Un Week End à la maison (feat Emma Meyer - Richard Rider)


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 Un Week End à la maison (feat Emma Meyer - Richard Rider)

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MessageSujet: Un Week End à la maison (feat Emma Meyer - Richard Rider)   Un Week End à la maison (feat Emma Meyer - Richard Rider) Clock10Lun 23 Mai - 14:11




Vendredi en milieu d'après midi, je me mettais en route à bord de cette magnifique machine, une Chevrolet Impala 1967 légèrement modifiée par votre serviteur, et roulais tranquillement pour sortir de la ville et aller chercher mon étudiante préférée au sortir de son école, le très célèbre et sectaire Institut C. Xavier. J'étais parti relativement de bonne heure car je devais traverser une grande partie de la ville, longeant les quais, empruntant le pont de Broolyn, traversant Manhattan de part en part pour rejoindre Jersey City par Newport en passant par le tunnel Holland. La suite fut plus aisée, moins de circulation, et plus agréable, plus de végétation et des immeubles moins hauts en général.
J'arrivais à destination bien avant l'heure de la sortie et m'amusais avec une balle contre un arbre du bord de la route pour passer le temps. Lancer contre le tronc, rattraper, etc ... Pas de quoi fouetter un chat surtout que je me savais plus ou moins observé par les caméras surveillant les abords de la lourde porte forgée fermant le seul accès possible dans le mur d'enceinte de l'Institut lui même étroitement surveillé et protégé aussi. Le bruit d'une voiture attira mon attention, suivi d'une autre, c'était presque l'heure et les parents venaient chercher leur progéniture si spéciale, qu'ils le sachent ou non. La première tourna et se positionna face aux grilles et j'entendis le chauffeur, une femme, décliner son identité et indiquer le pensionnaire qu'elle venait chercher. On lui ouvrit et elle passa à l'intérieur juste avant qu'on ne referme derrière elle. La suivante prit sa place et le manège recommença. Donc, cela expliquait comment pratiquer et éclairait un peu le mystère à propos de cette sortie, sachant que le bâtiment principal se trouvait quand même à plus d'un kilomètre de cette entrée. Donc, je me présentais à mon tour et me pliais au protocole.
Richard Rider, je viens chercher Emma Meyer comme convenu ... Il y eut un instant de silence qui s'éternisa un petit peu, le temps qu'une autre voiture me colle au cul et que son conducteur commence à trouver le temps un peu long puis à s'énerver. Pour finir les grilles s'ouvrirent et je fus invité à entrer, ressentant à nouveau ce gratouillis agaçant derrière la tête qui m'avertissait que quelqu'un cherchait à percer mes défenses pour me contacter ou explorer mes pensées. Raté mon gars, j'ai un cerbère qui me protège ! L'autre n'insista pas plus que ça, preuve que ce n'était qu'une prospection curieuse non invasive. Je suivais donc la longue voie privée bordée d'arbres et débouchais enfin sur la placette qui faisait face à l'entrée principale de l'école. Je me garais un peu à l'écart, sous les regards curieux voire soupçonneux des autres parents et de quelques tête qui observaient par les fenêtres.

C'était une magnifique demeure, encore plus de jour que de nuit, et je sortais de ma voiture ou en apprécier la vue et mieux observer moi même les autres tout en surveillant les portes.
Et ce fut l'heure de la sortie, les familles partaient les unes après les autres après avoir chargé les valises dans les coffres et d'Emma, toujours pas de nouvelles ... Une dernière fournée sortit enfin dont l'une des membres clopinait sur des béquilles, un sac de voyage sur l'épaule ... Et l'éclopée c'était Emma ! Évitant de justesse d'être percuté par une voiture en traversant la place en trombe, j'arrivais à elle au moment où elle descendait la dernière marche ...
Mais qu'est ce qui t'es arrivé !?! Tu es blessée ? Si c'était volontaire dis moi qui et je lui ferais payer ça ! J'étais en pétard et j'avais du mal à me retenir d'exploser. Si quelqu'un avait fait du mal à ma Emma, il aurait des comptes à me régler ! J'en avais oublié de la saluer comme il se doit et je l'embrassais tendrement sur les lèvres, un baiser sage pour ces lieux ... Après quelques embrouilles avec ses béquilles et la sangle de son sac, je l'accompagnais vers ma voiture ... Vas y, dis moi tout et à qui je dois casser la tête ...
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MessageSujet: Re: Un Week End à la maison (feat Emma Meyer - Richard Rider)   Un Week End à la maison (feat Emma Meyer - Richard Rider) Clock10Mer 25 Mai - 16:16

Un Week End à la maison

Les cours ne passaient pas.

Emma était une élève sérieuse et assidue mais le vendredi après-midi, quand en plus il faisait beau, elle était comme tous ses autres camarades, incapable de rester concentrée plus de 5 minutes d'affilés, son regard toujours attiré par l'éclat du soleil au travers des fenêtres de la salle de classe. Elle serait tellement mieux installée dans le parc avec quelques potes qu'elle s'était faite dans l'école à discuter et rire en grignotant des chips.

Car l'air de rien, Emma avait su trouver sa place au sein de l'institut. Malgré ses doutes, elle avait tout de suite été acceptée comme elle était parmi les autres résidents et même si elle était dans une classe avec des élèves bien plus jeunes qu'elle à cause de ses lacunes, elle ne souffrait pas de moqueries ni autre du genre. Au contraire, beaucoup s'étaient proposés à l'aider à progresser. En contrepartie, Emma avait apprit des injures en français et en allemand à un certain nombres d'entre eux entre autre.

