jour. Seul un professionnel du cambriolage est capable de violer cet endroit ! Donc, moi ! Etant la fille du plus grand cambrioleur du monde, j’étais totalement capable de mettre en action ce que mon père à passé sa vie à m’enseigner : devenir comme lui ; une cambrioleuse hors repère ! Trouvant alors la formule, je la mémorisai à mon tour et la remise bien à sa place, renfermant alors tous les secrets de mon père dans son bureau, comme avant ma venue. Je sorti de chez ma mère, comme j’y étais entrée ; sans lui adresser le moindre regard et sans prêter attention à ces belles paroles…
Maintenant que j’avais la formule en tête, il fallait que je me trouve un contacte dans l’HYDRA pour pouvoir faire chanter le Captain et qu’il m’apporte ainsi l’aide don j’ai besoin pour libérer mon père de prison… Un sacré chantage n’est-ce pas ? … Oui je trouve aussi… Néanmoins, j’en ai assez de regarder mon père à travers ces barreaux sans rien pouvoir faire… Il faut que je le libère et il faut que je passe à l’action maintenant !
Pendant tout un temps, je fis de longues recherches sur l’HYDRA… J’essayai de rentrer en contacte avec eux et j’en trouvai les moyens… Malheureusement pour moi, en agissant ainsi, je n’avais absolument pas pensé au SHIELD ! … Cette organisation surveille l’HYDRA à une telle échelle qui m’est inconnue, que je ne savais même pas que mes recherches étaient filtrées… Vous voyez le genre ?! De plus, je n’y avais même pas pensé…
Il commençait à se faire tard… Je regardai ma montre, il était 1h38 du matin ! Super… Je soupirai et je regardai alors mon seul et unique canapé deux places et vit tous mes chats tout autour qui étaient bien loin dans leur sommeil ! Je pris celui que j’avais sous les genoux et je le déposai avec les autres, histoire d’aller prendre une bonne douche pour me détendre. Je refermai mon ordinateur portable et coupai la petite lampe de bureau qui m’aidait à voir mon clavier. Je profitai de cet instant délicieux sous la douche, sentant alors tout le chemin que parcourait l’eau chaude… Soupirant, la vapeur d’eau fit de magnifiques dessins dans l’atmosphère… Je mis une serviette de bain autour de moi et je pris le soin de sécher mes cheveux, ou du moins le plus gros. Il était temps de piquer un somme ! Surtout quand il est déjà : 2h15 du matin ! Et dans quelques heures seulement je me lève pour aller bosser… Je crois que la plus part des gens se diraient qu’ils resteraient bien au lit, sauf que, depuis toujours, je sais que l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt ! Mon lit et moi, même si c’est une grande histoire d’amour, je n’éprouve aucun mal à m’en séparer pour travailler… Je sais qui je suis, ce que je fais et je me bats au jour le jour pour devenir la meilleure. Je n’aurais de répits que le jour où quelqu’un me tueras. Car oui, je sais que la probabilité pour mourir de vieillesse est très peu probable dans mon cas. Vu le nombre d’ennemi et de problème que j’ai l’art de m’attirer, il n’y a aucune chance pour la mort naturelle m’approche… ! Triste résolution n’est-ce pas ?!
En sortant de ma pauvre salle de bain, je m’arrêtai sur le seuil… Quelques secondes de silence et je sentais que quelque chose clochait… Dans le noir de mon appartement pratiquement vide et plus que modeste, je regardai vers la fenêtre pour voir si l’impression que je ressentais venait d’un observateur extérieur, mais je ne vis personne malgré la rapidité du mouvement de tête que j’avais donné… L’air de rien, je partis dans ma chambre où j’enfilai mon pantalon, mon soutient gorge et ma veste en cuir noir et pied nus, je fis alors la visite de mon appartement pour voir s’il y avait un intrus, même si j’étais persuadée que non. Impossible quand on travail face à la seule porte d’entrée et dos à la seule fenêtre de l’appart’ !… N’ayant pas d’arme chez moi – Le Queens c’est bien trop dangereux ! – je regardai alors mes chats. Certain d’entre eux avaient les oreilles tournées vers l’origine d’un bruit. La déduction fut rapide et simple, quelqu’un était derrière ma porte ou dans le couloir de mon appart’ miteux… Surement en train de m’écouter… Pieds nus toujours, je me dirigeai alors vers ma cuisine, adjacente au mini-salon-bureau-hall d’entrée… Je ne fis aucun bruit, lui donnant alors un faux signale… En espérant ainsi qu’il croit que je suis partie me coucher alors que je l’attends paisiblement dans ma cuisine, dos contre mur, prête à bondir tel un félin sur cette pauvre proie inconsciente de rentrer dans un tel endroit… Si elle ose le faire !
Les choses ennuyeuse pour Clint, étaient les missions de 'surveillance'. Il y a peu, le SHIELD avait découvert qu'un individu faisait des recherches sur l'HYDRA. Personne ne savait de qui il s'agissait, la seule piste était un quartier du Queens, à New York. Et Clint devait se rendre sur le terrain pour découvrir de qui il s'agissait. l'Agent avait revêtu une de ses nombreuses tenues de terrain, constitué d'un pantalon noir assez serré mais lui permettant une grande liberté de mouvement. L'Avantage de ce pantalon était des petites "fentes" dans lesquelles ont pouvait y glisser un couteau sans risquer de déchirer le tissus et de se couper. Pour le haut, Clint portait une veste à manches longues noire également. Cette dernière lui laissait également une grande liberté de mouvement. Comme à son habitude, Clint avait glissé son arc dans son dos ainsi que son Carquois sur lequel se trouvait de nombreuses flèches aux utilités diverses.
C'est la nuit bien entamée que Clint arriva au pied d'un immeuble du Queens. Minuit passé, il n'y avait personne dans la rue. Clinton entra dans l'immeuble et monta à l'étage indiquer par le traçage informatique. Il arriva devant une porte et écouta quelques secondes. De l'eau coulait. Habillement et silencieusement, Clint força la porte de l'appartement en l'ouvrant malgré le fait que cette dernière soit fermée à clé. Après quoi l'Agent entra dans l'appartement mais resta dissimulé dans le petit couloir d'entrée quand il entendit une porte s'ouvrir. Clint avait remarquer les nombreux chats de l'appartement qui avaient tourné la tête vers lui. Cependant personne n'arriva et bientôt, le silence fut de retour. Cependant, Clinton n'avait entendu aucun bruit de portes ce qui signifiait donc que l'individu était encore éveillé et l'attendait surement. Par précaution, Clint encocha une flèche à son arc et le banda, le gardant cependant le long de son corps. Après quoi l'agent sortit de sa cachette et remarqua immédiatement la jeune femme debout dans la petite cuisine. Avant même d'avoir fait quoique ce soit, il porta l'arc à hauteur de tirée et dit, s'adressant à la jeune femme :
« Je ne te ferais pas de mal si tu répond à mes questions. Je m'excuse d'hors et déjà d'avoir pénétré par effraction dans ton appartement, on est jamais trop prudent. »
Clint sortit entièrement de sa cachette mais garda son arc bander à hauteur de visée, il se trouvait face à une jeune femme d'environs 22ans, en reconnaissant la silhouette d'une femme, il n'avait pas voulu être trop brutal, mais à présent il se demandait s'il avait bien fait. Il fronça les sourcils, c'était elle qui faisait toute ses recherches ? Pourquoi ? Elle n'avait pas le profil de quelqu'un voulant rejoindre l'HYDRA. Mais après tout, on était jamais trop prudent et les apparences sont parfois trompeuses. Clinton en avait déjà de nombreuses fois eu la preuve.
