❝ L'espionnage est une pratique tellement courante ! ❞
Félicia Hardy & Pepper Potts
Ce que j’aime dans mon métier, c’est qu’on ne s’ennuie jamais. A peine revenue de Manhattan pour affaire avec Maître Murdock, M.Lee vint m’apporter mon courrier de quelques jours. Des analyses de labos, des informations confidentielles sur certains clients, un magazine publicitaire sur les animaux – Je ne suis gère abonnée à ce genre de bêtises, mais mon concierge sait que je nourris plusieurs chats noirs (on se demande pourquoi) et que donc, il adore les animaux et aime à me porter des petites attention de la sorte pour prendre soin de mes minous – et une lettre de Stark Industries ?
Je m’installai dans mon seul divan deux places et ouvrit cette lettre en premier. N’étant pas joignable par téléphone ni cellulaire, on ne peut communiquer avec moi que part courrier. C’est une limite que je m’impose volontairement. De toute façon mon immeuble n’a pas de câble téléphonique étant une vieille bâtisse à la limite de la désaffection et pas de cellulaire pour éviter de me faire harceler et me faire tracer. C’est plus pratique ! Et comme mon appartement ne contient rien de valeur, à peine ce divan, il n’y a rien à dévaster. J’aime le grand lux et j’espère un jour avoir un appart secret et sans adresse pour y vive tranquillement. Bref ! Mademoiselle Pepper Potts avait besoin de mes services. Alors comme ça monsieur Stark aurait des soucis ?! Non bien sur ! Juste son assistante qui voulait se rassurer quant à la vie privée et les compétences d’un futur potentiel employeur. Une petite entrevue était bien évidement demandé histoire de communiquer les directives clairement. Parfait ! Demain matin je devrai retourner sur Manhattan.
Ce que j’aime dans mon métier, c’est qu’on ne s’ennuie jamais. Et pour preuve, je bouge, je voyage souvent et il n’y à rien de mieux pour se sentir vivant que de sentir qu’on a besoin de vos service. Ceci dit, mon égo prend de l’ampleur à chaque fois bien entendu.
Je m’endormi avec ma petite dizaine de chaton noir sur mon divan, jusqu’à 4 heure du matin pour faire mon jogging matinale, prendre une bonne douche bien chaude pour me détendre, un bon petit dej’ bien consistant et sautant dans un taxi, j’étais en route pour Manhattan à nouveau. Dans le véhicule, je pris soins de me réserver une chambre d’hôtel, on ne sait jamais pour combien de temps j’en ai et je préfère assurer mes arrières. Surtout que le dit hôtel rend gratuit ses annulation et c’est bien entendu ce que je recherche. Même s’il n’est pas d’une très haute qualité, tant que j’ai un matelas pour dormir, je suis pleinement satisfaite.
Il était 9 heure quand j’arrivai à la Stark Tower. J’affichai un sourire en coin alors qu’il n’y a peine quelque jours, j’espionnais monsieur Rand, pour un autre client. Rhalala… Ces PDG, ces génies, ces gens célèbres et importants sont tellement les proies faciles de cette société qu’il en est presque trop facile de tirer la moindre information sur leur vie et d’en faire un roman. Mais soit. Il ne s’agissait pas là de monsieur Stark !
J’entrai enfin dans la tour. J’étais habillée plutôt classe pour cet entretient. Je me disais que montrer une belle image de moi, changerait surement l’idée qu’on se fait d’une détective privé aussi compétente et aussi dangereuse que moi. Quoi que pour le côté dangereux, personne ne le sait vraiment, mais la majorité de mes clients font appel à moi car ils savent parfaitement de quoi je suis capable ! Donc, j’avais choisi de porter un pantalon noir avec des hautes bottes à talons en cuir noir, un chemisier cintré et un peu décolté noir et une veste de tailleur noir que j’avais pris soin de fermer. Aucun sac à main. Pas la peine de s’encombrer de quoi que ce soit. Mes papiers se tenaient dans une poche intérieure de mon tailleur et c’était entièrement suffisant, avec quelques dollars dans une autre poche. Mes cheveux étaient lâchés et bien coiffé. J’avais choisis de porter un excellent parfum et un long collier triplé en argent pour donner tout de même une touche de lumière à ma tenue. Je pris l’ascenseur sereinement après qu’une assistante assise derrière son bureau et coiffée comme une danseuse étoile m’ait indiqué l’étage du bureau de mademoiselle Potts.
J’attendis donc dans le couloir à la sortie de l’ascenseur, que cette charmante jeune femme soucieuse de ses employés finisse sont rendez-vous. Je m’installai donc dans un magnifique divan six places en cuir blanc qui était vraiment très classe et très confortable !
L'espionnage est une pratique tellement courante !