Perdue dans ses pensées, Emma se retrouva comme une idiote quand le professeur l'interrogea. Elle n'avait même pas entendu la question. Par chance, elle fut sauver par la sonnerie annonçant la fin des cours et surtout l'arrivée du weekend ! Et ce weekend, Emma l'avait attendu avec impatience. Elle n'avait pas revu Rich depuis son passage nocturne au parc et il lui manquait vraiment. Pourtant, cela ne faisait que quelques jours. Mais cela semblait une éternité. Il s'était passé tellement de choses en moins d'une semaine !

Fuyant la salle de classe, Emma remonta tant bien que mal dans sa chambre récupérer le sac qu'elle avait prit la peine de remplir le matin même histoire de gagner du temps. Elle en profita pour faire une retouche maquillage, une chose bien nouvelle pour elle qui s'était mise au maquillage que depuis quelques jours. En fait, elle commençait à avoir un look plus féminin de manière général et cela lui plaisait assez. Elle serait certainement jamais capable de tenir debout sur des talons haut, certes, mais elle avait troqué ses tshirt trop large et ses jeans masculins contre des haut plus ajustés et des vêtements plus saillant de manière général.

En reprenant la direction de la sortie, elle croisa une des copines qu'elle s'était fait. Alicia avait 18 ans, était une jolie blonde pleine de vie et rentrait chez elle tout les weekend avec empressement, ravie de revoir ses frères et soeurs tous plus jeunes qu'elle.

Alicia parlait justement à Emma de la petite dernière de la fratrie qui fêtait son anniversaire le jour même quand elle s'interrompit soudainement, attrapant le bras d'Emma pour la stopper alors que la mutante tentait de ne pas se casser la figure entre les béquilles et son sac.

Reste discrète, annonça Alicia avec le ton de celle venant de découvrir le monstre du Loch Ness. Méga canon droit devant ! Oh mon Dieu, il vient vers nous !, s'exclama-t-elle tout en se recoiffant machinalement, le tout sous le regard hilare d'Emma qui venait de repérer le « méga canon » en question.

Pas touche, la menaça discrètement Emma en grognant doucement ce qui eut pour l'effet de surprendre Alicia.

Quoi, c'est lui ton fameux Rich ? Je te hais !, lui lança-t-elle avant d'éclater de rire et de filer d'un pas dansant vers ses parents qui l'attendait. Passe un bon weekend la tigresse, Graouw !

Riant de bon coeur, Emma termina de descendre les marches en regardant bien où elle mettait les pieds et fut rejointe par le « méga canon » qui lui avait tant manquer. Mais si elle avait espéré un coucou avec un baiser, c'était râpé. Rich semblait à deux doigts de la crise d'apoplexie. Heureusement, il sembla le réaliser de lui-même et rectifia le tir.

Je vais bien ne t'en fais pas... Je me suis juste pris une balle dans la cuisse.

Oui bon d'accord, ce n'était pas vraiment rien mais elle allait bien, sa vie n'était pas en danger et d'ici quelques semaines, elle pourrait à nouveau cabrioler en tout sens.

Ravie de pouvoir laisser son sac encombrant à son chéri, Emma se concentra pour reprendre sa marche sans se casser la gueule. Les béquilles, ce n'était définitivement pas son truc.

Tu sais que je suis allée à Washington refaire mes papiers auprès du consulat Suisse ? Je me suis retrouvée prise dans l'attentat par accident et... voilà.


Inutile de trop entrer dans les détails. Emma n'était pas trop sûr que là tout de suite, Rich soit en état de l'entendre lui expliquer comment elle avait arraché la gorge d'un type à coups de crocs et qu'elle s'était prise une balle en voulant sauver son amie terroriste.

Je sais ! Tu aurais pu refaire mes papiers en 3 secondes avec ton casque machin, dit-elle en le prenant de vitesse tout en s’installant à l'avant de la voiture, ravie de pouvoir s'asseoir en balançant ses béquilles sur la banquette arrière. Mais je tiens vraiment à faire les choses par moi-même. Que je me sois retrouvée là au milieu, c'est juste la chance à pas de bol.
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MessageSujet: Re: Un Week End à la maison (feat Emma Meyer - Richard Rider)   Un Week End à la maison (feat Emma Meyer - Richard Rider) Clock10Jeu 26 Mai - 13:43