Dos au mur de ma cuisine, je vis enfin le bout d’une flèche apparaître devant un demi visage masculin et ce, très rapidement ! Je savais qu’il était là, j’avais pu facilement deviner sa présence… Ce n’est pas la première fois que je reçois de la visite… bien qu’elle soit toujours malveillante ceci dit ! A la réflexion, je n’ai jamais invité qui que se soit ici je pense… ! Bref, ce n’est qu’un détail, mais dans ce genre de cas, je sais à quel point cela peut-être dérangeant de voir qu’un inconnu viole votre intimité. Je ne suis que trop bien placée pour le savoir ! En effet, je le fais tout le temps, sauf que les fois où les propriétaires s’en rendent compte, sont très rare ! Mais soit. Comme je veux éviter ce terrible sentiment, j’éviter de garder quoi que se soit ayant de la valeur chez moi. Mes chats savent sortir par la fenêtre et vivre leur vie de chat de gouttière, comme ils l’étaient avant… Une table, une chaise, de quoi cuisiner un petit peu et un ordinateur où rien n’est stocké… Les précautions sont de mise quand on fait un travaille comme le mien et quand on mène une double vie comme la mienne… Ceci dit, ce n’est pas la première fois que je me retrouve face à un de mes visiteurs nocturnes… ! Sauf que celui-ci, était étrangement équipé. Cela me surprit ! Un arc ?! Sérieusement ?!! Je cru un moment à une blague, mais vu la qualité de l’équipement, j’ai tout de suite remarqué que ça ne pouvait certainement pas être une farce… J’haussai un sourcil et croisai les bras. Il me dit alors qu’il ne me ferait pas de mal si je répondais à ses questions… Et bien ?! Si ce n’est qu’une entrevue pour des questions, pourquoi ne m’a-t-il pas simplement convoquée ou être venu à ma rencontre au boulot ou que sais-je encore ?!! Mais je le sous-estime… S’il est armé ainsi, ce n’est certainement pas un homme de main d’un des antagonistes d’un de mes clients… Non… Ce doit être plus grave que ça…
Puis, il eut tout de même la décence de s’excuser pour avoir pénétré par effraction dans mon appart’. Dans mon taudis tu veux dire ? Mais merde ! Aucun de mes clients ne sait où j’habite ! PERSONNE ne sait où j’habite – à part mon concierge ! – Là c’était certain… Cette personne n’était pas là en conséquence de mon boulot… « On est jamais trop prudent » Je suis une pauvre nana en soutien-gorge et en veste ainsi qu’en pantalon encore à moitié mouillée avec les cheveux encore dégoulinant de 22 ans non-armée, il est 2 heures du matin dans un appartement pire que vide… comment est-il possible de dire une chose pareille ?! Note qu’il ne sait peut-être pas encore QUI je suis… En faite, il aurait même plutôt raison ! Mais alors, serait-il au courant de mes agissements nocturnes … ? Mon cœur se serra un petit peu mais mon visage resta parfaitement neutre… Néanmoins, même si j’étais parfaitement conscience de ma réputation secrète, je répondis : « Vous ne me laissez pas vraiment le choix là… ! » Dis-je en décroisant les bras et en relevant les épaules comme pour souligner cette évidence… Ha oui ! J’oubliai presque un détail… Je ne suis absolument pas pudique… ! De plus, en faisant ce geste, cela montrait bien que je n’étais guère armée ! De toute façon qu’on se le dise, je n’ai pas besoin d’arme… mon agilité me suffis amplement ! Et ainsi, dans toutes circonstances, je peux être sur d’avoir une chance de rester maître de la situation… Mais soit. Ici, ce n’était clairement pas mon cas !
Il sortit enfin entièrement de sa cachette mais toujours avec sa flèche pointée vers moi. Il n’était qu’à 5 ou 6 mètres de moi et, rebaissant mes épaules, je m’appuyai de mes mains sur mon plan de travail, ainsi que mes fesses et croisai alors une jambe devant l’autre en position d’attente plutôt décontractée, comme si j’avais l’habitude d’avoir du monde menaçant face à moi… En faite, c’est même souvent le cas ! « …. Je vous écoute...! » Dis-je sur un ton un petit froid et impatient de savoir ce qui allait m’attendre et surtout savoir le dénouement de cette histoire… !
Clint était toujours là, face à cette jeune femme, dans son appartement, en pleine nuit. Parfois l'agent se demandait pourquoi il acceptait ce genre de mission nocturne alors que ce n'était pas son domaine de prédilection. La nuit, la visibilité était clairement réduite et tirer à l'arc était bien plus pénible. Certes il avait appris à tirer de nuit - après tout, il n'est pas un des meilleurs archets pour rien - comme de jours en se fiant au son l'entourant mais il était toujours plus utile de pouvoir se servir de sa vue. Une flèche était toujours encocher à l'arc et pointée sur la jeune femme, Clint ne comptais pas retirer cette dernière avant qu'elle ne capitule ... ou non, à elle de voir mais il valait bien pour elle qu'elle décide de coopérer.
« Vous ne me laissez pas vraiment le choix là… ! »
Il était vrai que ce n'était pas vraiment un choix, mais plutôt une obligation. C'était toujours plus simple quand l'on coopérait avec le SHIELD, plus simple ... et moins dangereux pour la personne en question. Clint releva légèrement la tête et fixa la jeune femme, elle avait changée de position, maintenant les bras décroisé et accoudées contre un meuble derrière elle.
« …. Je vous écoute...! »
Clint hocha la tête et finit pas baisser son arc, rangeant au passage la flèche décocher dans son carquois mais garda son arc à la mains, pour pouvoir tirer très rapidement en cas d'attaque venant de la jeune femme. L'Agent se redressa et avança d'un pas afin de se trouver à 3/4 mètres de la jeune femme. Elle paraissait inoffensive, pour le moment Clint n'arrivait toujours pas à faire le lien entre la personne devant elle et la personne faisant des recherches incessantes. D'une voix calme, Clint commença son interrogatoire.
« Pour commencer mon nom ne vous servira pas, tout ce que vous avez à savoir c'est que j'appartiens au SHIELD et que nous avons récemment découvert que vous faisiez des recherches sur l'HYDRA, à moins qu'une autre personne n'habite ici mais je sais très bien que c'est faux. J'aimerais donc savoir pourquoi vous faites ses recherches car nous vous surveillons depuis pas mal de temps et vos recherches sont de plus en plus précises. »
Clint n'avait pas quitté la jeune femme des yeux durant ses questions. Il espérait qu'elle allait continuer à être coopérative afin que tout ca soit régler rapidement.