Pepper avait souvent l’occasion d’engager des personnes pour Stark Industrie. Evidemment, Tony ne prenait jamais la peine de faire passer des entretiens d’embauche lui-même, ce n’était pas son genre. Il s’ennuyait de toute manière dans ce genre d’exercice. Alors, c’était toujours son assistante qui s’occupait de cela. Bien sûr, il y avait un service de ressources humaines, mais Pepper avait toujours son mot à dire sur les embauches. Après tout, ce n’était pas n’importe quelle entreprise qu’elle « dirigeait ». Elle devait réellement songer à demander à Tony d’avoir un statut plus que simple assistante. Enfin, bref, Stark Industrie ne pouvait donc pas se permettre d’engager n’importe qui. Et la femme se retrouvait confrontée à un cas particulier. En soit, l’homme qu’elle avait bien envie d’engager était parfait. Il avait curriculum vitae parfait, qui n’avait pas manqué de l’impressionner. Il était bien présentable, avait répondu parfaitement aux différentes questions qui lui avait été posé. Le candidat parfait en soit, sauf qu’il y avait une ombre au tableau. Pepper ne saurait pas dire pourquoi, mais elle peinait à réellement avoir confiance en lui. C’était son instinct qui parlait et elle n’avait pas spécialement envie de le mettre de côté. Pepper n’était pas le genre de femme qui aimait se faire berner, même si elle n’était pas toujours assez intelligente pour voir à travers des carapaces. Alors, elle avait décidé de se renseigner et rien de mieux pour cela qu’un détective privé.
Pepper avait donc pris soin d’en contacter une, une femme qu’on lui avait chaudement recommandé. On ne lui avait rapporté que du bien de cette personne, une vraie professionnelle. La femme espérait donc qu’elle allait accepter de la rencontrer, pour qu’elles puissent éventuellement faire affaire. Ce n’était pas grand-chose au final, qu’une petite mission de rien du tout. Mais pour Pepper, c’était quelque chose d’important. Stark Industrie, c’était toute sa vie. Elle passait ses journées à travailler, elle avait constamment sa tête dans les affaires même lors de son temps libre. D’ailleurs, elle était généralement l’une des premières arrivées à la tour Stark. Et aujourd’hui, comme d’habitude elle se donnait du mal dans son travail. Elle était arrivée tôt et s’était installée dans son bureau, enchaînant les rendez-vous. Il était encore tôt, mais Pepper avait déjà bu plusieurs tasses de café et elle attendait avec impatience la suivante. Sauf qu’il semblait bien qu’elle n’allait pas avoir le droit à une pause, la secrétaire l’aillant prévenu que Félicia Hardy se trouvait dans le couloir, attendant qu’elle soit libre. La fameuse détective qu’elle souhaitait engager, parfait.
Pepper termina enfin le rendez-vous qui était en cours, remerciant la personne et le conduisant jusqu’à la porte de son bureau. Elle salua une dernière fois l’homme, avant de se tourner vers la femme qui attendait.
« Bonjour mademoiselle Hardy, je suis Virginia Potts. » Dit-elle en levant la main pour la saluer. « Entrez, je vous prie. Installez-vous, vous désirez boire quelque chose ? »
Par chance, Stark Industrie était tellement bien équipé que Pepper pouvait offrir n’importe quelle boisson à ses rendez-vous. Quant à elle, elle avait surtout envie de boire encore une tasse de café.
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Félicia Hardy & Pepper Potts
Alors que j’étais perdue dans mes pensées, j’entendis la porte du bureau de mademoiselle Potts s’ouvrir elle apparu élégante, femme d’affaire sur d’elle et très professionnelle dans l’encadrement, serrant la main à un homme que je ne m’empêchai pas d’analyser de la tête au pied. Quand il passa devant moi, il ne s’empêcha pas non plus de m’adresser un regard significatif qui voulait dire : « Je vais avoir ce poste ! Une quelconque concurrence ne ferait pas le poids. » Ce genre d’homme plutôt ambitieux, sont souvent victime d’un énorme défaut, l’amour du pouvoir. Enfin bref, ce n’était pas réellement le moment de faire des analyses, puisque la belle Pepper me salua de sa main et m’invita à entrer en me proposant quelque chose à boire.
Je me levai et lui dis bonjour également avant de lui serrer la main et d’ajouter un ‘enchantée’ et avant qu’elle ne m’invite à entrer. Je lui répondis en entrant dans son énorme bureau :
« Je veux bien du thé vert si vous en avez, merci. »
Dis-je, souriante et naturelle avant de m’assoir sur le siège qui faisait face au sien. Je regardai partout dans son bureau, analysant ce bel et grand endroit qui était assez impressionnant pour une fonction de bureau. Cela reflétait parfaitement la richesse de Stark Industrie. J’étais assez impressionnée et ravie qu’une telle entreprise face appel à mes services. J’étais accros au thé vert, c’était ma boisson passe partout. Je sais que c’est une valeur sur car, même si j’aime le café, je sais qu’il aura une qualité différente suivant les endroits. Loin de moi l’idée de craindre ou de critiquer le goût et la qualité du café de Stark Industrie ! Mais je sais que le thé vert, c’était partout la même chose.