Une balle dans la cuisse ! Rien que ça ! Bagatelles ! Non mais quoi ! J'étais sur le point d'exploser en marchant à ses côtés, le sac sur l'épaule. Il y eut encore ce gratouillis qui me fit tourner la tête et je croisais le regard d'une tête dépourvue de pilosité qui m'observait intensément. Je lui faisais signe du chef et l'autre me répondit au moment où je le reconnaissais pour ce qu'il était, le professeur Charles Xavier en personne. Mais Emma m'expliquais alors le pourquoi du comment dans les très grandes lignes et m'interdisait littéralement de lui répondre en m'ôtant les mots de la bouche avant de piquer un semblant de sprint jusqu'à l'autre côté de la voiture. Ben oui quoi, une ou deux transactions électroniques et elle aurait échappé à ça ! Je maugréais un peu pour la forme, ouvrant la portière de derrière côté chauffeur pour y balancer son sac rejoint au même moment par ses béquilles, et restait un instant figé alors qu'elle poursuivait sa plaidoirie. Heureusement, le temps de refermer ma porte et de m'asseoir à mon tour derrière le volant, la tension put baisser un centième. Le jour où je rencontre ce "pas de bol", je lui fais la peau ... Grondais je en serrant le volant, regardant loin devant. Je démarrais le moteur qui se conduisait comme tout moteur à explosion digne de ce nom, et enclenchais la vitesse, démarrant doucement tout en retenant mes émotions pour qu'elles n'influent pas mon comportement. Bon, ok, tu as raison sur ce point, tu es assez grande pour résoudre la plupart de tes problèmes, mais tu aurais dû m'appeler quand tu as été blessée quand même. Imagines si ça avait été plus grave ... Je n'en aurais rien su, ou peut être par les infos du soir comme n'importe qui ... Il y avait un peu de reproche dans le trémolo de ma voix. Rien que de l'imaginer perdre son sang ou pire me mettait l'esprit en vrac. Une petite voix intérieure me susurra "les émotions sont tes ennemies" et je lui soufflais un Tagueule bien senti en retour. Je tournais la tête un instant pour la regarder et lui souris En plus, ça m'arrange pas, ta patte folle, ça casse tout mon planning et mes préparatifs ... Tu es très belle maquillée ... Au lieu de tourner à gauche comme les autres, je prenais à droite en sortant de la propriété, puis à gauche quelques cent mètres plus loin dans une voie à priori sans issues qui stoppait en arrivant au bord du fleuve. Dès que la voiture fut engagée, a vitesse moyenne, je lâchais le volant et me penchais vers elle, laissant à l'auto pilote le soin de garder le cap. D'une main je lui prenais le visage et déposais sur ses lèvres un baiser tendre ... J'avais prévu de te laisser conduire, mais bon, tant pis ... J'allais l'embrasser à nouveau quand du coin de l'oeil je vis la clarté de la fin de la rue au loin. Occultation et décollage, direction la maison ... Dis je avant de finir mon mouvement, m'amusant un peu de l'air qu'avait Emma. Je me reculais, une main sur son repose tête et l'autre sur sa cuisse : Quoi ?! Je ne t'avais pas encore dit qu'il ne fallait pas se fier aux apparences ? Chevrolet Impala noire 1967 légèrement modifiée Mon sourire était éclatant alors que nous survolions déjà le fleuve à basse altitude à grande vitesse, louvoyant pour éviter les bateaux, invisibles aux yeux du monde.
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MessageSujet: Re: Un Week End à la maison (feat Emma Meyer - Richard Rider)   Un Week End à la maison (feat Emma Meyer - Richard Rider) Clock10Jeu 16 Juin - 17:45

Un Week End à la maison

Bon, cela c'était un peu mieux passé qu'elle ne l'aurait craint au final. Emma avait un peu craint la réaction de Rich et c'était entre autre pour cela qu'elle avait attendu de le voir pour lui en parler. Comme ça, elle avait eu quelques jours pour se remettre un peu d'aplomb avant de le voir. De toutes manières, la blessure n'était pas sérieuse. Elle était restée une nuit à l'hôpital mais avait pu rentrer rapidement à l'institut car par chance, elle avait été prise en charge assez tôt.

Dis-toi qu'il est peut-être mort dans l'émeute.

Emma ne se souvenait même pas de son visage à vrai dire, tout c'était passé tellement vite et il y avait tellement de foule. Ça avait vraiment été la panique et si elle avait su garder son sang-froid sous le coup de l'adrénaline, une fois la pression retombée elle avait éclaté en sanglots comme une gamine dans son lit d'hôpital une fois seule. Elle en voulait un peu à tout le monde dans cette histoire. Aux membres de la Confrérie bien sûre mais aussi aux humains qui, en fin de compte, avaient poussé ces mutants à bout.

Si ça avait été plus grave, je n'aurai pas été en état de t'appeler je te signale...

Emma réalisa d'ailleurs que si un jour quelque chose de grave, personne ne serait prévenu. Enfin hormis le Professeur Xavier. Elle se promit alors qu'en rentrant, elle irait le voir avec une liste de personnes à prévenir en cas de problèmes. Oui... Mais qui mettre sur la liste là était la question. Rich, bien évidemment. Elle aurait voulu y mettre Wanda mais vu la situation, c'était évidemment impossible. Pietro... il fallait déjà réussir à le trouver. Dave par contre. Ils ne se connaissaient que depuis quelques mois certes mais il l'avait aidé et hébergé alors...

Et si je ne t'ai pas appelé c'était pour pas t'inquiéter. Je vais bien. La balle n'a pas fait de dégâts. J'ai perdu du sang c'est vrai mais je n'étais pas mourante.

Ce n'était pas l'exacte vérité, Emma avait en fait perdu beaucoup de sang et s'ils avaient attendu plus longtemps pour l'emmener à l'hôpital alors oui, ça vie aurait été en danger. Mais l'important était qu'elle s'en sortait avec juste des béquilles pour quelques semaines et une future cicatrice de guerre. Si un jour par un incroyable miracle elle parvenait à rejoindre les Xmen, elle risquerait bien pire que cela.

Et ne t'en fais pas pour ma patte folle. Il y a que pour marcher que ça me pose quelques petits soucis, ajouta-t-elle avec un clin d'oeil.

Emma n'avait pas l'habitude que l'on s'inquiète pour elle et venant de Rich, elle trouvait vraiment ça touchant. Inquiétude qui semblait avoir oublié alors qu'il lâchait le volant. Emma cru d'abord qu'il tentait de les tuer avant de comprendre qu'il y avait un pilote automatique.

J'ai pas le permis, lui répondit-elle alors que leurs lèvres se cherchaient doucement. Elle avait apprit à conduire. Elle avait même apprit à l'âge de 11 ans au cirque mais elle n'avait jamais pu passer son permis. Mais elle savait conduire, pas piloter. Surprise, elle se tourna vers sa fenêtre pour regarder dehors.