Une fois que je lui exprimai ma coopération forcée, mon visiteur nocturne baissa enfin son arc. Loin de moi l’idée d’avoir peur de ce genre d’arme, bien que ce soit plutôt rare, mais disons plutôt que s’il me plantait une flèche, il ferait quoi au juste ?... La question m’avait rapidement traversée l’esprit… Mais rapidement ! N’oublions pas qu’il à peu près deux heure du matin et que je suis un petit peu fatiguée… Aurait-il laissé ma dépouille ici ? Est-ce qu’il se serait barré en courant ? Hmmm… Je ne sais pas !
Il se redressa alors et avança d’un pas dans ma direction. Il était plutôt étrangement habillé aussi… Cela ne fit qu’en rajouter à mes suspicions…. En vérité, je ne savais pas trop à quoi m’attendre car, c’était la première fois que je me retrouvais dans ce genre de situation. Même si je sais que je ne dois ABSOLUMENT PAS le faire remarquer, j’eus quand même un haussement de sourcil et un petit dératé au niveau du cœur quand j’appris qu’il était un agent du SHIELD… Il était là parce qu’ils ont remarqué que je faisais des recherches assez poussées et récurrentes depuis quelques temps sur l’HYDRA… Et merde ! Je n’avais pas pris en compte ce truc-là dans mes calculs… Je savais que l’HYDRA était surveillé par le SHIELD, mais j’avoue que lorsque j’ai débuté mes recherches, elles étaient tellement légères que cela ne pouvait pas alerter qui que se soit… Mais depuis quelques jours, j’ai réussi à avoir des informations importantes sur certaines de ses membres ! Ce qui allait représenter des éléments de bases pour mon alibi contre le Captain America !
Il voulait savoir pourquoi je faisais ses recherches bien entendu… Alors déjà, une chose qui ne me plais pas du tout, c’est qu’il se permet de me menacer en me tutoyant et qu’après, il me pose des questions en me vouvoyant ?! … Est-ce qu’il sait ce qu’il veut ?? Bref, ce n’est qu’un détail, mais quand on est détective de profession, on s’accroche aux moindres détails par défaut professionnel… Et malheureusement, les mots et la façon de parler m’enseigne beaucoup de chose, tout autant qu’observer et analyser.
Néanmoins, il fallait que je réponde… Je soupirai longuement comme si cette question était totalement désuète : « Si vous faites partie du SHIELD monsieur X, vous devriez savoir quel est mon métier n’est-ce pas ?! … » Dis-je d’une façon un peu sarcastique… J’avais évidemment l’intention de faire passer mon métier pour excuse. Prétexter sans doute un client qui recherche des informations sur un pauvre type qui fait maintenant partie de l’HYDRA et que je dois espionner pour je ne sais quelle raison, confidentielle, de toute façon. J’espérais réellement que mon excuse/question/sarcastique allait être crédible et allait prendre… Sur ce moment d’attente, j’étais en train de contrôler ma respiration. Je sentais bien mon cœur battre plus vite d’un temps à cause du stresse et du coup, mes exercices de respiration allaient très certainement camoufler ce défaut et calmer ces petites pulsions… Je reste maître de la situation, tant que je suis chez moi. Je suis maître de la situation, je suis maître de la situation, je suis maître de la situation…
La jeune femme eut un haussement de sourcil quand Clint parla du SHIELD. Si elle faisait des recherches sur l'HYDRA, elle était forcement au courant qu'ils étaient surveillés de très près par le SHIELD. Sa réaction étonna légèrement Clinton mais il n'en dit rien, il resta debout, face à elle. Qu'allait-elle prétexter comme excuses ? De nombreuses fois Clinton avait eu à faire à des personnes de ce genre, des missions sans trop d'importances de ce genre n'étaient pas rare. Bien que Clint était habitué aux missions à plus haut risque, il lui arrivait, comme ce soir la, d'effectuer des missions de ce genre.
« Si vous faites partie du SHIELD monsieur X, vous devriez savoir quel est mon métier n’est-ce pas ?! … »
Cette jeune femme commençait à énervé Clint, si elle ne se montrait pas plus coopérative, il ferait en sorte qu'elle le soit, et rapidement. Les agents du SHIELD de faisaient pas dans la dentelles, ce n'était pas leurs spécialités. Tout devait aller vite pour récupérer le plus d'informations en un minimum de temps. Le temps, c'était le grand ennemi de la plupart des personnes. C'est lui qui vous rend en retard, c'est lui qui influe sur la vitesse d'une mission : Vite ! On va manquer de temps, les informations vont être dévoilées ! C'était ainsi depuis toujours, et ca le restera surement.
« Nous savons tout de vous, Félicia. Légalement, vous êtes Détective Privées mais nous savons également que la nuit, il se trouve que vous êtes une fine Cambrioleuse, alors n'essayer pas de me faire croire que vous faites cela pour votre métier. Je repose ma question : Pourquoi faites vous ces recherches sur l'HYDRA ?. »
Ce qui agaçait le plus Clint, c'était ce genre de manigances et de mensonges, cela ne servait à rien de mentir, Clinton l'avait compris depuis longtemps, Tôt ou tard, la vérité refaisait surface, et pas toujours lorsqu'on le veux. Clinton croisa les bras tout en fixant la dénommée Félicia. Il connaissait beaucoup de choses sur elle, le SHIELD en avait fait un dossier complet. Elle avait 22 ans, se nommait Félicia Hardy, pourtant le SHIELD n'avait pas réussis à trouver pourquoi elle faisait ses recherches, même en fouillant le passé de la demoiselle.