Une fois que mademoiselle Potts fut installée en face de moi et que nous étions toutes les deux servies, je me permis de faire une remarque, naturelle et spontanée avec des yeux brillants d’admiration et d’envie :
« Vous avez un bureau magnifique… Qu’est-ce que je j’aimerais profiter d’un tel espace ! »
Dis-je avec une pointe de jalousie tout de même… J’étais en train de me faire un petit calcul et à mon avis, son bureau ferait facilement la taille de mon appart’. Mais bon, nous étions là pour affaire et pas pour commencer à envier les plus riches.
Je pris la tasse bouillante entre mes doigts et croisai mes jambes, le dos droit en position d’écoute en observant ma charmante et future cliente.
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Pepper accueillit mademoiselle Hardy comme n’importe quelle personne qu’elle recevait dans son bureau, lui proposant de lui offrir quelque chose à boire. La femme trouvait cela toujours bien plus agréable de discuter avec quelque chose de boire. Félicia demanda donc à l’assistante de Stark un thé vert et par chance, Pepper en avait effectivement. Elle avait de tout, elle était capable de palier à chaque demande normalement. C’était l’avantage d’avoir les moyens de Stark Industrie. Après tout, rien que son bureau prouvait que l’entreprise avait quand même de l’argent, en même temps elle faisait énormément de bénéfice. Enfin, ce n’était pas le moment de penser à cela, Pepper n’avait pas fait venir la jeune femme pour rien. L’assistante de Stark avait une demande à lui faire, sinon elle ne serait pas dans son bureau à ce moment précis. Malheureusement, Pepper était une femme extrêmement occupée. Elle n’avait pas de temps à perdre, elle avait encore tellement de chose à faire dans sa journée. Elle n’avait donc que rarement du temps pour elle, sans doute parce qu’elle n’avait pas le désir d’en prendre réellement. Après tout, son travail était toute sa vie, elle n’avait rien d’autre à côté. Sa vie privée n’était pas réellement passionnante et au fond elle ne cherchait pas réellement à améliorer cela.
Pepper servit la tasse de thé à la jeune femme, se prenant sa tasse de café, avant de s’installer à son bureau. Elle n’avait pas à perdre son temps en telle pensée, ce n’était pas le moment. Elle avait une affaire urgente à faire par à Mademoiselle Hardy et elle se disait que la détective n’avait sans doute pas de temps à perdre non plus. Les deux femmes travaillaient après tout. Pepper but une longue gorgée de son café chaud, appréciant le contacte chaud du liquide dans sa gorge.
« Je vous remercie d’être venue aussi rapidement. » La femme commença par cela, trouvant important quand même de souligner la réactivité de la détective. Même si Pepper avait quand même peu souvent l’occasion d’attendre, les gens se précipitaient généralement pour travailler avec Stark Industrie. « Comme vous le savez, j’ai quelque chose à vous demander. » Pepper se permit de marquer une nouvelle pause, buvant une nouvelle gorgée de son café. Elles avaient quand même assez de temps pour discuter. Mais elle ne tarda pas trop à reprendre la parole. « J’ai besoin que vous enquêtiez sur un homme que l’entreprise à l’intention d’engager. Je ne sais pas vraiment si je peux réellement lui faire confiance. »
C’était bien la première fois que Pepper demandait ce genre de chose pour quelqu’un qui devait normalement commencer à travailler à Stark Industrie. L’entreprise engageait de nombreuses personnes, Pepper ne connaissait pas personnellement toutes ces personnes après tout. Mais pour ce cas-là, elle tenait réellement à s’assurer du bien-fondé de cette personne.
« Vous vous doutez bien que cette enquête doit rester très discrète, c’est pour cette raison que je fais appel à vous. »
Pepper espérait bien en effet qu’elle pouvait compter sur la discrétion de la détective privée.
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Félicia Hardy & Pepper Potts
Elle me remercia d’être venue la rencontrer aussi rapidement. En même temps, qui ne rêverait pas de travailler pour Stark Industrie ?! Ce grand nom qui planait sur le ciel de New York, imposait sa présence et sa popularité à n’importe quel citoyen. De plus, ce devrait être moi qui devrais la remercier pour m’avoir donné ma chance de prouver ce que je vaux aux yeux d’un tel empire ! Car, si je réussi pour eux alors, je serai certainement beaucoup plus recommandée ailleurs et ça, c’est le but ultime de tout détective privé. Se faire connaître par le bouche à oreille, c’est la seule façon pour moi d’avoir du travail.