Ça t'arrive de garder les pieds sur terre plus de 10 minutes d'affilés ?
, plaisanta-t-elle. Rich avait dû être un oiseau dans une vie antérieur, ce n'était pas possible autrement. Je suis un félin, pas un moineau je te rappel !

Mais Emma riait de bon coeur en regardant défiler le fleuve.
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MessageSujet: Re: Un Week End à la maison (feat Emma Meyer - Richard Rider)   Un Week End à la maison (feat Emma Meyer - Richard Rider) Clock10Mer 22 Juin - 15:28



Un si joli félin ... Murmurais je en la dévorant des yeux et en jouant avec une boucle de ses cheveux. Je devais avoir un sourire niais, celui de ceux qui regardent la personne qui est la plus chère à leur coeur et la trouvent adorable en toutes circonstances, et j'en pris conscience à ce moment là, Emma était vraiment beaucoup pour moi, bien plus que je ne le pensais. Une petite voix me susurrait qu'elle en avait donc une emprise sur moi, forcément, mais je la repoussais loin. Je lui embrassais doucement les lèvres à nouveau alors qu'elle tournait la tête vers moi puis me recalais bien dans mon siège, posant mes mains sur le volant. Nous avions quitté le fleuve et le véhicule avait presque terminé la large boucle nécessaire pour éviter le trafic portuaire et se mettre dans l'axe de l'entrée de notre destination. Nous foncions maintenant à plus de 300 km/h droit vers les quais qui bordaient l'East River, passant comme une flèche entre Manhattan et Governors Island. La fine bordure grise de la rive se transformait en une ligne de plus en plus grosse, on commençait à voir les détails des bâtiments au dessus et nous ne ralentissions pas. Les gens sur les quais, d'abord à l'allure de fourmis, grandissaient à vue d'oeil et quand on put distinguer leurs yeux, il y eut une brusque décélération, uniforme mais perceptible. Nous n'avions pas changé pourtant de cap et de chaque côté défilaient maintenant les quais des docks avec en face le Van Voorhees Park. Je sentais Emma se contracter et je posais ma main à nouveau sur sa cuisse pour la rassurer :
Aie confiance ... Tout à coup, le mur qui s'enfonçait dans la marina devint flou de juste en dessous du bord du quai jusqu'à la limite des flos et nous entrions à vitesse réduite dans ce brouillard impalpable, descendant ensuite un peu plus dans une profonde obscurité immédiatement brisée par les phares qui s'allumèrent. Moins d'une minute après, quelques centaines de mètres parcourus ainsi, nous remontions et une portion du plafond s'ouvrit au dessus de la voiture et elle s'éleva à la verticale silencieusement. Il y eu un petit choc lorsqu'elle se reposa sur le sol qui s'était reconstitué, les phares s'éteignirent et le moteur s'arrêta.
Voilà, nous sommes arrivés, tout le monde descend ... Dis je joyeusement en ouvrant ma portière, Bienvenue dans mon HomeLabo Emma ... Dis je en ouvrant de son côté après avoir récupéré son sac et ses béquilles que je lui tendais.
Tout autours de nous, cela avait été l'obscurité totale ainsi que le silence. Juste quelques lucioles par endroits et un doux ronronnement omniprésent. Quand Emma posa le pied sur le sol du hangar, la pénombre se mit à reculer doucement, puis d'immenses ventaux s'écartèrent au plafond découvrant le ciel ensoleillé de cette fin d'après midi et inondant tout d'une lumière chaude et colorée. Le Hangar faisait plus de 40m de large sur quelques 150m de long et une hauteur de plafond de 35m à l'endroit le plus élevé. Presque de quoi recevoir l'USS Akron en entier. Au centre de cette surface, il y avait une construction ressemblant à un kiosque à musique à ciel ouvert surmonté d'une sorte de grosse pastèque de 3m de diamètre munie de 4 bras articulés terminés pas un ensemble de pinces et de tubes. En face de là où était garée maintenant la voiture, un gymnase avec des agrès de toutes sortes et quelques machines comme un tapis de courses, des bancs de musculation, etc ... De quoi garder en forme une équipe olympique entière. De place en place, on pouvait découvrir des objets ou engins en cours de montage dont les finalités étaient obscures pour les non initiés. Enfin, à l'autre bout, prenant la totalité de la largeur, se dressait une habitation sans toiture et composée de parois ressemblant à du verre. Elles étaient transparentes et donc on voyait au travers tout ce qu'elle contenait. L'atmosphère pouvait sembler stérile et sans âme de cette façon, mais elle me convenait pour travailler à mes projets et je pouvais la changer du tout au tout à volonté.
Viens, la partie habitable est là bas ... Dis je en invitant Emma à me suivre. Au pied du kiosque il y avait 3 boules logées sur des socles qui s'animèrent et vinrent vers nous en se déplaçant dans les airs à quelques centimètres du sol dès que nous dépassions l'endroit. Voici BO-un, BO-deux et BO-trois, plus simplement Un, Deux et Trois, ce sont des droïdes de services et éventuellement de défense, mes aides et mes femmes de ménage ... Utilisant la langue de Xandar, je leur présentais Emma et donnais mes ordres en ce qui la concernait. Les Droïdes s'arrêtèrent un instant, la scannèrent rapidement de leur rayons puis s'égayèrent dans toutes les directions pour accomplir leur tâches. Nos pas nous amenèrent enfin à une des portes d'accès du carré résidentiel et je priais la jeune femme d'entrer. Tout avait été aménagé comme un loft moderne avec des petites différences technologiques perceptibles. Je lançais un ordre en langage compréhensible par Emma et les parois devinrent opaques progressivement, rendant l'appartement plus orthodoxe pour une terrienne. Nous entrions dans une pièce à vivre de plus de 60m² avec un mur entier recouvert d'un unique écran multimédia, une cuisine ouverte à l'américaine et tout ce qu'il fallait dedans comme une cuisine "normale", un immense ensemble de salon où dix personnes pouvait prendre leurs aises et à part une grande table en bois avec des chaises à l'ancienne et des bancs sur les côtés. Il y avait plusieurs portes sur les côtés, donnant à des espaces de couchage monstrueusement spacieux avec douches et cabinets d'aisance particuliers. Un vrai petit hôtel particulier. A l'opposé de l'entrée que nous venions de franchir, il y avait une arcade et une double porte en bois, ou ce qui y ressemblait bien.
Voilà, tu es ici chez toi, tu peux visiter comme tu veux, choisir ta chambre et même l'adapter comme tu l'entends, il n'y a que cette porte que je te demande de ne pas ouvrir pour le moment ... Je désignais l'arcade. Je pense que pour cette nuit, le mieux est que tu sois près de moi, viens ... Et je la guidais vers la partie droite du bâtiment qui ne possédait à première vue pas de toit, remplacé par une projection d'une frondaison occultant le soleil un peu. Je la menais jusque dans un couloirs et m'arrêtais devant une grande porte en chêne faisant face à une autre identique. Un sigle en forme de papillon ornait le heurtoir alors qu'en face, c'était une abeille. Voilà, l'abeille, c'est chez moi, le papillon, c'est chez toi, si tu veux changer de totem, pas de problème ... Et j'ouvrais la porte pour la laisser passer et entrer dans une magnifique suite décorée avec soin, copie conforme d'un grand hôtel new-yorkais en vogue. Je jetais son sac sur le lit où on aurait pu faire bal et me dirigeais vers la salle de bain, d'y entrer prendre un peignoir et d'en ressortir. Avant de faire quoi que ce soit d'autre, tu va entrer là dedans, te déshabiller entièrement en sous vêtements, enfin rester juste en culotte, et tu passeras ce que je te tendrais ensuite sans poser de question. Allez, s'il te plaît ... Non sans se demander pourquoi, elle s'exécuta. A peine avait elle passé la porte que je refermais, je polarisais mon armure et l'enlevais pièce par pièce pour finir en slip et mettre le peignoir pour être correct. Enfin, je passais le haut de mon armure par l'entrebâillement de la porte, la combinaison ayant pris la consistance, le poids et la souplesse de la soie. Vas y, passes ça même si c'est trop grand, les trois écussons sont sur le devant ... Pièces après pièces, je lui tendais ce qui faisait de moi un centurion Nova, sauf le casque dont je me réservais l'usage. Quand elle eut tout enfilé, je lui demandais de sortir, me retenant de rire quand elle apparut dans ces habits trop larges, et de s'installer couchée dans le lit.
Ne crains rien, c'est pour ton bien ...