Lorsque ce monsieur X m’annonça que le SHIELD savait tout de moi, il m’appela par mon prénom. De cette manière, je savais parfaitement qu’il disait la vérité. De plus, il ajouta qu’il savait que j’étais détective privé mais que la nuit, j’étais une fine cambrioleuse. À l’annonce de mon job nocturne, ma bouche s’entrouvrit et mes yeux s’écarquillèrent légèrement. Comment pouvaient-ils savoir ça ?! Rien ! Absolument rien ne peut laisser croire que j’en suis une ! Jamais je n’ai été plus attentive et minutieuse que lorsque je vole ! D’ailleurs, avec cet argument, il me demanda donc de ne pas essayer de lui faire croire que je faisais ça pour mon job et il reposa sa question sur un ton plus ferme. Je le sentis légèrement agacé…
Mes yeux se baissèrent et je contemplai le sol au niveau de ses pieds. Merde ! Comment c’était possible ?! Je ne voyais vraiment pas d’où la source pouvait provenir… Dans l’hésitation et l’incompréhension total, seuls ces mots dit à voix basse sortirent : « Je… hum… Je cherche quelqu’un… qui… » J’étais dans la confusion. Il fallait que je m’arrête ! Mes yeux allaient de gauche à droite sur le sol, comme si la réponse allait apparaitre sur mon carrelage… Mais STOP ! Je marquai un temps, je redressai la tête et les yeux et fronçai les sourcils : « Comment savez- vous ça ?! » Demandais-je sur un ton ferme mais pas agressif. Je voulais impérativement savoir ! Pour moi, cela restait un mystère et c’était insupportable de ne pas savoir où était la faille qui permettait au SHIELD de tout savoir sur moi. Je fis un pas en avant vers mister X, ce qui ne laissa plus que deux mètres entre nous. Animée par cette interrogation je dis : « Je suis hyper discrète. Personne ne peut me voir dans le noir ! Je gère parfaitement tout les types d’alarmes et de surveillance ! Jamais je ne me suis fait arrêtée par la police ! Personne n’a de preuve contre moi ! Dites-moi comment avez-vous pu savoir ça ?!! » Ajoutais-je un peu plus énervée. Et encore une fois, je ne répondais pas à sa question, éprise par ce mystère, par cette interrogation qui me rend dingue ! Mais j’y pense… Allait-il craquer ?! C’est comme si je ne donnais aucune importance à la raison de sa présence… Tout ce qui m’importait de savoir, c’était de connaître la source. Je me sentais comme mise à nue ! Personne, n’était au courant de mes activités nocturnes… Absolument personne ! Même mon casier judiciaire ne peut pas parler, puisqu’il est vierge !!
Félicia sembla surprise pas la réponse de Clint. Tant mieux pour elle, au moins, elle était au courant que le SHIELD savait tout et qu'elle n'avait pas besoin de mentir, que l'agent le saurait tout de suite. Un silence s'installa suite à cela, la jeune femme ayant baisser les yeux et fixant le sol. Clint se retint de soupirer une nouvelle fois, cette situation commençait sérieusement à l'agacer. « Barton, dépêchez vous, nous n'avons pas que ca à faire ! Utiliser la manière forte s'il le faut. ». Ah, oui. Clint avait presque oublié l'oreille invisible qu'il portait et qui permettait au SHIELD de tout entendre. C'était la voix de Coulson qui avait résonnée à son oreille droite, ce qui agaçait d'autant plus l'Archet. Il n'avait pas besoin de recevoir plus d'ordres, il savait ce qu'il avait à faire.
« Je… hum… Je cherche quelqu’un… qui… »
Clinton pencha légèrement la tête sur le côté. Quelqu'un ? Qui ?! Cependant, il ne bougea pas, il était patient, contrairement à la plupart des agents de terrains du SHIELD et, à ce qu'il avait entendu un peu plus tôt, que ses supérieurs. La demoiselle releva soudainement la tête, Barton arqua un sourcil :
« Comment savez- vous ça ?! »
Son ton était redevenu ferme comme quelques minutes auparavant. Cet interrogatoire allait durer plus longtemps que prévus d'après ce qu'il voyait. Il croisa les bras quand une nouvelle fois, la voix de Coulson se fit entendre dans son oreillette « Ne lui révélez rien. Contenter vous de suivre les ordres. » Comme si Clint était assez bête pour tout révéler à une parfaite inconnue. La demoiselle fit un pas en avant, réduisant encore un peu l'espace entre Clint et elle même :
« Je suis hyper discrète. Personne ne peut me voir dans le noir ! Je gère parfaitement tout les types d’alarmes et de surveillance ! Jamais je ne me suis fait arrêtée par la police ! Personne n’a de preuve contre moi ! Dites-moi comment avez-vous pu savoir ça ?!! »
Clinton laissa échapper un faible rire, avant de reprendre ses esprits, il ne savait pourquoi, mais cette jeune femme lui paraissait sympathique, dommage qu'il se trouve être en plein interrogatoire et surveillé par le SHIELD en ce moment même. Un sourire en coin resta affiché sur le visage de Clint tandis qu'il parlait :
« Je ne suis qu'un agent de terrain mademoiselle Hardy. Je n'ai aucune idée de comment le SHIELD emmagasine ses informations. »
Clint mentait. Il savait parfaitement, mais il ne pouvait pas le dire. Pour le moment, il disait ce que le SHIELD souhaitait entendre. Bien qu'il n'aime pas forcément tout ses mensonges et la surveillance de toute une population, Clint n'avait rien à dire, il n'était après tout qu'un simple agent de terrain.
« Cependant, inexplicablement, il nous est impossible de savoir pourquoi vous faites ses recherches. Et ca, c'est mon rôle, donc je vous conseil de parler ou vous pourrez très certainement le regretter. »
Clint se doutait que la manière forte n'agirais surement pas. Alors l'agent opta pour une autre méthode, d'un geste simple, il passa son arc dans son dos de manière à avoir ses deux mains libre, l'arc étant son arme de prédilection, il savait tout de même se battre à main nue. D'une voix plus détachée, il parla de nouveau :
« Cependant, comme vous me paressez sympathique, je vais vous dire mon nom. Je suis l'agent Barton. »
Clint fixa ensuite Félicia, peut être que la manière 'douce' marcherait avec elle.
Mister X se fichait de moi ! Il eut un rictus lorsque je m’emballai contre lui. Il m’affirma qu’il n’était qu’un agent de terrain et qu’il n’avait donc aucune idée de comment le SHIELD récoltait ses informations… Je plissai les yeux sur le moment. Je ne le croyais pas ! Ce n’était pas possible qu’un agent d’une association pareille, ne sache pas comme celle-ci fonctionne !! Vexée, je croisai les bras, le regardant droit dans les yeux. Mes yeux verts clairs ont l’avantage de bien ressortir et que donc, ils marquent plus les esprits forcément.
Monsieur X insista encore avec sa question du pourquoi mes recherches sur l’HYDRA… Il me conseilla, dans la foulée, de parler car je risquais de le regretter… Sur ces belle et jolies paroles plus qu’attendues, une sourire vint décorer un coin de mes lèvres. Mon petit coco… tu ne crois quand même pas que je vais me laisser faire tout de même ?! Je suis une experte en combat rapproché et toi, visiblement ta spécialité, c’est le tir à l’arc. J’étais dès lors, persuadée qu’il n’avait aucune chance face à moi… Mais il fallait que je reste vigilante car c’était quand même agent du SHIELD et dieu sait combien ils sont entraînés… N’oublions tout de même pas que nous sommes sur mon terrain ! Cet endroit, je le connais par cœur, c’est chez moi ! Je pourrais y vivre les yeux fermés ! Mais soit. En disant ces mots, était-ce une invitation au combat ?
