Tôt ou tard, il faut assumer les conséquences de ses actes
P
eu importe l'apparence qu'il pourrait avoir, Vanessa serait toujours dingue de lui... c'était comme gravé en elle, inscrit dans son ADN : elle ne pouvait tout simplement pas y échapper, ne le voulait tout simplement pas. Elle avait été contrainte et forcée de vivre sans lui. Pire encore, elle avait cru qu'elle l'avait perdu pour toujours... elle ne serait pas capable de tolérer une chose pareille à nouveau, sous aucun prétexte. Elle avait besoin de lui, terriblement besoin de lui, et cette émotion s'exprimait aussi par le désir profond qu'elle avait pour lui. Elle l'aimait si profondément qu'elle ne pouvait le désirait que tout autant.
D'autant qu'elle ne peut que garder à l'esprit l'intensité profonde avec laquelle ils mélangeaient leurs corps et partageaient leur lit. Elle avait beau céder à tous les caprices de ses clients, et faire dans les demandes sexuelles les plus extravagantes, rien n'avait d'égal ce qu'elle vivait avec Wade... oui, le temps avait passé, mais elle était convaincue que ses émotions, elles, seraient restées les mêmes... Elle n'avait absolument aucun doute à ce sujet. Vanessa aimait profondément, et quand elle aimait profondément - elle faisait les choses en profondeur, justement.
Ils étaient à présent nus, et si Vanessa ne pourrait prétendre trouver le corps de Wade attirant, ça lui était égal, parce qu'en sa présence, elle se sentait brûler d'un feu ce qu'il y avait de plus ardent. Et elle espérait que, bien loin d'éteindre cet incendie, il entretiendrait la flamme autant que nécessaire. Ses lèvres embrassaient les siennes avec une passion non contenue, sa langue se mêlant à la sienne sans la moindre hésitation. Vanessa voulait tout de lui, elle voulait visiter le huitième ciel en sa compagnie et ne jamais en redescendre. Elle voulait qu'il lui rappelle cette extase qu'elle ne ressentait que quand elle était avec lui - avec lui et avec personne d'autre.
-Prends-moi comme tu ne m'as jamais prise, fit-elle en enroulant ses jambes autour de sa taille en lui adressant un regard des plus intenses. Je veux que tu me fasses hurler de plaisir.
Elle ne s'inquiétait pas vraiment qu'il y parvienne ou non, mais elle ne voulait pas attendre... Elle avait trop besoin de le retrouver complètement, charnellement, elle en était absolument certaine.
Tôt ou tard, il faut assumer les conséquences de ses actes
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Je ne suis pas sûr de réellement réaliser ce qu’il est en train de se passer, en cet instant précis, là tout de suite. Il n’est pas rare que mon cerveau se déconnecte parfois, même si certains pensent qu’il a complètement disjoncté mais c’est pas le sujet, quoiqu’il en soit, je réagis beaucoup à l’instinct, et en présence de Vanessa, j’ai des automatismes qui me reviennent. J’arrive à peine à croire qu’elle est là, qu’elle est bien là, nue contre moi. Je sais que j’ai cherché à l’éviter, et que si j’avais agis différemment, on ne se serait peut-être jamais séparés, mais malgré le fait que je sois un type extraordinaire, et totalement dénué de modestie, je ne peux tout de même pas prévenir l’avenir.
Ce n’est pas le moment de penser à ça, dans tous les cas, mon corps à totalement pris le relais sur mon esprit, mais Vanessa sait allumer les corps comme personne. Et je ne dis pas ça parce qu’elle se prostitue, mais parce qu’elle est très douée, c’est simplement le cas. Et je ne vais pas m’en plaindre, parce qu’avec ma tronche actuelle, je pourrai difficilement trouver quelqu’un d’autre qui veuille de moi, j’ai d’ailleurs couché avec personne depuis Vanessa, mais je ne me sens pas particulièrement stressé pour autant, parce qu’on se connaît par cœur.
-Prends-moi comme tu ne m'as jamais prise. Je veux que tu me fasses hurler de plaisir.
Je la regarde, tout en lui adressant un sourire tendre, soutenant son regard embrasé. Je ne peux pas rêver d’autres mots que ceux qu’elle vient de me dire. En même temps, n’importe quel homme voudrait entendre ces mots-là, surtout prononcés par une femme aussi belle que Vanessa. Je lui envoie pas une image de rêve, j’en suis conscient, mais elle, elle est toujours aussi magnifique.