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MessageSujet: Re: Un Week End à la maison (feat Emma Meyer - Richard Rider)   Un Week End à la maison (feat Emma Meyer - Richard Rider) Clock10Sam 2 Juil - 14:22

Un Week End à la maison

Le moins que l'on pouvait dire était que le grand hall dans lequel ils venaient d'arriver était... étrange. Et pourtant, Dieu sait qu'Emma avait eu l'occasion d'en voir des lieux insolites dans sa vie.

Se glissant hors de la voiture, elle prit les béquilles et commença à suivre Rich tout en regardant partout autour d'elle. Il y avait beaucoup de technologie au Manoir mais l'ambiance avait gardé une certaine âme vieillotte. Alors qu'ici, on avait l'impression d'être dans uen sorte de capsule spatiale du futur.

C'est quoi ce machin ?
, demanda-t-elle en désignant l'espèce de kiosque et son truc bizarre à l'intérieur.

Elle se laissa scanner par les BO 1,2 et 3 non sans les observer avec un air peu rassurée. Les gadgets électronique, cela n'avait jamais vraiment été son fort. Il suffisait de voir comment elle arrivait à galérer rien qu'avec son smartphone dont la majorité des applications lui étaient étrangères. Elle n'était même pas inscrite sur les réseaux sociaux, partant du principe que si elle voulait raconter les détails intimes de sa vie, elle n'aurait qu'à tenir un journal.

Heureusement, la partie habitable était bien plus agréable et chaleureuse et elle sut tout de suite qu'elle préférerai de loin resté dans cette partie que dans le hangar. Il y avait même une grande cuisine où elle pourrait s'éclater à faire brûler des tentatives de repas, la cuisine et la jeune mutante n'étant pas vraiment en bons termes.

Tu organise des soirées si énorme que ça pour avoir besoin de tant de place dans ton salon ?

Aussitôt, elle eu l'image assez drôle en tête de Nova entouré de tout ses potes les super-héros tenant des soirées arrosées de dingues dans ce salon, s'amusant à comparer leurs forces et autres trucs stupides du genre.

Bien évidemment, dès que Rich lui mentionna la porte à ne pas franchir pour le moment, le regard d'Emma se riva dessus. Qu'est-ce qu'il pouvait bien cacher là derrière ? Des expériences effrayantes ? Une collection ridicule quelconque ? Une salle de torture SM ? Elle espérait juste que ce n'était pas un énorme chien du genre rottweiler. Elle n'avait pas vraiment la quote avec les chiens.

Mais Emma n'était pas au bout de ses surprises comme elle le découvrit quand Rich mentionna sa chambre, puis la sienne. Avec des portes décorées de jolis petit totem en prime, des fois qu'elle ait le malheur de se tromper de porte après un passage à la cuisine en pleine nuit peut-être ? Pour Emma qui avait imaginé qu'ils partageraient le même lit, ce fut un peu une douche froide.