Mais très vite, j’eus ma réponse. Il rangea son arc dans son dos et mes bras se desserrèrent un petit peu… Quoi ? On ne se bat pas finalement ? Dommage… Il ajouta alors que je lui semblais sympathique et pour preuve il me déclina enfin son identité. Là, je laissai glisser mes bras lentement vers le bas, sans le quitter des yeux et mon visage se radoucit. Lui aussi d’ailleurs il me fixait… Je pris l’audace de dire calmement : « Si vous aviez commencé par là et de cette façon, vous n’auriez pas perdu votre temps ! » Dis-je en me retournant et en marchant vers mon évier pour me servir un verre d’eau du robinet. Je lui aurais bien proposé quelque chose à boire, mais malheureusement, je n’ai pas grand-chose à lui offrir, si ce n’est que l’eau du robinet. Oui, j’ai un frigo et il y trouvera que du lait et de la nourriture pour chat…. Hum. Ça le ferait mal je pense si je lui proposais ça… De toute façon, ce n’est pas mon invité ! Il s’est invité tout seul donc, je n’ai pas à le soigner ! Zut !
Je continuai à lui tourner le dos en buvant la moitié de mon verre d’eau d’une traite puis je le retournai, le verre dans les mains m’appuyant contre l’évier. J’hésitais à révéler la vraie raison qui m’a poussée à faire de telles recherches… Je regardai Barton en buvant une petite gorgée d’eau et me résolu à dire enfin : « Si ça peu vous rassurer, je ne cherche pas à prendre contacte avec eux, ni à intégrer l’HYDRA… » Je me décollai ensuite de mon évier pour remplir ma moitié de verre vide et ensuite, je me rapprochai de l’agent pour le lui tendre. Qu’il le prenne ou pas, cela m’était égale… Je cherchais à gagner un petit peu de temps avant d’enfin lâcher : « Je recherche quelqu’un qui pourrait servir de moyen de pression. »
Félicia sembla surprise de voir Clint ranger son arc et décliner son identité. Elle desserra ses bras qui étaient croisés sur sa poitrine et sembla également se détendre un petit peu. Clinton restait toujours sur ces gardes, il avait compris comment s'y prendre avec la demoiselle mais il ne pouvait à cause de cette fichue oreillette. Il avait deux moyens pour s'en débarrasser, la détruire totalement ou la court-circuitée.
« Si vous aviez commencé par là et de cette façon, vous n’auriez pas perdu votre temps ! »
Suite à cela elle se retourna et se servie un verre d'eau du robinet. Elle but par la même occasion quelques gorgée, toujours dos à l'agent. Ce dernier esquissa un faible sourire, il aurait pu la tuer, la maintenant, s'il le voulait. Première Règle, ne jamais se mettre dos à un potentiel ennemi. Cependant Clint se retint de rire. Elle se retourna finalement avant de dire :
« Si ça peu vous rassurer, je ne cherche pas à prendre contacte avec eux, ni à intégrer l’HYDRA… »
C'était déjà un bon point à savoir. Mais elle n'avait toujours pas répondue à la question de Clint. Félicia se tourna de nouveau pour remplir le verre une seconde fois avant de le tendre à l'agent. Soudain, une idée vint s'installer dans l'Esprit de Clint et un sourire se dessina sur le coin de ses lèvres. C'était exactement ce qu'il lui fallait. Clint s'empara du verre d'eau qu'il tint dans sa mains gauche tandis qu'il porta la droite à son oreille.
« Je recherche quelqu’un qui pourrait servir de moyen de pression. »
Clint ne répondit pas et s'occupa de retirer son oreillette. Un sourire s'afficha sur son visage tandis qu'il la plongeait dans le verre d'eau avant de le poser non loin de lui, il dit ensuite d'une voix beaucoup plus décontractée qu'auparavant :
« Voilà qui est mieux non ? »
Clint avait décidé d'être honnête - tout du moins, sur certaines choses - avec la jeune demoiselle. C'est pourquoi il avait détruit son oreillette. Il s'attentait déjà au sermons de Coulson après cela mais le plus important dans ce genre de mission était de récolter des informations peut importe le moyen pour y parvenir.
« Je serais le seul à entendre ce que nous disons à présent, et je ne divulguerait au SHIELD que ce que je juge utile. Je suis un homme de parole, vous pouvez me croire. »
Lorsqu’il prit le verre d’eau que je lui tendais, il enleva un truc presque microscopique voire invisible de son oreille et le laissa tomber dedans, sans scrupule. J’écarquillai à nouveau les yeux. Cette soirée était décidément pleine de surprise ! Ce n’est pas la façon habituelle d’un agent, de se comporter de la sorte. De plus, je ne savais même pas que nous étions sur écoute !! Enfin, il vrai que quelque part, j’aurais pu m’en douter, mais soit. Je ne m’attendais pas à ce qu’un agent du SHIELD bousille sa propre oreillette pour me permettre de parler librement…
Quand il posa le verre par loin de lui, ma bouche s’entrouvrit à nouveau en regardant le verre. Puis, je regardai Barton qui m’assura qu’il serait le seul à m’entendre. Il me fit la promesse qu’il ne dirait au SHIELD que ce qu’il lui semble important. Une invitation à la confession ? C’est quoi cette blague ?! Mon cœur se serra tout d’un coup. Il affirma qu’il était un homme de parole et après ce qu’il venait de faire, je ne pouvais que le croire ! Ca faisait un moment que je n’avais plus croisé quelqu’un d’aussi honnête… Ca faisait même longtemps ! Pendant un moment, j’étais en train de penser que le SHIELD avait de la chance d’avoir un tel agent. Je le comparai même à mes anciens co-équipiers, tous indigne de confiance qui ne sont pas fichu de tenir une promesse, ni même de suivre un plan ! J’ai souvent été déçue par le comportement des personnes que je côtoyais et très très peu de gens sont honnêtes et sincères avec moi. Malgré les apparences et mon rôle, je n’inspire pas tant d’estime que ça de mon entourage… Vous vous imaginez une seconde d’avoir un détective privé en tant qu’ami ? Restons sérieux ! Vous auriez bien trop peur qu’il découvre tous vos secrets et qu’il les dévoile le jour ou votre amitié tourne au vinaigre … non ?! Alors, avoir un peu d’estime de la part d’un inconnu qui connait tout de vous peut paraître gratifiant. Même si vous trouvez ça paradoxale ! J’appréciai beaucoup son geste…
Je pris les bords de ma veste entre mes mains et la resserra autour de moi pour y croiser les bras et surtout, pour me cacher aussi… C’est vrai qu’avec cette tenue, les pieds nus et des cheveux un peu humides, je commençai à avoir un peu froid. Puis, toujours en regardant l’agent, je pris la direction du salon et passai à côté de lui… Je dois admettre que même si son geste me va droit au cœur, j’étais tout de même un peu perdue… à mon arrivée dans le salon, les chats tournèrent leurs oreilles en ma direction et j’en déplaçai quelques uns du canapé pour que je puisse m’y assoir en amazone et laissant un petit coin libre au cas-où.
« Je ne sais pas si je peux tout vous dire… » Dis-je un peu dans le vide et dans une réflexion qui laissai paraître une certaine anxiété… Le visage un peu marqué et la gorge un peu serrée, je regardai l’agent et lui demandai sérieusement : « Connaissez-vous mon père, agent Barton ? » Au moins, ce serait un début.