« Tu devrais savoir qu’il ne faut pas mettre la pression à un homme dans ce genre de situation. »
Je la taquine, parce que je ne me sens pas du tout sous pression, au contraire, je suis à un degré d’excitation assez exponentiel. Je lui souris malicieusement et je l’embrasse encore, alors que je m’unis enfin à elle. Le plaisir retrouvé est indescriptible, et je me rends d’autant plus compte d’à quel point elle m’avait manqué. Sans attendre trois plombes, je laisse mes hanches se mouvoir et rencontre les siennes, dans un rythme déjà soutenu et empressé.
Tôt ou tard, il faut assumer les conséquences de ses actes
I
l y avait une infinie tendresse dans son sourire quand pourtant elle s'exprimait d'une manière plus inélégante et grossière que sensuelle, mais certaines choses ne changeaient pas, et n'étaient définitivement pas prête de changer. L'un comme l'autre savaient pertinemment ce qui était susceptible de les faire chavirer et de les rendre toute chose, et même dans ces moments-là, quand leurs dialogues manquaient clairement de raffinement, c'était toujours un amour infini qui traversait leurs regards.
Parce que oui, au-delà de tout, Wade et Vanessa s'aimaient. Ce feu brûlant dans les yeux de l'homme qu'elle avait enfin retrouvé était identique à celui qu'elle avait toujours connu. elle aurait pu le reconnaître entre mille hommes défigurés grâce à ce seul regard. Le reste de son apparence lui importait peu en comparaison, parce que la seule chose qui comptait, le seul homme qui comptait, elle l'avait sous les yeux, et elle avait la ferme intention de le prendre de toutes les manières possibles et imaginables, quitte à le priver de souffle, pour satisfaire à toutes les pulsions les plus obscènes qui lui traversaient l'esprit à l'heure actuelle.
-Oh mais je te connais, je sais que tu fais de merveilles sous la pression, répliqua Vanessa avec un sourire amusé avant d'écraser sa bouche contre celle de son amant pour l'embrasser de plus belle, tout en glissant sa main entre ses jambes afin d'encourager le plus possible son excitation déjà bien imposante, et qui ne fait aucun doute quant au fait qu'il était très loin d'être déstabilisé par ses propos.
Elle se fichait bien d'ailleurs du nombre d'orgasmes qui l'attendaient cette nuit, ou même s'il y en aurait un seul, ils avaient toute la vie devant eux, à présent, et cette pensée était en elle-même si jouissive qu'elle serait bien capable de la faire grimper au rideau sans qu'il soit besoin d'en dire et d'en faire davantage, c'est dire.
L'instant d'après, leurs corps s'unirent et Vanessa savoura à sa juste valeur ce moment dont elle avait eu tant besoin, cette communion des corps, la fusion de leurs êtres et de leurs épidermes. Le mouvement de ses hanches épouse celui de son amant tandis qu'elle le laisse aller et venir en elle, des gémissements de plaisirs toujours plus appuyés coulant de sa gorge au gré des frissons de plaisir qu'il savait lui procurer.
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But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
C’est tout de même rassurant de voir que les choses avec Vanessa n’ont pas changées. On a toujours ce même jeu de répartie, alors que ça fait un moment qu’on ne s’est pas vu et que je sais qu’elle continue de m’en vouloir, même si pour le moment elle semble avoir mis sa rancune de côté pour le moment, et je ne vais pas m’en plaindre. J’ai bien en plus de la retrouver sur un plan physique que de devoir m’expliquer pendant encore des heures et la supplier de me pardonner. Oui, il y a de fortes chances pour que ça finisse comme ça.
Mais l’attraction entre nous est plus forte que tout, et ce qui prime, c’est notre besoin de nous retrouver. Vanessa m’a manqué sur tous les plans, et je sais que je n’aurai pas dû douter d’elle, et que je n’aurai pas dû me cacher, mais je ne peux pas changer le passé. Par contre, je peux tenter de lui offrir un avenir, si elle en a toujours envie. Bon, je ne vais pas lui vendre un rêve qui aurait peu de chance de se réaliser, mais je peux tout de même tenter de lui donner la vie qu’elle mérite.