Non un papillon,c'est mignon..., répondit-elle, ne voyant pas trop quoi dire d'autre sous l'effet de surprise.

En revanche, il fallait admettre que la chambre était à couper le souffle. Emma n'en n'avait jamais vu d'aussi luxueuse. Du moins pas en vrai. Elle en se demandait même à quoi pouvait bien servir d'avoir autant de place dans une chambre à coucher.

Wow... c'est magnifique.

Elle était encore occupée à admirer les lieux quand Rich apparu avec un peignoir et... lui demandant de se déshabiller !

Alors oui, il était certain qu'elle avait espoir d'en arriver là à un moment du weekend mais elle n'avait rien contre quand même un minimum de romantisme dans la chose. Et c'était clairement ce que traduisait l'expression de son visage alors qu'elle regardait Rich et le peignoir avec des yeux ronds.

Euh... ok..., répondit-elle en craignant déjà ce qu'il allait lui « passer ». Elle ne doutait pas du charme des tenues d'infirmières sexy ou autre trucs du genre mais pour une première nuit, cela faisait peut-être un peu beaucoup quand même.

Le bouquet final fut quand elle découvrit avec stupéfaction que c'était en réalité son armure qu'il était entrain de lui filer. Mais c'était quoi pour un espèce de fantasme tordu ça ? Pour peu, et si elle n'avait pas été handicapée par ses béquilles, Emma aurait été tentée de fuir en sautant de la fenêtre. On disait quoi déjà ? Qu'il fallait se méfier des types trop beau pour être honnêtes ?

Alors, prenant son courage à deux mains, elle passa l'armure bien trop grande tout en estimant que vu que sa jambe n'était plus trop douloureuse, elle pourrait toujours bondir pour se défendre en cas de problème. Après tout il n'avait plus son armure donc elle était à même, grâce à sa mutation, d'avoir le dessus sur lui.

Tu sais que j'ai des crocs, des griffes et que je sais m'en servir ?
, lui demanda-t-elle tout en le regardant comme si elle regardait un espèce de taré sur le point de l'attaquer. Crois pas que je sois fragilisée à cause de mes béquilles, tu serais surpris.
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MessageSujet: Re: Un Week End à la maison (feat Emma Meyer - Richard Rider)   Un Week End à la maison (feat Emma Meyer - Richard Rider) Clock10Mar 5 Juil - 9:39



Nouvelle version
Je sais, ma requête pouvais sembler bizarre sans explications, et les regards qu'elle me lançait en disaient long, très long sur ses pensées actuelles à peine exprimées par ses dernières paroles. En fait je m'étais conduit comme le faisaient les médicos avec moi, professionnellement, tout ça pour ne pas avoir d'envies subites et déplacées en la voyant ou en l'imaginant se déshabiller.
Je n'ai aucun doute à propos de tes capacités à me trancher quelque chose si je faisais un geste déplacé ... Attention, l'armure va se mettre à ta taille et tu risques de sentir un peu de chaleur à certains endroits, maintenant. Ma main dans le casque faisait la liaison avec tout l'équipement et j'ordonnais la mise aux bonnes mesures de l'ensemble. Emma sembla rétrécir, comme Alice en mangeant le gâteau ou en buvant la potion, sais plus, en tout cas, en quelques secondes, l'armure s'ajustait au corps de la jeune femme allongée et je lui commandais à la fois de transmettre ses données à l'imprimante moléculaire ainsi que de scanner et réparer les dégâts causés par la balle et rectifier éventuellement d'autres traumatismes plus anciens qui pouvaient lui causer des soucis. Pour combler un silence qui allait s'installer, je me décidais à répondre à ses questions précédentes tout en m'activant à préparer la suite après avoir posé le casque sur la table de nuit :
J'ai hésité à n'ouvrir qu'une seule chambre, mais ma maman m'a bien éduqué, le choix ne m'incombe pas, pour ça comme pour tout autres choses te concernant du reste... J'avais beau avoir des pouvoirs presques cosmiques, celui de lire dans les esprit ne m'était pas dévolu et quand bien même, je n'aurais pas la mauvaise idée "d'écouter" ses pensées pour subvenir à ses moindres désirs avant qu'elle ne les ai édictés.
Tout à l'heure, tu me demandais si j'accueillais du monde ici et je dois t'avouer que non, ce n'est pas le cas, tu es la première à y être invitée. J'avais une idée derrière la tête quand j'ai fait tout ceci, mais peut être que ça ne se réalisera jamais ... Ne bouge pas surtout, pas encore ... Je taisais ce vieux rêve que j'avais eu à mes débuts. Aujourd'hui, j'avais de quoi le réaliser, mais encore fallait il réunir les élus...
Pendant que je lui parlais, j'allais décrocher plusieurs cintres dans la penderie qui occupait tout un mur de la pièce. Sur chacun d'eux se trouvaient une pièce de la tenue qui avait cours ici et au delà du porche "interdit", une chemise à manches courtes, une sorte de manteau long sans manche, un pantalon à la coupe rappelant les années 70 et, parce que mon invitée était une femme, une jupe fluide arrivant juste au dessous du genoux, comme cela, elle aurait le choix de sa tenue. Ils étaient tous de couleur beige foncé et faits avec la même matière à la fois douce et souple comme la soie et plus résistante que du lin. Je revins vers elle et déposais ses vêtements sur le lit à ses côtés, ainsi qu'une paire d'espadrilles marrons.
C'était avec ce genre de produits que je comptais améliorer encore les conditions de vie de mon petit monde et agrandir aussi le nombre de points de vie sécurisés partout sur le globe.
La première partie de ce que j'avais chargé l'armure de faire avait rapidement été menée à bien, la seconde m'arracha une moue boudeuse et contrariée quand je reprenais le casque et en trouvais les résultats.
Il lui était impossible de guérir Emma aussi rapidement et simplement que je ne le pensais, une adaptation totale de l'armure était nécessaire à cause de sa nature de mutante, ce qui prendrait un temps relativement long, et bien sur encore autant pour revenir à mes propres constantes. Emma était passée très près d'une situation fatale bien qu'elle ait minimisé l'affaire et une barre soucieuse traversa mon front. Du moins, la douleur serait elle moins forte pendant quelques temps, déjà ça...
Je me penchais finalement au dessus d'elle, mon visage à quelques millimètres du sien. C'est terminé, tu vas pouvoir retirer mon armure et enfiler ces vêtements là, tout le monde porte ça de l'autre côté du porche. Tu as le choix, pantalons ou jupe. Mets les, je vais m'habiller dans ma chambre pendant ce temps là ... Tu n'auras qu'à me rejoindre dans le salon, je t'y attendrais ... Nous dînerons eux ce soir, à moins que tu n'ais d'autres projets en tête ? Et je lui déposais un baiser sur les lèvres avant de m'éclipser, le casque sous le bras.
Arrivé dans ma propre chambre, je mis mon casque sur ma tête, et bientôt, chaque partie qu'elle quittait de l'autre côté du couloir venait se matérialiser bien à sa place sur moi alors qu'elle disparaissait de chez elle. Quand je fus enfin entièrement équipé, la dernière pièce ayant un peu tardé curieusement, je la dépolarisais et échangeais mes habits habituels pour ceux qui avaient cours ici, version plus masculine que ceux d'Emma.
J'avais déjà ouvert la grand porte en l'attendant, au-delà, ce n'était qu'une pièce sombre aux murs en lambris vernis, à peine plus grande qu'un monte charge et éclairée de deux malheureuses veilleuses. Pour qui ne savait pas, rien ne pouvait laisser présager de ce qu'il y avait de l'autre côté, derrière cette autre portail identique qui était en fermait le fond.
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MessageSujet: Re: Un Week End à la maison (feat Emma Meyer - Richard Rider)   Un Week End à la maison (feat Emma Meyer - Richard Rider) Clock10Lun 22 Aoû - 12:34