Clint se contenta de regarde Félicia après sa dernière phrase. Il ne savait pourquoi, mais elle ne lui semblait pas comme les autres, elle cachait quelque chose, quelque chose quelle cherchait depuis plusieurs années et c'était à cause de ca qu'elle effectuait toute ses recherches. Clint était bien placé pour le dire. Des secrets, il n'en avait pour quasiment personne. Tout le monde ou presque connaissait son passé, au sein du SHIELD bien entendu. Après quelques secondes de silence, Félicia se dirigea vers son salon, passant près de l'agent, ce dernier se tourna et la suivit de loin tandis qu'elle s'asseyait sur le canapé, au près de ses nombreux chats. Clint quand à lui resta debout.
« Je ne sais pas si je peux tout vous dire… »
Clint hocha la tête, naturelle, ils ne se connaissaient pas après tout, pourquoi lui livrerait-elle tout ses secrets et ses peurs ? Peut être parce que Clint était une oreille attentive parfois ? L'archet ne dit rien, laissant la jeune femme continuer.
« Connaissez-vous mon père, agent Barton ? »
Clint réfléchi quelques instants. Le nom de la jeune femme lui évoquait vaguement quelque chose mais il n'était pas un bureaucrate du SHIELD, ce n'était pas lui qui s'occupait de constituer les dossier, il était simplement informé de ce qu'il était nécessaire pour ses missions. Clint reporta ensuite son attention sur Félicia :
« Pas vraiment, votre nom me dit quelque chose effectivement, mais je suis un agent de terrain, je ne suis informé que de ce dont il m'est utile pour mes missions. »
Dans un autre moment de réflexion, Clint sembla assemblé toutes les informations mises à sa disposition. D'après ce qu'il savait déjà, la jeune femme cherchait quelqu'un pour faire pression - c'était les quelques informations qu'elle avait déjà révélée - et maintenant elle parlait de son père ... L'Agent secoua légèrement la tête :
« Cependant, d'après ce que vous m'avez déjà dit, je pense que vous chercher quelqu'un pour venir en aide à votre père ... Est ce que je me trompe ? »
Clint se demandait effectivement s'il avait vue juste. Cet instant le fit repensé à son propre père. Cet alcoolique, qui se tua et sa femme dans un accident de voiture. Clinton chassa aussitôt ses souvenirs de ses pensée, c'était du passé, tout était du passé. Il ne devait plus y repensé et se concentrer sur la mission en cours.
L’agent Barton me répondit qu’en toute franchise, mon nom lui disait quelque chose, mais sans plus… Donc, le SHIELD ne lui aurait pas fourni les informations sur mon père ? Sans doute qu’ils ne se doutent pas qu’il ait quelque chose à avoir là dedans, puisqu’il est en prison depuis trop longtemps… Et qu’on m’interdit de le voir ! Puis, le fait que son cas soit passé dans tous les journaux et à la télévision serait donc, l’origine de cette note familière dans mon nom…
Très perspicace, il se douta alors, que je recherchais quelqu’un qui pourrait venir en aide à mon père… Sur ces mots, je baissai les yeux, le sourire en coin et je caressai un des chats qui se trouvait pas loin de mon genoux. Je dois dire que j’étais un peu perdu… Fatiguée et esclave de ces souvenirs douloureux qui m’empêchent de me concentrer correctement, cet agent était vraiment arrivé au bon moment ! Je n’arrivais pas à faire abstraction de mon pire secret face à lui, tellement que lorsque je relevai les yeux sur lui, mes iris verts ressortir à cause du rouge que prirent mes paupières. Les yeux humides mais sans pleurer, j’eus du mal à lui exposer la vérité sans faillir mais je réussi tout de même à contrôler ma voix qui resta nette et sans faiblesse : « Non… Vous avez vu juste… » Je fronçai les sourcils et mon cœur se serra à nouveau. Mais pour me soulager quelque peu, je me forçai à sourire et en rigolant un petit peu, j’ajoutai : « Mon père était le plus grand et le plus doué des cambrioleurs des Etats-Unis ! Il était un grand homme… Façon Robin des Bois, mais moderne. C'est lui mon modèle, mon exemple, mon héros ! Mon rêve serait de devenir comme lui. Craint mais respecté parce qu'il fait le bien autour de lui, malgré ce que les médias en ont dit.» Ensuite, je baissai les yeux et je regardai le chat que j’étais en train de caresser pour avoir le courage de dire la vérité : « Mais maintenant il est en prison et… Ils ont toujours refusé de me laisser le voir… » J’ajoutai avec une voix tremblante : « Même aujourd’hui alors qu’il…. Qu’il est mourant ! » Jamais une larme n’était née chez moi. Logan m’avait bien appris à ne jamais pleurer ! Il m’avait donné le parfait exemple d’une personne que rien ne peut atteindre… Même face à lui, je n’avais jamais dévoilé cette faiblesse… Mais aujourd’hui, pour la première fois en 13 années, une larme naquit au coin de mon œil. C’était pénible à ressentir ! Je comprends maintenant pourquoi il ne faut pas pleurer ! C’est si douloureux de devoir se confier à quelqu’un d’extérieur qui en plus, est en train de récolter des informations pour son association ! Et en plus, je suis en train de risquer gros en disant ça …! Mais malgré tout, je n’ai que 22 ans… Je suis encore un peu une enfant, même si ma vie a été bien trop vite, il y a parfois des moments, où j’aimerais que ma mère et mon père me prennent dans leurs bras pour me consoler d’un gros bobo…
Mon père me manque tellement, que je me rends compte que je suis en train de disjoncter ! Il faut que je dorme bordel ! Du sommeil, c’est tout ce qu’il me faut !
Je me redressai sérieuse, les traits neutres et ramassai cette larme de mon majeur droit et je regardai cette petite goûte d’eau, la mâchoire serrée et je murmurai entre mes dents : « … je les déteste… ! » Je fermai mon poing sur cette larme en pensant à ces imbéciles d’agents qui refusent de me laisser voir mon père ! Je repensai à tous les refus que j’avais essuyé alors que ma mère, elle, cette pauvre femme que je renie à présent, est autorisée à allée le voir… Et vous parler d’une justice ?! Ils ont bien trop peur que je devienne comme lui et qu’ils me donnent des tuyaux pour cambrioler aussi fabuleusement que lui… Mais ce qu’ils ne savent pas, c’est que la machine est déjà en route et que la minette noire a déjà commencé à se former !
L'Archet vit la demoiselle relever la tête, ses yeux rougeoyant. Corde Sensible, pensa-t-il tout de suite. Il est vrai que la famille était souvent quelque chose de sensible chez un grand nombre de personne, Clint y compris, bien qu'il ne le montrait à personne, son enfance avait laissée des traces indélébiles chez l'agent, mais il avait sut les surmonter.
« Non… Vous avez vu juste… »
Félicia rit doucement, un rire forcé, surement pour essayer de se détendre. Le rire était souvent utilisé pour se détendre mais dans cette situation, Clint trouvait cela futile.