Elle bu une longue gorgée de café puis m’avoua qu’elle avait quelque chose à me demander. Vu le ton qu’elle avait prit pour me dire ces mots, cela devait être assez important. Et lorsqu’elle bu une nouvelle gorgée alors, je bu ma première gorgée de la tasse de thé. Il était plutôt bon ! Il avait déjà un parfum léger et un goût plutôt corsé. J’adore ! Pepper ajouta enfin qu’elle avait besoin que j’enquête sur un homme qu’elle comptait engager. Elle ne doutait pas en ses compétences mais elle voulait être sur qu’elle puisse lui faire confiance… J’acquiesçai en affichant un petit sourire affirmatif, en comprenant son inquiétude quant à un nouvel employé. Après tout, ce n’est pas n’importe qui, qui peut entrer et bosser pour un tel nom ! Pendant une seconde, je pensai au type qui était sortit de là avant que je ne rentre… Si c’est ce mec là dont elle parlait, alors je dois avouer qu’il est très mal partit quant à la réputation que je me suis faite de lui… Elle conclu alors en me précisant que si elle avait fait appel à moi, c’est qu’elle désirait plus que tout que cette enquête devait rester très discrète. En même temps, vu la renommé de l’entreprise, il fallait absolument éviter les vagues car elle a une image et une telle réputation à entretenir qu’il était pour moi, plus qu’évident que cette affaire était non seulement l’une des plus importante de ma vie mais aussi la plus dangereuse qui soit car, si cela venait à se savoir, qui peut garantir la netteté de l’image de Stark Industrie ?! J’avais presque l’image d’une célébrité entre mes mains. D’ailleurs à propos, je me permis de boire une nouvelle gorgée de thé avant de déposer ma tasse sur un sous-verre sur le bureau qui nous séparait en disant :
« Je vous remercie d’avoir fait appel à moi pour une telle tâche. Sachez que je mènerais à bien cette mission et ce, dans la plus grande discrétion. »
Je croisai ensuite les doigts avant de me remettre en place et d’ajouter consciencieusement :
« Malheureusement, je suis obligée de vous demander pourquoi vous avez de tels doutes et quels sont les points qui vous dérange chez cette personne. »
Pour mes recherches, mon métier exige que je sache parfaitement les motivations et les réelles requêtes de mes clients. Car une femme trompée par son mari serait trop éprise de ses émotions que pour venir me voir et faire surveiller son mari que pour trouver des preuves de sa trahison et le faire courir en justice. Si je n’ai pas les raisons ainsi que les éléments qui sont à l’origine de ce doute, je ne sais pas à quoi je dois faire réellement attention lors de mes espionnages et de mes recherches.
J’ajoutai enfin rapidement, après une réflexion plutôt logique :
« Ha ! Et si vous avez son CV ou une lettre de motivation ou de recommandation de cette personne, je pourrais y jeter un coup d’œil ? »
Ce que mes clients ont parfois tendance à oublier, c’est qu’un détective privé doit s’introduire dans la vie privée des gens et c’est une tâche réellement ingrate ! Même si je vais tout découvrir sur la personne que je vais devoir analyser, certaines informations devront rester de l’ordre du confidentiel. En tout cas, toutes les informations qui n’ont pas de lien avec la raison de départ…. Le CV, la lettre de motivation et/ou de recommandation, allaient me permettre d’analyser non seulement les informations qu’il donne de lui, mais aussi le type de papier, le type de police, de mise en page, les informations de fonds bien entendu mais cela me donnera une première image de la victime. Il ne faut absolument rien négliger ! Il faudra que je me montre plus soigneuse et plus minutieuse que jamais !
L'espionnage est une pratique tellement courante !
Pepper avait rarement eu des refus quand elle demandait à quelqu’un de travailler pour Stark Industrie. La réputation de Stark n’était pas à faire, qui ne connaissait pas cette entreprise après tout ? Qui ne connaissait pas Tony Stark ? Outre le fait qu’il était le président d’une grande entreprise mondiale, il était aussi connu pour son rôle d’Iron Man. Il devait être le seul super-héros dont les civils connaissaient l’identité. Ce n’était pas réellement du goût de Pepper, elle aurait aimé qu’il ne révèle pas son identité. Mais comme souvent, l’homme avait fait tous cela à sa tête, comme il l’avait décidé sans prendre en considération ce que pouvait penser les autres. Soit, ce n’était pas le sujet du moment. Pepper était contente que Félicia ait accepté de travailler pour eux, même si elle n’avait pas douté une seule seconde de son acceptation. La femme commença donc à expliquer les raisons de sa présence, les raisons qui l’avaient poussé à la contacter. Elle prit également le temps de préciser le caractère discret que cette enquête devait prendre. Ce n’était pas pour rien que Pepper avait fait appel à la jeune femme, elle avait entendu de très bons échos sur elle. Stark Industrie n’avait pas besoin d’un scandale de plus sur elle, Tony savait suffisamment mettre lui seul l’entreprise en déroute. Elle avait une image à entretenir et clairement, cela ne serait pas bon pour elle si on apprenait que la direction faisait mener des enquêtes sur des potentiels employé. Mais dans le monde actuel, Pepper voulait se montrer plus que prudente.