-Oh mais je te connais, je sais que tu fais de merveilles sous la pression
Je réponds à son baiser avec envie, tout en souriant contre ses lèvres. Je ne sais pas si c’est le cas, si je fais des merveilles sous la pression, j’ai plutôt tendance à dire que mon comportement tout en entier est des plus chaotiques, mais là tout de suite, on s’en fout un peu, beaucoup même. Tout ce qui compte, c’est ce qui est en train de se passer. Vanessa tente d’attiser un peu plus mon excitation et mon envie, mais en toute sincérité, je ne sais pas si c’est vraiment utile, vu l’état dans lequel je suis. Elle me fait de l’effet, et pas qu’un peu.
Dès que nos corps furent unis à nouveau, je me suis rappelé à quel point cette sensation m’avait manqué, et à quel point il n’y avait rien de meilleur au monde. Enivré par cette sensation, par nos retrouvailles, j’entame un rythme passionnel et intense, désireux de donner autant de plaisir à ma partenaire qu’elle m’en donne et est capable de m’en donner. Sur ce terrain, il y a peu de monde capable de la battre, mais peu importe, il n’y a qu’elle qui m’importe pour le moment. Je laisse nos corps se retrouver, se réapprendre à nouveau, même si les automatismes reviennent rapidement. Tandis que mes hanches continuent leur rythme, je glisse mes mains sur le corps de Vanessa, le caressant, l’adorant presque. Redessinant ses courbes qui m’avaient tant manquées, déposant aussi quelques baisers sur sa peau, totalement ivre d’elle sans avoir la moindre envie de quitter cette ivresse.
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V
anessa n'allait pas faire semblant, elle n'allait pas jouer la carte d'une fausse pudeur qui, quand on la connaissait bien, ne serait pas crédible pour un sou... Oui, elle aimait Wade pour des milliers de raisons, si nombreuses qu'elle ne serait probablement pas capable de toutes les énumérer, au final... Mais si elle était capable de chérir la moindre de leurs conversations, surtout après tant de temps passé sans lui parler, ce n'était définitivement pas cette impulsion qui primait en premier lieu... Le caractère qu'elle voulait donner à leurs retrouvailles était d'un ordre bien différent... beaucoup plus... primal, dirons-nous, et elle savait que sur ce point en particulier, ils se rejoindraient parfaitement. Oui, Wade n'était plus ce qu'il était physiquement, mais Vanessa s'en moquait royalement. Elle le voulait, elle voulait savourer le désir et la pensée de ne faire plus qu'un avec lui, et il n'y avait rien qui comptait plus que cela à ses yeux.
Il suffisait de voir de quelle manière Vanessa dévorait les lèvres de son amant des siennes pour deviner à quel point elle lui manquait... à quel point elle était avide, désireuse et gourmande de lui... Elle exprimait à la fois son amour et son désir... tout à la fois, elle voulait vraiment profiter un maximum... Une chose était certaine, Wade embrassait toujours aussi bien. Leurs baisers révélaient une passion des plus furieuses. Elle se sentait revivre, et trouvait une nouvelle respiration quand son souffle venait pourtant à manquer sous l'assaut du baiser de son amant, de celui qu'elle ne laissera plus jamais lui échapper, sous aucun prétexte, pour savourer sa présence et son corps, encore et encore.
Leurs corps ne faisaient plus qu'un à présent, et c'était si... naturel. Tous les deux s'emboîtaient comme les deux pièces d'un puzzle. Individuellement, ils étaient absurdement chaotiques, ils ne faisaient aucun sens. Mais quand ils étaient ensemble, quand leurs corps s'entremêlaient... alors tout était différent. De soupirs lascifs en gémissements appuyés, Vanessa s'abandonnait. Elle aimait comment ses mains prenaient possession de son corps, comme pour se le réapproprier. Elle se cambra légèrement, rejeta la tête en arrière et, tout en mouvant son bassin au rythme de celui de son amant, s'abandonna une bonne fois pour toutes au plaisir, jusqu'à ce que sa jouissance atteigne son paroxysme.