Un Week End à la maison

Emma se demandait doucement ce qu'elle fichait là avec cette armure devant Rich. Il était clair qu'elle n'avait pas du tout imaginé ça pour commencer leur tout premier weekend en amoureux. Alors oui, il avait peu – ok même pas du tout – d'expérience en matière de vie de couple mais totu de même... Non pas qu'elle aille vraiment songé qu'ils se sauteraient directement dessus en croisant le premier canapé à leur portée mais quand même.

M'enfin bon, elle se laissa docilement faire en écoutant ses instructions et sentit effectivement la combinaison épouser tout à coup tout les contours de son corps. Elle n'avait pas la moindre espèce d'idée de ce qu'il était entrain de faire en revanche ni à quoi est-ce que cela servait. Peut-être qu'il prenait ses mensurations pour lui faire une de ses combinaison latex ultra moulante dont raffolait les adeptes du fétichisme ? Oh Seigneur, elle espérait que non ! Elle n'était pas contre l'idée de nouvelles découvertes mais pas toutes en même temps et aussi vite non plus.

Mais en même temps, il était tellement galant et craquant en lui expliquant pourquoi il lui avait prévu une chambre séparée de la sienne. Un type qui prévoyait des ébats tordus en coulant sa chérie dans une combi moulante en latex ne lui prévoyait pas gentiment sa propre chambre pour le cas où elle préférerait que les choses restes encore chastes un moment.

En plus elle était la première invitée, cela lui faisait plaisir. Au moins elle n'aurait pas à se demander combien de conquêtes il avait déjà ramener ici par le passé. Bien sûr, il pouvait aussi lui mentir mais Emma, même si elle se posait de sérieuses questions sur les habitudes de Rich depuis leur arrivée, lui faisait confiance.

Elle ne bougea donc pas, lui obéissant sagement, jusqu'à ce qu'il arrive avec des vêtements qu'elle observa en levant un sourcil. Ah c'était sûr que c'était autre chose que ses jeans t-shirt- sweet à capuches. Emma commençait à faire des efforts, se sentant mieux dans sa peau depuis qu'elle avait rejoint l'institut, mais elle n'avait pas encore osé changer radicalement de look.

T'es au courant qu'on est en 2016 ?, lui demanda-t-elle en riant tout en regardant les vêtements. Mais cela n'était en rien négatif, au contraire, elle aimait bien le côté un peu rétro de la tenue.

Qu'entendait-il par tout le monde porte ces vêtements derrière le porche ? Peut-être avait-il décidé d'organiser une soirée déguisée sur le thème des années hippies ? Cela pourrait être amusant après tout.

Avec un sourire, elle le regarda quitter la pièce avant de sauter hors du lit, enfin autant que cela lui était possible avec sa cuisse blessée, et fut ravie de pouvoir retirer la combinaison très moulante.

Elle hésita un instant puis décida de mettre la version avec la jupe malgré l'attelle qu'elle avait renfilé et qui lui prenait toute la jambe. Elle ne portait jamais de jupes, s'était l’occasion de s'y mettre ! Et après un coup d'oeil dans le miroir, elle devait avouer que le résultat n'était pas trop mal.

Elle réfléchit ensuite en regardant sa crinière qui retombait sur ses épaules. Elle portait toujours es cheveux détaché en dehors de l'institut pour pouvoir cacher ses yeux mais que risquait-elle ici ? S'il y avait des invités, c'était sûrement des amis de Rich/Nova donc des personnes habituées au monde étrange qui les entouraient non ? C'est pourquoi elle entreprit de se faire demi 2 tresses afin de dégager son visage.