Pepper apprécia d’entendre la détective lui confirmer qu’elle enquêterait d’une manière très discrète. Elle n’avait pas spécialement eu besoin qu’elle le confirme, mais au moins elles étaient sur la même longueur d’onde. Les deux femmes se comprenaient parfaitement et c’était la bonne base d’une bonne entente professionnelle. Sans grande surprise, Félicia ne manqua pas de commencer à poser des questions à l’assistante de Tony Stark. Elle se questionnait sur la raison qui poussait la femme de demander une enquête sur cette personne.
« J’ai tous ce qu’il faut ici. » Répondit-elle, quand Félicia lui demanda si elle avait un cv, une lettre de motivation ou autre, en lui tendant un dossier. Il était bien garni, trop bien sans doute. « En réalité, je n’ai sans doute que peu de raison de demander une telle enquête. En réalité, ce candidat est parfait. Trop sans doute. Il a répondu comme il fallait aux questions, il a énormément de recommandation comme vous pouvez le voir. Sauf que… je n’arrive pas à lui faire confiance comme pour les autres candidats que j’ai vu. » La femme ne savait pas réellement si elle se faisait comprendre, si elle expliquait comme il fallait ce qu’elle ressentait. « C’est clairement mon instinct qui me pousse à me méfier, je n’ai donc pas réellement de raison de vous demander une telle enquête. Sauf que j’ai tendance à réellement faire confiance à mon instinct. »
Pepper espérait que les informations qu’elle donnait à la détective allaient lui permettre de travailler comme il le fallait.
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Félicia Hardy & Pepper Potts
Quand je demandai un CV et les lettres, Pepper me tendis un dossier plutôt bien remplis, ce qui me fit sourire intérieurement. Super ! Au moins, il y avait de la matière à travailler et une partie de mon boulot est déjà dans ce fameux dossier. Il me restera plus qu’à trouver le rester et analyser de façon minutieuse, les informations que j’allais pouvoir déduire de ces éléments.
Je pris le dossier et me posai contre le dossier de mon siège pour poser ces documents sur mes genoux et ne pas perdre une seconde à parcourir rapidement et efficacement les papiers présents. Même si j’épluchai ce fameux dossier, j’écoutai Pepper qui m’avoua ne pas avoir de réelle raison de s’inquiéter car ce candidat était parfait et sur de lui. Voire trop parfait… C’est vrai qu’il a beaucoup de belles recommandations mais à mon goût, les lettres se ressemblaient un petit peu, ce qui me fit déjà tiquer. Pour bien commencer, j’avais déjà le doute sur l’authenticité des auteurs de ces lettres et à mon avis, j’allais déjà commencer par là. Pepper me précisa qu’elle n’arrivait pas à lui faire confiance comme pour les autres candidats et elle ne savait pas pourquoi. Elle ajouta qu’elle avait tendance à faire confiance à son instinct et qu’ici, elle avait clairement un doute, sans pouvoir mettre le doigt dessus. Et c’est pour ça que je suis là.
Toujours en inspectant le dossier sans relever le regard, concentrée sur les documents que j’avais sous les yeux, j’affichai un sourire compréhensif en disant :
« Je vous comprend tout à fait… L’instinct féminin, il n’y a rien de plus redoutable et de sur ! »
Dis-je en voulant un peu détendre l’atmosphère et sous-entendu que j’aiguisais tous les jours le mien pour mon gagne-pain. Bah oui, quelque part, c’était un peu mon outil de travail. Mais pas que, soyons honnête.
Reprenant un peu mon sérieux j’ajoutai :
« Vos doutes sont bien fondés. Ce type est trop parfait et trop clean. A première vue, il n’y aurait aucune faille dans son dossier… Bien que les recommandations se ressemblent un peu trop à mon goût… »
Dis-je, en prenant deux lettres dans le tas et en les déposants sur le bureau de mademoiselle Potts, dans son sens de lecture pour qu’elle puisse les lire aisément et voir de quoi je parle. L’air de rien, une lettre de recommandation, c’est banale, ça a toujours la même structure en supposant les mêmes arguments et les même caractéristiques. A ce jour, les lettres ne sont plus manuscrites, ce qui rend le travail des détectives un peu plus difficile. Mais ce qui est pratique, c’est que certains savent maîtriser certain logiciel et reconnaissent que toutes les lettres ont déjà la même structure de page. Même si tout est fait pour que cela ne se remarque pas, il y a des détails qui ne trompent pas. Même si ce sont des documents officiels, cela m’étonnerait que tous, absolument tous les PDG qu’il a côtoyés ont les mêmes marges et la même police ainsi que la même façon de structurer une lettre…. Je ne dis pas qu’elles sont toutes fausses et les coïncidences comme celle-là, peuvent exister, mais c’est le genre de détail sur lequel je m’arrêter pour trouver quelque chose.