« Mon père était le plus grand et le plus doué des cambrioleurs des Etats-Unis ! Il était un grand homme… Façon Robin des Bois, mais moderne. C'est lui mon modèle, mon exemple, mon héros ! Mon rêve serait de devenir comme lui. Craint mais respecté parce qu'il fait le bien autour de lui, malgré ce que les médias en ont dit. »
Clinton croisa les bras, les enfants érigeaient toujours des portraits glorieux de leurs parents. Tout les enfants ? Non. Mais ce n'était pas le moment de penser à cela, et encore moins l'endroit. Félicia avait baisser les yeux et caressait un de ses nombreux chats.
« Mais maintenant il est en prison et… Ils ont toujours refusé de me laisser le voir… Même aujourd’hui alors qu’il…. Qu’il est mourant ! »
La voix de la jeune femme tremblait à présent. Clint pouvait comprendre, elle était jeune encore et avait du être séparer de son père assez jeune. Vivre sans présence Paternelle était pesante, mais la jeune demoiselle n'avait pas sa mère pour lui servir de soutient ? Clint ne savait pas et il ne voulait pas s'aventurer dans d'autres histoires, pour le moment, celle ci était assez compliqué. Il avait toute les informations nécessaire à sa mission mais il ne pouvait pas laisser la demoiselle ainsi. Il était peut être un agent de terrain du SHIELD, il avait déjà ôté des vies, mais il avait un minimum de compassion et se sentait presque obligé de rester.
« … je les déteste… ! »
Clint secoua la tête doucement. Comment lui faire comprendre que contacter l'HYDRA ne servirait à rien dans ce genre de situation ? l'HYDRA était une association criminelle, rien de plus, on ne pouvait pas leurs faire confiance, et il fallait que Félicia le comprenne. Clinton posa son regard sur la demoiselle :
« Je comprend que c'est dur. J'ai moi même vécu sans présence paternelle. » Pourquoi disait-il cela ? Il n'en savait rien. « Mais contacter l'HYDRA ne servira à rien, ce ne sont que des personnes qui veulent le mal, elle se serviront de vous pour arriver à leurs fin, elle vous ferons payer ce service. Croyez moi, oublier l'HYDRA, n'essayer pas de les contacter, cela ne servira pas. »
Pourquoi Clinton se sentait obligé de jouer les grands frères ? Peut être parce que son enfance et son frère résonnaient à ses oreilles, comme un mauvais souvenir. Il avait fait des choix, les mauvais, et il cherchait à se racheter ... en aidant une pauvre inconnue malheureuse. Clint secoua la tête.
Le poing serré, mon regard se reporta sur l’agent Barton, qui se montra plutôt compréhensif et compatissant. Lui aussi, apparemment avait vécu sans présence paternelle… Mon regard se fit plus doux. Même si cette situation était bizarre, je trouvai soudain l’agent Barton gentil. Je pense que, vu la réputation du SHIELD, si ça avait été un autre agent, le genre d’agent qui illustre donc bien la réputation de cette association, je crois que nous serrions déjà en train de nous battre à sang… Barton n’avait pas l’air d’être un de ces agents qui vit pour le travail et qui a un côté sensible à l’écoute. Je pense que c’est l’un de ses meilleurs points forts ! Mais pour le moment, cela me faisait du bien d’être écoutée.
Il tenta ensuite de me persuadée que contacter l’HYDRA ne servait à rien car, c’était majoritairement des personnes qui veulent le mal et qui se servirait de n’importe qui pour arriver à leur fin. Vu le beau nombre de recherches que j’ai pu effectuer jusqu’à présent, je me doute parfaitement de l’état d’esprit de ces gens là. Je n’aurais jamais pu passer à côté d’un élément aussi important !! Comme un grand-frère, il me conseilla d’oublier l’HYDRA et de ne pas essayer de les contacter. Mon regard se déporta sur le côté et je soupirai un peu mécontente : « Je vous ai déjà dis que je ne comptais pas les contacter… » En effet, j’avais une bien pire intention !
J’arrêtai de caresser mon chat et je me levai du canapé pour me rapprocher de Barton. Je savais qu’au moment où j’allais tout lui avouer, il allait très certainement m’incarcérer ou je ne sais quoi ! En tout cas, le rôle du SHIELD était de protéger ses agents et ses super-héros… Mais pourquoi tout avouer à Barton alors ?! Parce qu’il était honnête avec moi et il se trouvait être une personne sincère… Le genre de personne réfléchie, avec un minimum de cœur, comme on en trouve plus dans New-York.
À un mètre de lui, plongeant mon regard sérieux dans le sien, j’avouai alors d’une faible voix avec un léger air de crainte, me préparant à annoncer quelque chose de grave : « Je connais la formule du Super-Soldat… » Dis-je en laissant un petit an de réalisation à mon interlocuteur. Il ne pouvait pas ne pas savoir ce que c’était… Je sais qu’il sait ! Et je poursuivis : « Je veux négocier avec le Captain América, pour qu’il m’aide à sortir mon père de prison, sinon je révèlerai son secret à un membre de l’HYDRA… » J’inspirai alors, manquant d’air dû à cette très lourde confidence mais c’était un bon plan : « … Voilà pourquoi … ! » Conclu-je honteuse de l’avoir révélé. Je mesurais parfaitement la gravité de cet acte prémédité et je m’attendais à ce que l’agent m’arrête.
La compassion. Voilà bien un truc dont Clint se serait passer, cette foutue compassion qui lui dictait de rester dans cet appart' alors qu'il aurait très bien put soutirer vite fait bien fait les informations voulues et se casser pour rentrer à Washington. Mais pour cela il devait encore endurer quelques heures d'avions, enfin, de jet. Déjà que l'agent ne dormait pas beaucoup, voilà qui était parfait. Clint leva rapidement les yeux aux ciel. Félicia répéta qu'elle ne voulait pas contacter l'HYDRA. Il était vrai que Clint avait un peu de mal à la croire sur le moment. La demoiselle arrêta de caresser le chat poser près de ses jambes et se leva, s'approchant de Clint. Instinctivement, l'agent se mit sur ses gardes, ou alors un réflexe ? Dans les deux cas, cela revenait un peu à la même chose. A environs un mettre de l'archet, la demoiselle s'immobilisa et plongea sont regard dans celui de Clint.
« Je connais la formule du Super-Soldat… Je veux négocier avec le Captain América, pour qu’il m’aide à sortir mon père de prison, sinon je révèlerai son secret à un membre de l’HYDA… Voilà pourquoi … ! »
Clint arqua un sourcil et ne pu retenir un rire. Il était conscient que ce n'était ni le moment, ni la situation et ni l'endroit pour rire mais cela lui paraissait tellement débile, bête et inconscient qu'un rire grave s'échappa de la gorge de l'agent. Clint secoua la tête avant de reprendre son sérieux face à la demoiselle. Il croisa de nouveau les bras en continuant de fixe Félicia.