Une fois prête, elle attrapa ses béquilles et se mit joyeusement en route tout en priant pour ne pas se perdre en chemin. Heureusement, elle se retrouva du premier coup au lieu de rendez-vous, adressant un large sourire rieur en voyant la tenue de Rich.

Et maintenant que l'on est habillé comme nos parents à nos âges, on fait quoi beau brun ?

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MessageSujet: Re: Un Week End à la maison (feat Emma Meyer - Richard Rider)   Un Week End à la maison (feat Emma Meyer - Richard Rider) Clock10Lun 29 Aoû - 15:11



J'éclatais de rire à sa réflexion à propos de nos vêtements et de nos parents. A dire vrai, en 1977, quand je quittais pour la première fois ce monde, c'était la mode en vogue partout ce genre de tenues, et curieusement, ailleurs, elle existait depuis bien plus longtemps. Tout le monde s'imagine les gens vivants sur les stations orbitales ou dans les cités habillés soit comme des émirs soit comme des hommes grenouilles ... Hilarant quand on sait que c'est ce genre de vêtements amples qui sont majoritairement portés pour différentes raisons. Le seul film à peu près au fait de la vérité vestimentaire dans la plupart des civilisation pacifiques de l'univers était Star Wars, quelque soit le volet ... Mais passons, je n'allais surtout pas m'étaler sur mon grand âge face à une jeune fille comme Emma.

Je fermais la double porte derrière elle, et la contournais pour aller ouvrir celle de l'autre côté. Entre temps, rien ne nous laissait percevoir que nous avions descendu de plus de 50m par rapport au niveau initial du hangar que nous venions de quitter.
Quand les doubles battants s'effacèrent, une lueur claire inonda l'ascenseur et une chaleur bienheureuse qu'un petit vent frais parcourait nous accueillit. Si Emma avait laissé ses cheveux libres, ils auraient flottés légèrement sous la brise parfumée d'odeur variées d'humus, d'iode et tant d'autres qu'on ne pouvait rencontrer en pleine ville.
Levant les yeux vers le ciel, le plafond plutôt, on pouvait voir à plus de 40 m du sol, suspendues à d'énormes câbles, des boules lumineuses faisant office de soleils. Leurs cycles de luminosité étaient calqués sur ceux de l'original dont elles avaient les propriétés sans les inconvénients. De petite zones de brume circulaient autours d'elles, laissant présager la tombée prochaine d'une pluie fine et bienvenue.
Ce qui attirait les yeux le plus, c'était ces véritables immeubles de verdures colorées qui occupaient plus de la moitié de l'espace, de larges rues pavée circulant entre eux bordées de ruisseaux où pataugeaient des gamins jouant avec des chiens pour aller finalement se jeter dans une immense mare où nageaient des palmipèdes et des poules d'eau.
Des mouvements discrets dans l'air attestaient de la présence d'oiseaux et d'insectes et des miroitements dans l'eau d'une vie pisciforme nombreuse et vivante.
Avance ! Reste pas là ... Lui lançais je en me retournant après quelques pas. Je fis un signe à un homme d'âge mûr qui pêchait dans le petit lac tout proche et son chien jappa dans notre direction, un mâtiné de griffon et de labrador ...
Face aux immeubles gigantesques, il y avait de petites maisons de plein pied au murs de briques et aux toits de tuiles rouges, disposées comme un petit village de campagne autours d'une placette où une grand four ouvert surmonté d'une cheminée fumait légèrement.
Partout il y avait des gens, hommes et femmes, jeunes et vieux, qui s'affairaient à quelques tâches, portant des cageots pleins de fruits ou de légumes ou poussant de petites charrettes à bras remplies vers un monte charge qu'on voyait s'élever au dessus d'une halle sans murs, le toit étant supporté par des colonnes de pierre blanche.
En approchant, on pouvait maintenant voir mieux ce qui poussait le long et dans les structures des immeubles. Des fraises par milliers mûrissaient le long des murailles, des tomates et des concombres montaient à l'assaut du ciel un peu plus loin, au milieu des bâtisses des arbres poussaient libres cherchant à se rapprocher du ciel en passant au travers des planchers évidés, offrant au mains tendues des cueilleurs sur les coursives, olives, pommes, poires, pêches et abricots.
Ce lieu gigantesque, presque l'équivalent d'un quartier de brooklyn, était une vaste ferme dissimulée sous les pieds de la ville dont la production alimentait un entrepôt en surface et dont la main d'oeuvre volontaire était composée de ceux que la cité et la civilisation avaient repoussés dans la rue.
Bienvenue au Village Emma ... Si nous ne nous étions pas rencontré il y a un moment et si tu avais vécu dans la rue, tu serais peut être arrivée ici aussi finalement ... Libre de rester ou de partir, de travailler ou de profiter de ce coin paisible ... Cette communauté est basée sur le volontariat et ses profits servent à acheter ce qu'on ne peut produire et à préparer ou à aider d'autres endroits comme celui ci ailleurs ...
Un homme passa et me donna une tape sur l'épaule en passant : Il y aura du cochon et du mouton ce soir, Paul nous a amené un violoniste du Bronx il y a deux jours ...
Une odeur de pain en pleine cuisson fut apportée par la brise et une libellule fit du sur place devant le nez d'Emma quelques instant avant de poursuivre son chemin.
Alors, qu'est ce que tu en dis ? ça te plait ?
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Un Week End à la maison (feat Emma Meyer - Richard Rider)

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