« Si vous regardez bien, ces deux lettres ont les mêmes marges des deux côtés du texte. Et la signature se trouve pratiquement au même endroit et le type de police est le même… D’ailleurs, on voit que l’entête aussi est au même endroit. »
Dis-je, en pointant chaque élément avec mes deux indexes. Je revins sur le dossier pour laisser ces lettres à la vue de l’assistante. Mon but n’était pas de lui inspirer quelque inquiétude que ce soit à propos de cette personne, donc, je jugeais adéquat d’ajouter :
« Ca arrive souvent que certaine personne gonfle un peu leur CV mais de là à falsifier des recommandations, je préfère commencer par vérifier l’authenticité de ces documents, on n’est jamais trop prudent ! »
Dis-je en parlant du dossier que j’avais entre les mains. Je préférais lui avouer par quoi j'allais commencer à travailler et ainsi la tenir au courant de toutes les étapes que j'allais entreprendre et surtout, des résultats que j'allais obtenir. Je ne pouvais pas estimer le temps que cela prendrait, mais une chose était sur, c'est que j'allais être la plus rapide possible, dans les délais impartis de l'arrivée des différentes informations. Du coup, je demandai spontanément :
L'espionnage est une pratique tellement courante !
Pepper ne pouvait pas expliquer clairement les raisons qui la poussait à ne pas avoir confiance en l’homme qu’elle avait vue en entretient. Elle avait un bon instinct d’habitude, elle arrivait à savoir rapidement si quelqu’un pouvait convenir. Mais cette fois ci, quelque chose ne collait pas. Ce n’était pas pour rien qu’elle demandait à Félicia Hardy de travailler pour elle. Ce n’était pas le genre de Pepper de faire enquêter quelqu’un sur un potentiel employé, alors si elle le faisait ce n’était pas pour rien. La femme expliqua tous cela à la jeune femme, pendant que cette dernière regardait le dossier qu’elle lui avait tendu. Evidemment, l’assistante de Stark avait gardé tous ce qu’elle avait sur cette personne, se disant que cela serait utile. Apparemment, c’était le cas en effet puisque la détective était concentrée sur les papiers qui se trouvaient dans ce dossier justement. Pepper apprécia que Félicia lui dise que l’instinct féminin était sûr, parce que cela signifiait qu’elle avait sans doute raison de se méfier. La femme ne dit rien, attendant simplement que la détective reprenne la parole. Elle affirma ensuite que l’homme était en effet bien trop parfait. Pepper était soulagée réellement, parce que ces mots lui confirmaient qu’elle avait bien eu raison de demander cette petite enquête. Félicia posa deux lettres de recommandations sur la table, dans le sens de la lecture. La femme posa son regard dessus, ne comprenant pas ce qui clochait avec. Et puis elle reprit la parole, expliquant ses doutes. Pepper n’aurait jamais fait attention à ce genre de détails, vraiment pas.
« Ah oui, en effet. »
Elle attrapa les deux lettres afin de les observer plus longuement. Ce n’était que des infimes détails, mais c’était déjà un début de piste. Ainsi donc, ces lettres seraient fausses ? Pepper savait qu’elle pouvait très bien essayer de contacter ces personnes qui avaient soit disant écris ces lettres, cela pourrait lui donner des informations. Et en même temps, Félicia était sur l’affaire alors elle le ferait certainement. Elle était payée pour cela après tout. Et d’ailleurs, la jeune femme annonça qu’elle commencerait par cette piste. Pepper fit un signe de la tête, avant de remettre les feuilles sur la table. De toute manière, elle faisait entièrement confiance à mademoiselle Hardy, sinon elle n’aurait pas pris la peine de la contacter. Cependant, le fait qu’elle lui indique par quoi elle allait commencer, avant de lui demander le temps qu’elle avait, prouvait de son professionnalisme.
« Je peux vous donner une semaine ? Cela vous va ? »
Pepper ne savait pas réellement le temps que la femme pourrait avoir besoin pour son enquête, elle espérait que le délai qu’elle lui donnait était assez. Parce que même si la femme avait bien envie de donner tout le temps possible à la détective pour son travail, elle ne pouvait pas perdre de vue l’objectif de cette investigation. Pepper avait besoin de savoir si elle pouvait engager cette personne, ce qui semblait mal partie en fait, et par conséquence faire les choses en fonction des résultats de Félicia. C’est-à-dire trouver quelqu’un d’autre si jamais l’homme n’est effectivement pas engageable.
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Félicia Hardy & Pepper Potts
Pepper me sembla un peu inquiète devant le fait accompli. Les lettres semblables ou qui se ressemblent trop, devaient lui faire sans doute un drôle d’effet. Ce qui pouvait être totalement compréhensible ! Ceci dit, elle resta très professionnelle en me donnant son délai. Elle me confia une semaine. D’accord. J’aurai le temps de vérifier toutes les lettres, de faire des recherches sur ses antécédents, son histoire, où il à grandit, chercher un éventuel casier judiciaire et sans doute devoir un peu fouiller son appart, histoire de m’amuser un petit peu et de certainement trouver plein de preuves qui lui empêcherait d’avoir un poste chez Stark Industrie qui pourrait nuire à cette grande entreprise en salissant son nom par la même occasion.
