Né en 1917 avant même que la Première Guerre Mondiale ne soit achevée, sa mère Winnifried Barnes décéda alors qu'il était encore enfant. Il fut scolarisé en interne car son père, vétéran de la Grande Guerre, occupait un poste important au sein de l'armée, l'empêchant ainsi de s'occuper de son fils. Ils déménagèrent à New York C'est là-bas qu'il y rencontra Steve Rogers, un jeune gringalet du même âge que lui, avec qui il se lia d'amitié. Ce n'est pas par esprit de supériorité qu'il fit cela, bien au contraire. James le défendit à multiples reprises, que ce soit oralement ou physiquement. Si sa mémoire était encore en place aujourd'hui, oui, on pourrait bien le dire : ces deux-là étaient les meilleurs amis du monde. Lorsque la mère de Steve décéda d'une pneumonie, il le soutint du mieux qu'il le put. A ses vingt ans son père décéda d'un accident au camp d'entraînement. Il dû se résigner à se séparer de sa sœur Rebecca, qui fut envoyée en pension. C'est ainsi que James, orphelin de ses deux parents, décida de s'engager dans l'armée de terre des Etats-Unis, à l'aube de la Seconde Guerre Mondiale. En bonne santé physique et mentale, on lui céda la place volontiers, contrairement à son ami Rogers qui accumulait les refus du fait de sa faible condition physique. Alors qu'il venait d'être promu sergent, Steve fut intégré au régiment.

Quelques mois plus tard, on le retrouva métamorphosé physiquement. Loin et au delà de l'Atlantique, James n'aurait jamais deviné un jour que son meilleur ami deviendrait « Captain America », mascotte de l'armée américaine pendant la Seconde. L'HYDRA ainsi que les forces hitlériennes battaient leur plein, capturant et assassinant juifs, résistants et personnes considérées comme 'anormales'. James et son équipe furent capturés par les sous fifres de Crâne Rouge, et c'est le Captain lui-même qui vint les délivrer, alors qu'ils étaient tous pris au piège dans les locaux de l'organisation terroriste. C'est là qu'il y reconnut son ami et le considéra davantage comme un héros. Par la suite, ils formèrent une petite équipe d'élite, dont Bucky faisait partie. Ils mettaient à sac les nazis, les réduisaient au silence comme ils avaient l'habitude de faire dans leur métier, et à chacune de leurs opérations. Toutes furent un succès, jusqu'à ce que Bucky et Captain soient pris dans une embuscade dans un train par HYDRA.

James tenta de se protéger grâce au bouclier en vibranium de son ami, mais fut rapidement mis au tapis du fait du nombre important de ses assaillants. Il se prit une balle dans le bras, ce qui lui fit lâcher prise. Bucky était, pour tous, un homme mort.

Mais la réalité était toute autre. En effet, il fut récupéré par les forces soviétiques. Ils le retrouvèrent partiellement amnésique, et grièvement blessé, notamment au bras. Ainsi débuta l'opération Winter Soldier : ils lui greffèrent un bras cybernétique, chose qui fut très douloureuse pour celui qui recevait les soins pour cette prothèse faite d'acier et de composants électromagnétiques. Une puce fut également placée dans son cerveau pour pouvoir commander à distance son bras bionique. Celui-ci peut presser plus d'une tonne sans problèmes. On le mit en cryostase jusqu'en 1954, conservant alors ses traits de trentenaire, comme à l'époque de sa chute. On le réveillait par intervalles, lui ordonnant de tuer X ou Y, chose qu'il faisait sans se poser de questions. Il travailla pour le KGB où il fut formé, puis fut arraché à la Sainte Russie par le général Luskin en 1990, qui l'occupa également pendant quelques années.

Lorsque la guerre civile éclata, le Winter Soldier fut dérobé à Luskin par les troupes de HYDRA. Caché dans les laboratoires de l'organisation, il oeuvra pour leur compte. Cela fait depuis bientôt deux ans que l'homme s'est intégré à la société avec une couverture de simple pompiste, et bien évidemment avec de faux papiers. James reste sous surveillance permanente de ses supérieurs, à qui il rend visite fréquemment.