« Honnêtement, c'est la chose la plus débile que j'ai entendu. Premièrement, Le capitaine ne se laissera jamais manipuler par vous. Et de plus, si cette formule tombe entre les mains de l'HYDRA, je ne sais pas si vous imaginer le chaos dans lequel cela va plonger les Etats-Unis. Et croyez moi que je ferais ce qu'il faut pour empêcher cela. »
Clint doutait légèrement des paroles de la jeune femme mais valait bien être prudent, surtout avec ce genre d'informations.
Alors que je venais de lui révéler l’information la plus importante du siècle, l’agent qui avait fait intrusion chez moi et pour qui je commençais à avoir de la sympathie se moqua de moi, ouvertement ! Il rigola et recroisa les bras en me disant que c’était la chose la plus débile qu’il n’ait jamais entendue !! Et que même si c’était le cas, le Captaine ne se laisserait jamais manipuler par moi… Nan mais il sait réellement à qui il parle là ?! Si seulement il savait QUI était mon père, il ne tiendrait pas un tel discours ! Si les alliés ont pu gagner cette deuxième guerre mondiale, c’est parce que mon père n’a JAMAIS révélé à l’HYDRA la formule du Super-Soldat… Et que cette formule maintenant, c’est MOI qui la connait… Je regardai l’agent avec un regard méprisant ! Il n’avait pas le droit de prendre mes paroles à la légère !! Mon père était le plus grand BLACK CAT de tous les temps !! En se moquant ainsi de moi, il se moquait de lui…
De plus, il n’hésita pas à m’offrir des images alléchantes d’un certain chaos que cela pourrait provoquer si jamais l’HYDRA avait la formule… Ce qui m’arrachai un sourire un coin d’ailleurs… Ha tu ne me crois pas petit agent Barton ? Et bien c’est ce que nous allons voir… ! « Laissez-moi essayer alors ! … Si vous êtes persuadé qu’il ne se laissera pas faire par une minette de mon âge qui le menace de révéler une formule qu’elle n’a même pas… ça vous fera rire davantage, j’en suis certaine ! » Dis-je dans le but qu’il me laisse tranquille ! En même temps, je venais de répéter exactement les mêmes mots que lui et les insinuations qu’il venait de faire. C’est vrai n’est-ce pas ? Une gonzesse de 22 ans qui prétend connaître la formule du Super-Soldat, c’est déjà fort peu probable mais qui en plus menace à Super-Héros de la donner à l’HYDRA s’il ne l’aide pas à délivrer son père… ? Personne n’y croirait… Et ça, c’est tout à mon avantage ! Personne ne croit en moi… d’accord. Mon plan est tellement bien ficelé qu’il ne peut que marcher ! Et tant mieux si je ne parais pas crédible aux yeux du SHIELD !
Barton ne savait que penser réellement de tout cela. Devait-il réellement prendre au sérieux la jeune femme ou est ce que cela n'était qu'un simple jeu pour elle ? Le doutait parcourait l'esprit de l'archet mais il n'ne montra rien. Il ne devais pas montrer se genre de sentiments, surtout dans des moments pareils.
« Laissez-moi essayer alors ! … Si vous êtes persuadé qu’il ne se laissera pas faire par une minette de mon âge qui le menace de révéler une formule qu’elle n’a même pas… ça vous fera rire davantage, j’en suis certaine ! »
Clint arqua un sourcil. Une autre idée lui traversa l'esprit, il ne pouvait rester ici éternellement. Et en plus, Coulson devait être entrain de descendre tout agents faisant un pas de travers. Cette idée amusa légèrement Clint, mais il savait très bien ce que cela allait être quand il allait être de retour au Triskel. Un autre partit de manche, c'est sur. Un faible soupire sortit de la bouche de Clint tandis qu'il se grattait la tempe. Après quoi il fixa de nouveau quelques instants la demoiselle avant de déclarer :
« Soit. Vous pouvez toujours tenter. Quant à moi je vais vous laisser terminer votre nuit. »
Sans attendre, Clint se retourna et disparut dans le couloir. Il sortit de l'appartement comme il y était entrer. Si Félicia voulait tenter de le suivre, qu'elle le fasse, l'Agent avait déjà disparut dans l'Ombre, sortant de l'immeuble par une porte arrière et se hâtant de pénétrer dans la voiture de service. Maintenant que sa mission était accomplie, il pouvait rentrer au triskel pour se faire farcir par Couslon et rendre ses comptes à Fury. Enfin, s'il ressortait vivant de sa confrontation futur avec l'agent Coulson, cela allait surement se tenir à un cheveux. Mais après tout, Clinton assumait tout à fait ses actes et avait fait tout cela pour mettre la jeune demoiselle en confiance.
À ma réplique, l’agent arqua un sourcil de nouveau, comme s’il s’y résolvait. Sans doute pensait-il que j’avais raison ? Une gamine comme moi n’aurait aucune chance face au Captain et il en était persuadé… D’ailleurs, sa réplique vint confirmer ce que je pensais : « Soit. Vous pouvez toujours tenter » me dit-il. Je baissai les épaules, comme si je ne comprenais pas pourquoi il ne m’empêchait pas de continuer de penser que j’en étais capable… Alors il ne croyait vraiment pas en moi ? Si même le SHIELD n’y croit pas, pourquoi devrais-je y croire moi-même… En même temps, j’étais tellement perdue que je m’étais persuadée toute seule que le Captain allait se plier aussi facilement à ma menace, alors que c’était un Super-Héros tout de même… !
« Quant à moi je vais vous laisser terminer votre nuit.» et il se retourna pour partir et disparaitre dans le couloir… Je restai là, sans rien dire… Je ne savais absolument pas quoi dire ! Je restai là, bouche bée. Entendant la portière de sa voiture – surement –. Ma respiration se calma petit à petit, certains de mes chats virent se frotter dans mes jambes et je regardai alors, le verre poser sur la table où se trouvait encore l’oreillette de l’agent… Pourquoi avait-il eu un comportement pareil ? Je ne comprenais pas ce qu’il venait de se passer. Je savais que dès à présent, le SHIELD avait un œil sur moi et que je devais faire doublement attention. Avec cette nouvelle pression sur le dos, il fallait que je redouble de prudence ! Toujours dans ma contemplation du verre d’eau, une larme roula enfin sur ma joue, faisant de mes yeux verts encore plus foudroyants qu’ils ne le sont déjà… J’étais triste. Menacer le Captain était devenu ma dernière solution… Dieu sait tout ce que j’avais déjà tenté pour libérer mon père… ! En être réduite à menacer un Super-Héros, ne lui laissant aucun choix… Voilà mon état actuel. Je n’étais pas aussi puissante que je le voulais… Attendre encore ? M’entraîner d’autant plus … ? Pour avoir enfin les moyens de le libérer moi-même ? Non… Ce serait risquer de le laisser partir sans lui dire au revoir… Je ne pouvais plus me permettre de perdre plus de temps… Il fallait que je passe à l’action !
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