J’acquiesçai donc avec le sourire en ajoutant :
« C’est plus qu’il n’en faut ! »
Dis-je pour la rassurer. Je sais très bien à quel point mon travail va peser pour l’assistante de direction et c’est pourquoi je devais faire mon travail le plus sérieusement possible et j’allais mener mon enquête la plus minutieuse qu’il soit pour fournir à mademoiselle Pepper, les arguments qu’il lui faudrait pour engager ou non ce type louche.
« Mais si j’ai une semaine, j’ai le temps de vous fournir un dossier un béton sur cet homme… Vous ne serrez pas déçue. »
Ajoutais-je en affichant un sourire en coin qui traduisait d’une sournoiserie parfaitement maîtrisée pour ma part. Et ce, sans me faire prendre ! Je récupérai les lettres sur le bureau de Pepper pour les remettre dans le dossier et pour reprendre ma tasse au passage et en boire une gorgée. J’avais déjà un plan, une stratégie en tête concernant cette affaire. Je savais par quoi commencer et j’avais déjà l’idée de mes prochaines recherches après ça. Il est vrai qu’il lui serait plutôt simple de décrocher le téléphone et de vérifier une à une l’authenticité des lettres. Mais je dois dire que si c’est moi qui le fais, j’ai d’autres stratégies et d’autres moyens de faire dire la vérité à des personnes. En les rencontrant personnellement par exemple… Ou en fouillant dans ses dossiers une nuit. Bref, les moyens d’y arriver sont plutôt vastes et tous aussi originaux les uns que les autres.
« Si vous avez la moindre information complémentaire ou le moindre doute le concernant, n’hésitez surtout par à m’en faire part. De mon côté, je vous tiens au courant de l’évolution. »
Ha et bien oui, c’était la moindre des choses ! Dès que j’avais quoi que ce soit, il était normal que j’en prévienne mes clients. De toute évidence, s’ils font appel à un détective privé, c’est que quelque part, ils ont besoin d’être rassuré même s’ils n’ont pas les informations ou les résultats attendus. C’est pourquoi je prends le soin d’informer mes clients sur mes découvertes et parfois, sur mes façons de procéder pour qu’ils sachent réellement que je suis allé jusqu’au bout du travail. Il m’arrive souvent de devoir fouiller des appartements. C’est tellement révélateur comme endroit ! L’habitation est à l’image même de son propriétaire. C’est un reflet parfait d’une personnalité et une mine d’information pour moi !
Je refermai le dossier et bu la dernière gorgée de mon thé et déposai la tasse. Il était vraiment bon ce thé ! Je me levai ensuite et en gardant le dossier dans une main et en tendant l’autre à mademoiselle Potts :
« Rassurez-vous, je vous donnerai rapidement de mes nouvelles. »
Et d’ailleurs, je comptais me mettre au travail assez rapidement. Si j’ai une semaine, j’ai de quoi avoir du lourd sur ce type. Même si ce n’était pas à moi de prendre la décision de son engagement chez Stark Industrie, il fallait que je fournisse les raisons ou les contres-raisons. J’avais son avenir entre les mains. C’est assez grisant comme sensation… Je ne m’en lasse jamais de jouer à Dieu de cette façon. Avec un peu de chance, je tomberai sur un type tellement pourri que Pepper aurait toutes les raisons et les preuves de même le poursuivre en justice !
L'espionnage est une pratique tellement courante !
Pepper ne savait vraiment pas de combien de temps Félicia pourrait avoir besoin pour son enquête, elle lui accorda donc une semaine en espérant que cela allait être suffisant. La femme avait peut-être d'autres enquêtes en cours et ne pourrait peut-être pas s'occuper exclusivement de Stark Industry. Mais la jeune femme affirma alors que c'était plus que suffisant, l'assistante de Tony en était ravie. A première vue, elle avait bien fait de suivre son instinct, puisque les lettres de recommandation qu'il avait fourni semblaient fausses. Pour le coup, la femme était ravie de ne pas avoir tu ses inquiétude et d'avoir demandait une enquête privée, extérieur à l'entreprise. C'était que ce genre de chose ne se faisait pas vraiment normalement, mais parfois, il était bon d'utiliser des méthodes différentes. Pepper n'avait aucune idée de la manière dont Félicia allait récolter les informations qu'elle lui demandait, et elle n'avait pas envie de savoir en réalité. Tant que la jeune femme faisait son travail, elle ne poserait pas plus de question. Ainsi, elles pourraient se faire confiance mutuellement. Ce n'était pas dans le but de l'entreprise que la détective se montre un jour bavarde alors autant ne pas le faire à son tour. Ce n'était pas le genre de Pepper de toute manière, elle avait bien trop de respect pour les autres pour faire une chose pareille. La femme afficha un sourire quand la détective lui assura qu'elle allait pouvoir lui fournir un dossier en béton sur cet homme en une semaine. Parfait, elle n'en demandait pas tant. L'assistante de Stark devait bien avouer qu'elle appréciait la confiance en elle de Félicia, c'était sans aucun doute les clés de la réussite. Pepper se doutait donc qu'elle pouvait avoir entièrement confiance en cette femme et qu'elle avait fait le bon choix en l'engageant.