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C’était un instant que je pensais ne plus jamais vivre, je n’allais pas mentir. Jamais je n’aurai pensé retrouver Vanessa, du moins pas avec cette là. Je voulais la revoir, bien sûr, mais je voulais déjà arranger tout ça, même si je n’avais aucune certitude que cela aurait pu être arrangé. Je sais que j’ai merdé avec Vanessa, mais je voulais avant tout la protéger, même si elle ne l’entend pas de cette oreille. Il faut croire qu’on ne tomberait sans doute jamais sur ce point, mais là tout de suite, ça n’a aucune importance. Je suis incapable de penser à autre chose qu’elle, qu’à son corps contre le mien, avec lequel il est en total harmonie. Vanessa est de loin la meilleure amante que j’ai eue, et je la retrouve toujours aussi parfaite, et douée. Mais je ne suis pas étonné, ce n’est pas ma copine pour rien après tout, et bon dieu ce que c’est bon de la retrouver.
Je ne me lasse pas du goût de ses lèvres, du contact de sa peau, de ses hanches claquant contre les miennes, dans un rythme de plus en plus effréné et animal. Le but est de nous retrouver après tout ce temps séparé, pas de prendre notre temps, ou de savourer. Nous aurons le temps pour tout ceci, mais là, je veux juste m’unir à elle, dans un besoin primaire et primitif. Comme toujours, nous sommes en phase pour ce genre de choses. Au bout d’un moment, le rythme devient de plus en plus intense, tout comme le plaisir que nous ressentons, nous poussant à la jouissance. Ce moment de pur plaisir est tout ce qu’il y a de plus parfait, la meilleure chose que je connaisse, et de loin.
Je reprends mon souffle, tout en me nourrissant de son visage qui porte encore les signes de son orgasme. Elle est tellement belle… j’ai parfois du mal à me dire que cette fille est réelle, et surtout qu’elle veut de moi. Mais je ne vais pas faire mon mec altruiste à lui dire qu’elle mérite mieux, c’est bon toutes ces conneries là. Je suis un égoïste, et je le revendique. Ça ne rapporte pas d’être altruiste et généreux de toute façon. Je lui souris et l’embrasse doucement.
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V
anessa peut le reconnaître sans mal, en dépit de ses activités professionnelles que certains qualifieraient probablement de peu recommandables - ou peut-être à cause d'elles, d'ailleurs -, cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas pris à ce point son pied, et il était évident que c'était à Wade qu'elle le devait. Il avait ce don que nul autre ne possédait, celui de la rendre totalement dingue. Ce silence oppressant qui lui avait laissé présumer du pire n'avait rien changé à la nature réelle de son ressenti : Wade était l'homme de sa vie, et c'était pour cette raison par ailleurs que c'était un tel feu d'artifices, au lit.
Elle ne pouvait que se sentir épanouie et satisfaite, elle avait l'impression d'avoir retrouvé un morceau d'âme qu'elle avait égaré pendant beaucoup trop longtemps. Elle avait le sentiment de s'être retrouvée elle-même, et ça faisait un bien fou. Vanessa pouvait apprécier ce sentiment qui, au sein de leur couple chaotique, les faisait à peu près passer par toutes les émotions que l'on puisse concevoir - et par toutes les pratiques sexuelles le plus insolites.
-Mmmm...
Vanessa fit mine de grimacer tout en se laissant un temps de réflexion beaucoup trop long pour être honnête quand son interlocutrice lui demanda si elle était conquise. Bien sûr qu'elle l'était. Et elle n'avait pas du tout besoin de cela pour l'être, en réalité. Il avait conquis son coeur et ses pensées il y a bien longtemps, suffisamment pour qu'elle n'ait jamais été capable de l'oublier, suffisamment pour qu'elle n'ait jamais su faire ajutrement que de vivre ses sentiments pleinement.
-Je ne sais pas.... Je ne suis pas sûre...
Elle plongea ses grands yeux dans les siens et ses lèvres s'étirèrent en un sourire des plus malicieux. A l'observer ainsi, on ne pouvait définitivement pas remettre en question la nature même de ses pensées et de ses sentiments.
-Il va probablement me falloir des heures jours, peut-être des semaines voire des mois, pour réussir à me convaincre une bonne fois pour toutes, ajouta-t-elle alors, tout sourire.
Le véritable message dissimulé derrière ces propos était aussi clair qu'évident : elle ne voulait plus être séparée de lui. Plus jamais.
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Sam 21 Mai - 0:26