« Je n'y manquerais pas mademoiselle Hardy ! » Affirma Pepper quand la jeune femme lui demanda de lui apporter quelques nouvelles si jamais elle en avait. Il était clair que la blonde n'allait pas garder des informations utiles à l'enquête de la brune si jamais elle en avait. Elle appréciait également le fait qu'elle prenne le temps de lui informait de l'évolution de son enquête.
Pepper observa Félicia ramasser les papiers afin de les remettre dans le dossier, ils étaient à elle pour le moment. Dans un même geste, Potts se leva en même temps que la détective et en lui prenant la main pour la saluer. Leur entretien était terminé, c'était évident, elles n'avaient plus rien à se dire pour le moment. Félicia avait du pain sur la planche de toute manière. Quelque chose disait à Pepper qu'elle allait rapidement se mettre au travail.
« On se revoit donc rapidement alors. » Lui dit-elle avant de contourner son bureau afin d'accompagner la femme jusqu'à la porte de la pièce. « Bon courage, mademoiselle Hardy. »
Elle ne savait pas réellement si la détective avait besoin de courage ou non, mais c'était sorti tout seul. Après tout, elle venait tout de même de lui donner un travail pas forcément évident. L'assistante de Tony espérait cependant qu'elle n'allait pas trouver de détail trop grave sur l'homme, qu'il était simplement une personne désirant absolument travailler chez eux. Et non pas un criminel par exemple, un espion ou autres dérives de son imagination.
❝ L'espionnage est une pratique tellement courante ! ❞
Félicia Hardy & Pepper Potts
Pepper me promis en une phrase qu’elle ne manquerait pas de me tenir au courant de toute information supplémentaire qui pourrait lui apparaitre ou même, qui lui reviendrait en tête. J’appréciai la patience et le calme dont l’assistante de Stark faisait preuve. Elle était une femme sérieuse et cela se ressentait dans son travail et dans ses actions. La preuve ! Dès qu’elle eut un doute sur une recrue potentielle, elle fait appel à une détective privée… Je sais que l’image de l’entreprise est très importante et qu’il ne faudrait pas montrer une tache sur un tableau aussi parfait, mais je sais reconnaître les gens de confiance quand je les vois – défaut professionnel allez-vous me dire – mais le professionnalisme de Pepper était du genre exemplaire et j’étais en train de me demander si le génie prétentieux qu’était Tony Stark s’en rendait compte… Savait-il seulement qu’il avait une femme aussi dévouée à son travail ?! Je sais qu’il ne l’aurait pas engagé sinon mais je ne peux m’empêcher de penser qu’il est certainement pas au courant de la moitié des tâches qu’elle accomplis avec brio…
Ceci dit, avec un sourire, je serrai la main de mademoiselle Potts, qui m’affirma qu’on allait se revoir rapidement et j’acquiesçai de la tête pour affirmer sa dernière pensée. En réalité, je ne pense pas que ce soit un travail trop difficile pour moi. Ce qui sera le plus contraignant, c’est de ne pas se faire voir, se faire prendre et surtout ne pas ébruiter l’affaire. Protéger l’image de Stark lors de mon enquête.
Nous étions donc sur le chemin vers la porte et Pepper me souhaita un gentil ‘bon courage’, ce qui me fit sourire davantage et je répondis en rigolant légèrement :
« Merci mademoiselle Potts… Mais ce ne sera pas très difficile ! »
Dis-je en sous-entendant que j’avais déjà eus de réel défi en deçà de celui-là. En effet, enquêter sur quelqu’un était bien moins contraignant que d’enquêter sur une boite où il faut déceler le moindre secret de chacun des employés. Tâches plutôt fastidieuse, longue et hyper minutieuse ! Là, je n’aurais pas eus assez avec une semaine. Ici, le sujet était déjà repéré et je partais déjà avec une longueur d’avance avec le dossier qu’elle venait de me fournir.
« à bientôt mademoiselle Potts. »
Ajoutais-je alors en souriant, avant de passer la porte ouverte et de m’évanouir dans le couloir en direction de l’ascenseur qui allait me faire descendre.
Je quittai donc la Stark Tower, édifice monumentale à l’effigie d’un génie pervers qui renferme une perle professionnelle. En tout cas, c’est le sentiment que j’avais envers Pepper qui m’inspirais de l’admiration due à sa haute fidélité et sa loyauté envers cette entreprise qui, j’en suis persuadée, ne lui rend pas un quart de ce qu’elle y investi.
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Lun 8 Sep - 11:16
